7 choses à éviter quand vous souffrez d'anxiété

Ces choses qu'il vaut mieux éviter en cas d'anxiété, pour ne pas aggraver les symptômes déjà nombreux.
7 choses à éviter quand vous souffrez d'anxiété
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par la psychologue Valeria Sabater.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Beaucoup d’entre nous ont l’habitude qu’on leur recommande un tas de techniques pour faire face à l’anxiété.

Les expressions telles que “prends les choses à la légère” ou “fais des changements dans ta vie” nous remplissent la tête mais ne nous servent pas beaucoup cependant.

La raison pour laquelle nous cessons d’être réceptifs à toute cette série de conseils est que notre esprit travaille déjà à un autre objectif. Il est sous le contrôle absolu des inquiétudes excessives, de la négativité et du manque de maîtrise de soi.

Dans cet état, il est très compliqué de ralentir le rythme.

De plus, parfois, même en vacances, nous nous sentons épuisés et tellement hors de nous-mêmes qu’il est courant de vivre une crise d’angoisse.

D’autre part, il est nécessaire de savoir que plusieurs des stratégies que nous menons pour traiter l’anxiété se limitent seulement au traitement des symptômes mais pas à la racine du problème.

Pratiquer la méditation, faire une promenade ou même prendre un anxiolytique aide à apaiser la symptomatologie. Pour autant, ce qui déclenche l’anxiété est toujours en nous.

Par conséquent, il est également nécessaire de savoir ce qui n’est pas conseillé de faire lorsque nous souffrons d’anxiété.

De cette façon, nous connaîtrons beaucoup mieux ce “démon” interne de sorte à pouvoir le contrôler, l’affaiblir et reprendre le contrôle sur nos vies.

1. Ne pas donner trop d’importance aux évènements, arrêter de “ruminer”

ne pas donner tant d'importance aux évènements pour éviter l'anxiété

Levez-vous, brisez le cycle de ces pensées persistantes qui détériorent votre équilibre et votre calme tout au long de la journée.

  • Il faut être conscient du moment où une pensée, une image, une phrase ou un souvenir commence à devenir persistant dans notre tête.
  • Lorsque nous réalisons cela, l’idéal est de détourner l’attention vers un autre objectif plus positif ou qui nous détend.

Faire du sport, peindre des mandalas ou parler avec quelqu’un peut nous y aider.

2. Ne pas fuir vos problèmes

Votre travail vous cause tant d’anxiété que vous avez demandé un congé. Des problèmes avec votre partenaire sont si nombreux que vous préférez passer plus de temps loin de chez vous, être en retard…

  • Tous ces comportements sont des moyens directs de fuir ce qui nous dérange et nous inquiète.
  • Ne passez jamais à demain avec l’ennui des problèmes que vous ressentez aujourd’hui. Si vous faites cela, vous accumulerez de plus en plus d’inquiétudes, d’angoisses et de frustrations dans votre esprit. Cela formera une boule négative qui ne laissera de place à rien d’autre.

3. Ne pas anticiper ce qui n’est pas encore arrivé

 

Si je fais ceci, il arrivera cela. Quand je dirai cela, ceci arrivera. Si je change ça, ce que je ne veux pas arrivera sûrement…

Quand ces types de pensées résonnent en vous, gardez à l’esprit que c’est le trait d’anxiété le plus nuisible et limitant dont l’être humain puisse souffrir. C’est là où la pensée catastrophique nous empêche de vivre pleinement et de manière réceptive.

Personne n’a de boule de cristal pour savoir ce qui peut ou ne peut pas arriver demain. Concentrez votre attention sur le présent et contrôlez le négativisme.

4. Ne pas vous “surveiller” autant, se laisser aller

Ceux qui ont le plus souffert d’une crise d’angoisse craignent surtout qu’elle ne se reproduise. Parfois, ils développent tellement d’angoisses que c’est cette peur qui mène à de nouvelles apparitions, de nouvelles attaques.

  • Nous devons éviter de nous surveiller autant, être conscients de nos palpitations, de notre fréquence cardiaque. De penser que si j’y vais, je serai nerveux, que si je fais cela, je perdrai le contrôle…
  • Il faut être en mesure de prendre un virage et de nous permettre d’être plus ouverts et confiants, face à ce qui nous fait peur, car c’est précisément derrière ces frontières que l’on trouve le calme et l’équilibre.

5. Ne pas vivre dans l’anxiété

ne pas vivre avec l'anxiété

C’est une erreur très commune : penser que l’anxiété est un ennemi à éviter à tout prix en soi.

  • Le secret, c’est de coexister avec l’anxiété, en évitant que ce soit elle qui nous contrôle.
  • Nous devons comprendre que l’anxiété fait partie de l’être humain. C’est elle qui nous aide à éviter les risques, qui nous aide à survivre et même à nous donner de l’énergie et de la motivation pour réaliser ce que nous voulons.
  • Cependant, lorsque cette émotion paralysante prend le contrôle et nous enlève le bonheur, il est nécessaire de faire quelque chose.

Nous devons trouver la racine du problème. Il est nécessaire de prendre le temps d’avoir une conversation avec soi-même pour transformer l’anxiété négative en positif.

6. Eviter de fréquenter certaines personnes

Cela peut sembler curieux mais, parfois, le foyer de notre anxiété peut commencer par une personne spécifique qui nous prive de bonheur tous les jours.

  • Peut-être que c’est notre couple, cet amour compliqué et nuisible qui nous transforme en quelqu’un que nous ne sommes pas.
  • Ce peut aussi être un contexte global, comme un environnement de travail dans lequel nous ne nous adaptons pas.
  • Enfin, ce peut-être ce noyau familial dans lequel nous ne nous sentons pas à notre place.

La meilleure chose dans ces cas-là est d’identifier les foyers de notre anxiété et d’établir des solutions possibles ou des mécanismes d’actions pour résoudre ces problèmes.

7. Ne pas cesser de vivre, car l’anxiété vous vole du temps de qualité

 

Même si nous ne le réalisons pas, cela arrive. L’anxiété nous enlève la vie, le désir, et même notre identité.

  • Cela fait de nous quelqu’un de nouveau, quelqu’un que nous n’aimons pas et qui ne ressemble en rien à ce que nous étions avant.
  • Ne lui permettez pas, ne permettez pas à ce voleur d’identité et de bonheur de vous laisser sans rien. Prenez le contrôle, prenez les rênes et naviguez dans votre monde intérieur pour trouver le problème et les résultats possibles.

Rappelez-vous également que lorsque vous voulez gérer l’anxiété, il est nécessaire d’utiliser une approche multidimensionnelle.

Les médicaments peuvent être utiles. Cependant, nous devons également inclure une thérapie cognitivo-comportementale, des techniques de relaxation et un bon soutien de vos proches.

 


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  • Robinson, O. J., Vytal, K., Cornwell, B. R., & Grillon, C. (2013). The impact of anxiety upon cognition: perspectives from human threat of shock studies. Frontiers in human neuroscience, 7, 203.
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