Ne pas prendre de décisions est pire que de commettre des erreurs

Si nous ne prenons pas de décisions, il y aura des gens pour les prendre à notre place et nous perdrons le contrôle de notre propre vie. Nous devons être le gouvernail de notre bonheur.
Ne pas prendre de décisions est pire que de commettre des erreurs
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par la psychologue Valeria Sabater.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Nous passons la journée à prendre des décisions. Nous choisissons ce que nous allons porter, nous décidons ce que nous allons prendre au petit-déjeuner. Ou encore quelle marque de cosmétiques nous allons acheter et quel film nous allons aller voir au cinéma.

Toutes ces petites actions quotidiennes définissent une partie de notre personnalité.

Cependant, ce qui caractérise vraiment ce que nous sommes, ce sont ces grandes décisions. Celles qui nous permettent de prendre un chemin ou un autre.

Il faut savoir que qui ne décide pas pour lui-même laisse son destin dans les mains des autres. Ou encore du hasard où l’on perd complètement le contrôle de notre vie.

Il est évident que n’importe quelle décision est accompagnée d’un composant de peur et d’incertitude. Mais il sera toujours mieux de commettre des erreurs desquelles on apprend plutôt que de ne rien faire et d’attendre.

Aujourd’hui, dans cet article, nous vous invitons donc à réfléchir à cet aspect afin d’apprendre les stratégies basiques d’une prise de décision efficace et sûre.

Les décisions qui nous permettent de vivre avec plus d’harmonie

Aujourd’hui, plus qu’aspirer à ce bonheur idéal grâce auquel on peut atteindre tous nos rêves, ce que nous désirons le plus, c’est être en harmonie.

  • Être en harmonie signifie agir en accord avec nos valeurs en trouvant le respect des autres.
  • C’est avoir également des relations personnelles basées sur la réciprocité et la reconnaissance.
  • L’harmonie, c’est aussi calmer son intérieur, sans peurs, insécurités ou encore des anxiétés.

Voyons à présent quelles sont les règles que nous devons suivre pour atteindre ce courage personnel grâce auquel nous serons capable de prendre des décisions.

Apprendre à discerner

Discerner ainsi est une capacité psychologique que nous possédons tous et que nous devrions apprendre à mettre en pratique.

  • Nous nous laissons souvent porter par la routine, par ce quotidien où nous tombons dans une monotonie psychologique et où nous cessons alors d’agir.
  • Ce laisser-aller fait que nos pensées sont un peu plus rigides, au point de considérer n’importe quelle altération ou changement comme un danger.
    Aller au-delà de notre zone de confort est alors quelque chose qui produit de la peur et de l’insécurité.
  • Quand nous sommes dans ces situations, le mieux est alors d’apprendre à discerner.
  • Ce terme signifie “se rendre compte de quelque chose, découvrir une vérité”. C’est précisément ce que nous devons faire : découvrir cette réalité si peu satisfaisante dans laquelle nous sommes.
  • Avant de prendre une bonne décision, il est cependant conseillé de savoir discerner à quel moment de notre vie nous nous trouvons et pour cela, il faut se poser quelques questions qui nous révéleront une réalité.
  • Voici quelques exemples de questions :
    • Est-ce que je sens que j’ai le contrôle de mes décisions ? 
    • Quand je me lève le matin, est-ce que je sens que je vais faire ce que je veux vraiment ?
    • Est-ce que ce que je désire pour l’avenir est ce que j’ai aujourd’hui ?
    • Les personnes qui m’entourent s’inquiètent-elles de mon bonheur ?
illustration - savoir prendre des décisions

Pour prendre des décisions, il faut savoir où nous voulons aller

Quand nous prenons complètement conscience que nous avons besoin d’un changement, il faut savoir vers où nous nous dirigeons et ce que nous souhaitons obtenir.

  • Changer pour changer, sans objectif clair, n’a pas de sens.
  • Nous devons être responsable de chacun de nos actes et pour cela, il faut se fixer des buts.
  • Avant de prendre une grande décision, le mieux est de commencer à prendre de “petites décisions” qui reflètent de simples buts que nous pouvons atteindre petit à petit.
  • Voici un exemple : se fixer comme objectif le fait qu’à partir d’aujourd’hui, nous allons être plus assertifs et dire “non” quand nous le ressentons vraiment, et “oui” quand nous en avons vraiment envie.

Les petits changements apportent avec eux une amélioration de l’auto-estime.

De cette manière, nous accumulons des forces et du courage pour mettre en marche de plus grandes décisions : chercher un autre travail, changer de lieu de vie…

Il ne faut pas avoir peur des erreurs

Il ne faut pas avoir peur des erreurs, mais d’une vie non vécue. C’est pour cela qu’il est nécessaire de tenir compte des aspects suivants :

  • Parfois, nous cherchons des coupables au malheur qui nous asphyxie alors qu’en réalité, c’est nous qui rallongeons ces situations qui, en elles-mêmes, devraient déjà avoir été résolues.
  • Nous sommes créateurs de ce qui arrive dans notre esprit. Si nous pensons qu’une erreur est un échec dont il faut se lamenter, nous ne nous permettrons jamais d’avancer.
  • Une erreur est une opportunité pour apprendre, et qui se limite à rester sans bouger par simple peur de se tromper à nouveau, dressera des murs devant son bonheur.
illustration - le poids du coeur dans les décisions

Nous devons être capable de suivre notre intuition naturelle. Nous disposons tous de cette boussole interne qui nous dit quand quelque chose doit se terminer ou quand nous devons recommencer quelque chose.

Osez vivre la vie que votre cœur vous susurre à l’oreille, rationalisez vos peurs, donnez de la force à votre auto-estime et apprenez de chaque pierre que vous trouvez sur votre chemin.

Car décider, c’est vivre.


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