Courageux-ses sont celleux qui, malgré tout, se lèvent tous les jours

Vous avez combattu mille et une batailles et, malgré vos cicatrices, vous continuez de sourire à la vie et de savourer chaque minute pour être heureux-se-s. C'est là que réside le vrai courage.
Courageux-ses sont celleux qui, malgré tout, se lèvent tous les jours
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par la psychologue Valeria Sabater.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Être courageux  ne consiste pas seulement à sauver la vie des autres. Ni de tout risquer pour protéger les autres, au-delà même de sa propre intégrité.

Que nous y croyons ou pas, notre monde est habité par des milliers, des millions de braves anonymes. Des personnes qui, malgré leurs combats internes, leurs problèmes, leurs douleurs et leurs labyrinthes intérieurs, réussissent à se lever tous les jours pour donner le meilleur d’eux-mêmes.

Parce que nous devons l’admettre, parfois nous en faisons partie : ne nous sous-estimons pas.

Nous nous percevons souvent comme des êtres fragiles seulement parce que nous échouons parfois.

Parce que les choses ne vont pas toujours comme nous le souhaitons. Ou pire, parce que nous pensons que nous devrions faire plus, travailler plus, prendre soin davantage de nos proches, obtenir plus de choses, plus d’argent, plus de biens matériels…

Nous ne réalisons pas qu’en fait, nous faisons tout ce que nous pouvons et plus, nous sommes de vrais héro-ïne-s.

Nous sommes les personnes qui avons surmonté des milliers de difficultés et, malgré certains vides, deux peines et cinq ou six échecs, nous continuons à regarder l’horizon avec espoir.

Aujourd’hui dans cet espace, nous vous proposons de réfléchir, de mettre la lumière sur cet être courageux qui est en vous et que nous ne voyons pas toujours…

Courageux-ses  sont celleux qui savent reconnaître leur vulnérabilité

Courageux-ses sont celleux qui connaissent leurs limites. Qui savent qu’iels peuvent se tromper et qui, de temps à autre, ont besoin de se rapprocher de leur vulnérabilité pour ressurgir et mieux se connaître.

Rudyard Kipling déclara que «si vous pouvez reconnaître votre vulnérabilité dans la défaite, apprendre de l’enseignement et ne pas voir que l’échec, la terre et tout ce qu’elle comporte est à vous».

Cette phrase contient une vérité universelle. Un principe fondamental de croissance personnelle qui n’est pas si facile à intégrer au quotidien.

  • Ce n’est pas le cas pour une raison très simple : beaucoup d’entre nous sont éduqués pour ne pas échouer. À l’école, par exemple, l’échec représentait un point de moins à l’examen ou un redoublement.
  • L’échec était de décevoir nos parents, de faire une erreur, de prendre le mauvais chemin. Ou encore de s’éloigner de ce que les autres prévoyaient pour nous en provoquant une profonde déception ou même un reproche.

Il est donc nécessaire d’adopter une perspective plus logique et saine pour comprendre que d’être vulnérable ne signifie pas spécialement  être faible. Que se tromper ou ne pas réussir n’est pas particulièrement un échec.

Le/la vrai-e sage est celui/celle qui apprend de ses erreurs. Qui est capable de reconnaître sa vulnérabilité pour être plus humble, se connaître soi-même, avoir de meilleures ressources émotionnelles et cognitives pour résoudre ses problèmes.

Vous êtes né-e-s pour être courageux-ses, pour surmonter l’adversité

Il est très rare que quelqu’un nous explique comment faire preuve de courage. Nous sommes néanmoins génétiquement prêt-e-s à surmonter toute adversité, toute difficulté.

  • S’il y a une pulsion qui guide notre cerveau, c’est bien le sens de la survie. Celle qui nous a toujours aidé à progresser en tant qu’espèce. A survivre dans les territoires les plus défavorisés et à faire face à plus d’un prédateur.
  • À l’heure actuelle, il n’y a pas de prédateur plus féroce que la peur elle-même. Elle nous immobilise, elle s’inscrit dans notre esprit à travers les pensées limitantes et du «Je ne peux pas», «cela me dépasse» ou «je n’y arriverait pas”.
  • Nous sommes comme pris-e-s au piège et aveuglé-e-s. Nous ne distinguons pas les forces internes, et sommes incapables d’activer cette dimension exceptionnelle qu’est la résilience pour nous rappeler notre courage, notre capacité innée d’aller de l’avant…et de continuer.

Le courage consiste à se lever chaque matin et à continuer à regarder le futur avec espoir

Vous êtes courageux-ses. Personne ne vous le dit assez souvent, mais une voix intérieure vous le  chuchote tous les jours.

  • Vous ne vous rendez pas un seul matin. Vous ne cherchez pas à vous cacher sous les draps ni à abandonner.
  • Il est possible que vous ayez vécu cette expérience à une certaine étape de votre vie. Peut-être lors d’une dépression ou face à un deuil personnel, et que cela vous a forcé à adopter cette vulnérabilité.
  • Néanmoins, après ce passage, s’il y a quelque chose que vous avez appris, c’est être fort-e-s. Vous comprenez que celleux qui disent «non» à une nouvelle journée tournent le dos à la vie.

C’est pourquoi, même si notre corps nous fait mal et que les peurs pèsent sur notre esprit, nous ne nous rendons jamais.

Donc, n’hésitez pas, tous les matins, à mettre un pied devant l’autre. A respirer profondément, puis à apprécier votre visage dans le miroir pendant quelques secondes, sans vous presser…

Vous êtes bien cette personne qui se reflète maintenant dans votre miroir. Et bien qu’elle n’ait plus l’innocence d’antan, elle garde cependant cette belle maturité. Celle d’une personne qui malgré ses blessures, mais aussi des milliers de joies vécues et futures, possède un nombre infini de promesses à toucher du bout de ses doigts.

Lesquelles allez-vous entreprendre aujourd’hui ?

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