Pourquoi les femmes souffrent-elles de douleurs menstruelles ?

En raison de l'excès d'oestrogènes dans notre corps pendant ces quelques jours, certains aliments favorisent l'apparition des douleurs menstruelles, c'est pourquoi il vaut mieux les éviter.
Pourquoi les femmes souffrent-elles de douleurs menstruelles ?
Carlos Fabián Avila

Relu et approuvé par le médecin Carlos Fabián Avila.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Beaucoup de femmes souffrent de douleurs qui surviennent avant et durant leurs périodes de menstruations.

Pourtant, lorsqu’elles se rendent chez le gynécologue, elles ne se voient pas offrir d’autres choix que de prendre des anti-inflammatoires, ou la pilule contraceptive.

Nous vous expliquerons donc, ci-après, à quoi ces douleurs peuvent être dues, et comment les traiter grâce à l’alimentation et à quelques suppléments naturels.

Les œstrogènes

La raison principale pour laquelle les femmes souffrent de douleurs menstruelles est l’excès d’œstrogènes dans le sang.

Les œstrogènes sont des hormones indispensables au fonctionnement de notre corps car elles influent sur notre capacité intellectuelle, sur notre développement osseux, sur notre circulation sanguine, etc.

Une production excessive d’œstrogènes peut néanmoins causer de nombreux déséquilibres dans notre corps, et notamment provoquer des douleurs durant les périodes de règles

Pourquoi les œstrogènes peuvent-ils être produits en excès ?

Nous vous présenterons ci-après toutes les raisons qui influent sur l’augmentation des niveaux d’œstrogènes dans le corps, tant chez l’homme que chez la femme :

  • La consommation d’aliments mauvais pour la santé, ou mal digérés par le corps à cause d’intolérances alimentaires.
  • Le stress
  • Le tabac et l’alcool
  • La pollution environnementale
  • Les additifs alimentaires et les substances toxiques présentes dans les produits du quotidien (savons, shampoings, cosmétiques, etc.).
  • La pilule contraceptive

Les risques liés à un excès d’œstrogènes

Les douleurs menstruelles ne sont pas l’unique conséquence liée à une trop forte production d’œstrogènes.

Ils peuvent aussi entraîner d’autres problèmes de santé que vous pourrez plus facilement détecter si vous avez conscience de ce trouble dans votre organisme :

  • Règles irrégulières
  • Maux de tête
  • Douleurs articulaires et musculaires
  • Troubles digestifs
  • Chute des cheveux
  • Peau sèche
  • Fatigue

Les aliments déconseillés

Pour traiter au mieux ce déséquilibre hormonal, vous devez alors éviter ou limiter au maximum les ingrédients suivants de votre régime alimentaire :

  • Le sucre et les boissons gazeuses : Le sucre n’apporte aucun bienfait à notre corps. Le sucre blanc va plus loin car il est nocif pour notre organisme, le déminéralisant et l’acidifiant de manière progressive.
    Vous devez donc l’éliminer totalement de votre régime alimentaire, et le substituer par de la stévia, du miel, des mélasses de fruits ou des céréales.
  • Le blé. De nos jours, le blé que nous consommons est très difficile à digérer pour de nombreuses personnes, qui ne s’en rendent parfois même pas compte.
    Vous pouvez donc le remplacer par de l’avoine, du sarrasin, du seigle ou de l’épeautre. Choisissez toujours ces céréales sous leur forme complète.
  • Le lait de vache. Les personnes qui ont un taux d’œstrogènes élevé souffrent souvent d’intolérance au lactose, sans même le savoir.
    Nous vous recommandons donc d’opter pour des boissons végétales à base d’avoine, d’amande ou de riz, et de remplacer votre fromage habituel par du fromage au lait de chèvre, ou de brebis.
    Le lait de soja n’est pas forcément plus sain que celui de vache, car il est souvent transgénique et riche en œstrogènes.
  • La viande rouge : consommée en excès, elle est dangereuse pour la santé. Mangez-en une fois tous les quinze jours, et accompagnez-la de légumes ou d’une salade.
  • Les stimulants comme le café, l’alcool ou les boissons à base de cola sont égalament totalement déconseillées.

Les bons suppléments

En plus d’éviter les aliments dont nous venons de vous parler, nous vous recommandons également de consommer quotidiennement les trois suppléments suivants.

Ils vous aideront en effet à supprimer l’excès d’œstrogènes dans votre corps, et à réguler votre système hormonal, ce qui vous produira un grand bien-être.

  • L’huile de lin : l’huile extraite en première pression à froid des graines de lin (ou linette) est riche en acides gras essentiels. Elle aide aussi à réguler les niveaux hormonaux, surtout quand la production d’œstrogènes est trop importante.
    C’est également un bon remède si vous souffrez d’une peau trop sèche. Prenez-en une cuillerée à soupe par jour (15 grammes), seule ou mélangée à d’autres aliments. Si la saveur ne vous plaît pas, vous pouvez aussi vous la procurer en capsules.
  • L’arbre au poivre (Vitex Agnus-Castus) : cette plante médicinale permet de traiter tous les types d’irrégularités menstruelles et peut également relancer l’ovulation des femmes dont l’absence de menstruations n’a pas trouvé d’explication scientifique.
    Prenez 200 mg de l’extrait de cette plante par jour, durant 3 à 4 mois au minimum. Vous verrez qu’elle est terriblement efficace.
  • La tavelure du pommier : cette racine d’origine andine est connue comme un super-aliment et un grand régulateur hormonal.
    Elle agit surtout sur la glande pituitaire et sur l’hypothalamus. Elle est très énergétique, ce qui est très efficace contre les personnes souffrant de fatigue chronique.
    Prenez-en entre 3 et 6 grammes par jour. Vous pouvez la trouver sous forme de capsules, ou vous pouvez la mélanger avec un peu d’eau, de jus ou de yaourt.
    Dans certains cas, elle peut provoquer un peu de nervosité. Si c’est le cas, réduisez la dose, et focalisez-vous sur les deux remèdes dont nous vous avons parlé précédemment.

Images de Tonino Donato, Esther Simpson et Food Loves Writing.



Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • Basalvilvazo Rodriguez, A., Flores Barboza, A., Soto Castañeda, G., & Valdes Vargas, A. (2009). Diagnostico y tratamiento de dismenorrea en el primer, segundo y tercer nivel de atencion. Guia de Practica Clinica.

  • Tonini, G. (2002). [Dysmenorrhea, endometriosis and premenstrual syndrome]. Dismenorrea, Endometriosi e Sindrome Premestruale. https://doi.org/10.1149/1.1348260

  • Shaw, S., Wyatt, K., Campbell, J., Ernst, E., & Thompson-Coon, J. (2018). Vitex agnus castus for premenstrual syndrome. Cochrane Database of Systematic Reviews. https://doi.org/10.1002/14651858.CD004632.pub2


Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.