Comment prévenir un accident vasculaire cérébral ?

Bien que l'ictus soit l'une des principales causes de décès chez les femmes, il est possible de le détecter à temps et d'agir en conséquence.
Comment prévenir un accident vasculaire cérébral ?

Dernière mise à jour : 11 mars, 2019

Dans 80% des cas, l’accident vasculaire cérébral (AVC) peut être détecté à temps : il est donc essentiel de reconnaître les signes qui annoncent un accident vasculaire à temps et d’apprendre comment éviter leur apparition.

Cette question peut paraître trop alarmante, mais les données médicales exposent bien la grave incidence des accidents vasculaires cérébraux dans le monde entier. Il s’agit en effet d’une des principales causes de décès  (et de handicap)  chez les femmes, d’où l’importance de la prévention.

Qu’est-ce qu’un accident vasculaire cérébral ?

Un AVC est l’interruption soudaine de la circulation sanguine dans une région spécifique de notre cerveau, ce qui entraîne irrémédiablement la mort de nos neurones.

Cette obstruction a plusieurs origines : elle peut être due à un bouchon important dans un vaisseau ou une artère cérébrale, ou à une hémorragie.

Il est vrai que certaines personnes ont une prédisposition génétique à souffrir d’un AVC, mais cela ne veut pas dire qu’elles vont forcément être touchées, car les accidents vasculaires cérébraux peuvent être évités et contrôlés.

Comment savoir si l’on fait un AVC ?

Il est fondamental de connaître les signaux d’alarme d’un AVC, et même si ceux-ci n’apparaissent que pendant quelques instants, il ne faut pas les négliger, car ils peuvent annoncer une attaque plus grave ensuite.

Soyez donc vigilant en cas de :

  • Fourmillement sur un côté du visage.
  • Difficultés à parler correctement (un signe d’ailleurs très facile à repérer) : Nous n’arrivons plus à nous faire comprendre pendant quelques instants.
  • Maux de tête soudain et d’origine inconnue, d’une intensité sans pareil.
  • Sensation de vertige, de déséquilibre : Le monde tourne autour de nous, nous perdons l’équilibre et nous pouvons même tomber.
  • Perte soudaine de la vision ou de la sensibilité : Il peut s’agir d’un phénomène très ponctuel qui dure à peine une minute, ou juste temporaire. Dans les deux cas, il faut agir, car il s’agit d’un signal caractéristique d’un accident vasculaire cérébral.

Nos conseils pour prévenir un AVC

Contrôlez votre tension artérielle

Tension et accident vasculaire cérébral.

L’ hypertension est un facteur de risque élevé de souffrir d’un accident vasculaire cérébral. Notre coeur doit redoubler d’efforts pour pomper le sang qui n’arrive pas parfois au cerveau en toute fluidité.

Il est ainsi important de contrôler quotidiennement votre tension. Cela ne coûte rien !

Surveillez vos niveaux de cholestérol

Le cholestérol est également un facteur important dans l’apparition d’un AVC. En effet, une plaque d’athérome se dépose alors sur nos artères et les endurcit, ce qui empêche le sang de circuler normalement et le cerveau d’être correctement alimenté.

Une simple analyse de sang nous permet de savoir si l’on doit traiter ou non son cholestérol.

Ne fumez pas !

Fumer et accident vasculaire cérébral.

Le tabac augmente fortement le risque de souffrir d’un AVC. Voilà pourquoi de plus en plus de jeunes sont frappés par un accident vasculaire cérébral.

Lorsque notre santé est en jeu, il vaut mieux traiter sa dépendance à la nicotine pour éviter que la cigarette ne nous consume un peu plus chaque jour.

Découvrez cet article : 9 raisons pour arrêter de fumer

Contrôlez votre poids

L’obésité est étroitement liée aux problèmes de cholestérol, d’hypertension, etc. Un mode de vie sédentaire et les maladies cardiovasculaires peuvent entraîner un accident vasculaire cérébral.

Surveillez donc votre poids et rappelez-vous : il suffit parfois de perdre 5 kilos pour se sentir beaucoup mieux.

Contrôlez votre taux de sucre

Accident vasculaire cérébral et sucre.

Lorsque l’on souffre de diabète, notre pancréas n’arrive plus à produire de l’insuline, ce qui affecte tous les vaisseaux sanguins de notre organisme.

Il s’agit donc d’un facteur de risque important de souffrir d’un AVC : voilà pourquoi il est essentiel de contrôler régulièrement son taux de sucre.

Tentez d’éliminer le stress

Souffrir de stress chronique diminue notre espérance de vie. Cet état d’esprit peut même mener à de graves crises hypertensives qui peuvent à leur tour entraîner un accident vasculaire cérébral.

Certaines personnes, incapables d’analyser leur niveau de stress ou d’anxiété et de considérer la nécessité de lâcher prise, succombent ainsi à un AVC.

Sachez relâcher la pression, car la santé est toujours bien plus importante.

Gardez une vision positive et détendue du quotidien

Stress et accident vasculaire cérébral.

Cultivez les émotions positives, et sachez gérer votre vie en établissant des priorités (et celle qui doit se trouver au-dessus de tout, c’est la santé, évidemment !).

Votre santé, celle de votre entourage et les moments de partage et de détente sont bien plus importants. Apprenez à observer posément le temps qui passe.

Un état d’esprit serein nous aide à réguler notre tension artérielle et à équilibrer notre système cardiovasculaire.

Stimulez votre esprit

Apprendre une nouvelle langue, lire, tenir un journal, faire des puzzles, des sudokus… Toutes ces activités aident à maintenir un cerveau éveillé, actif et agile, ainsi qu’à atténuer les conséquences d’un possible accident vasculaire cérébral.

En effet, nos neurones pourront créer de nouvelles connexions et être plus résistants face à un AVC. Plus il y a de connexions, moins il y aura de pertes dans notre cerveau.

Votre santé dépend de vous : apprendre à prévenir et à reconnaître les signaux d’alarme permet souvent d’éviter le pire.

Rappelez-vous : dans 80% des cas, l’accident vasculaire cérébral peut être détecté à temps.


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