6 conseils pour prévenir un AVC

Découvrez ici quelles sont les bonnes habitudes à suivre pour prévenir un AVC et ainsi limiter ses conséquences. Prenez des notes !
6 conseils pour prévenir un AVC
María Belén del Río

Relu et approuvé par la biologiste, médecin María Belén del Río.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Un AVC correspond à une interruption ou diminution de l’apport sanguin au cerveau. En coupant l’apport en oxygène et en nutriments, les tissus cérébraux subissent de graves dommages qui entraînent souvent des conséquences fatales.

Le plus inquiétant est que le nombre de personnes touchées augmente : des millions de personnes sont à risque. La majorité des cas sont causés par l’obstruction de l’une des artères (AVC ischémique). Il peut également être causé par la rupture d’un vaisseau sanguin ou bien par l’interruption temporaire de la circulation vers le cerveau.

Certains facteurs augmentent considérablement les chances de développer cette maladie :

  • Surpoids
  • Sédentarisme
  • Excès d’alcool
  • Drogues illicites, telles que la cocaïne et les méthamphétamines
  • Taux de cholestérol élevé
  • Hypertension
  • Tabac
  • Apnée du sommeil
  • Diabète
  • Problèmes cardiovasculaires (insuffisance cardiaque, malformations cardiaques, infection cardiaque, etc.)

Connaître certains des signaux d’alerte d’un AVC est donc la clé pour faire face à l’urgence dès qu’elle se manifeste. Bien que ceux-ci puissent se manifester de multiples façons, leur prise en compte immédiate est la clé  :

  • Problèmes pour parler et comprendre
  • Paralysie ou engourdissement du visage, des bras ou des jambes
  • Difficulté à voir avec un ou les deux yeux
  • Maux de tête importants
  • Nausées, vertiges et vomissements
  • Difficultés à marcher et perte d’équilibre

Mais il n’est pas nécessaire de faire partie de l’un des groupes à risque pour présenter un accident vasculaire cérébral. N’importe qui, même quelqu’un considéré comme étant en bonne santé, devrait donc suivre certaines directives pour prendre soin de sa santé cérébrale et cardiaque.

1. Faire de l’exercice physique aide à prévenir un AVC

Exercice physique

L’exercice physique est l’une des habitudes les plus efficaces pour prévenir un AVC. Il suffit de consacrer environ 150 minutes par semaine.

Cela signifie faire environ 5 séances de 30 minutes. Les activités les plus recommandées sont les suivantes, entre autres :

  • Vélo
  • Saut à la corde
  • Marche rapide
  • Natation
  • Zumba
  • Exercices avec des poids

2. Surveiller son cholestérol

L’hypercholestérolémie, c’est-à-dire trop de cholestérol, est aussi l’une des principales causes d’accident vasculaire cérébral. 

Puisque cette substance s’accumule dans les artères, elle peut donc provoquer un blocage qui déclenche l’attaque.

Certains moyens de garder le contrôle consistent à :

  • Limiter la consommation de graisses, ainsi que de sources de cholestérol
  • Faire de l’exercice régulièrement
  • Augmenter la consommation de fibres
  • Maintenir un poids santé

3. Adopter une alimentation saine

Il est essentiel de mettre l’accent sur la nourriture, car une nutrition adéquate est essentielle pour protéger la santé du cerveau.

Suivre un régime équilibré et avec des calories contrôlées réduit considérablement les risques. Par conséquent, assurez-vous de :

  • Manger beaucoup de fruits et de légumes frais
  • Faire entre cinq et six repas par jour
  • Limiter votre consommation de produits transformés et de sel
  • Boire beaucoup d’eau
  • Modérer votre consommation de protéines et d’hydrates de carbone

4. Éviter la cigarette aide à prévenir un AVC

consommation de tabac

Les toxines contenues dans la cigarette ont un impact direct sur la santé artérielle.

Comme elles se détériorent et durcissent les artères, elles augmentent le risque de caillots sanguins, de maladie coronarienne et d’anévrisme. Par conséquent, cesser de fumer n’est pas une option, mais une nécessité.

5. Contrôler la pression artérielle

Avoir une pression artérielle élevée ou des épisodes sporadiques d’hypertension artérielle est le principal facteur de risque de maladie cérébrovasculaire.

Afin de réduire le risque, il est donc essentiel de suivre les instructions médicales pour la maintenir aux niveaux recommandés.

6. Perdre du poids

Les patients en surpoids ou bien obèses font partie de l’un des principaux groupes à risque de cette maladie grave. L’accumulation de graisse, en particulier dans la zone de la taille, affecte la circulation sanguine et augmente donc le risque de caillots sanguins et de dommages.

Si l’indice de masse musculaire est supérieur ou égal à 30, le risque pour le cœur et le cerveau est élevé. Ceci étant le cas, l’idéal est donc de rester en dessous de 25.


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