12 variables psychologiques qui influent sur le cancer

Il est probable que nous ne les mettions pas en relation avec le cancer de prime abord dans notre esprit, mais le stress et les relations conflictuelles dans lesquelles nous sommes imbriquées peuvent être des facteurs déclencheurs de cette maladie.
12 variables psychologiques qui influent sur le cancer

Dernière mise à jour : 14 février, 2019

Le cancer est le résultat d’une croissance désordonnée et multiple des cellules de notre organisme.

Tandis que les cellules saines évoluent en se substituant entre elles d’une façon “programmée”, les cellules cancéreuses se divisent de manière aléatoire, spontanée et incontrôlée.

Cela est dû à l’altération du mécanisme qui est en charge de l’inhibition de la reproduction cellulaire. Les caractéristiques principales des cellules cancéreuses sont les suivantes :

  • Elles évoluent trop rapidement.
  • Elles ne peuvent pas s’organiser entre elles.
  • Enfin, elles sont incapables de s’auto-réguler.

Elles n’obéissent donc à aucun patron. Les masses de tissus qu’elles forment ne ressemblent dès lors pas aux tissus sains. Nous les appelons alors des néoplasies.

Les différents types de tumeurs

Les tumeurs bénignes ont pour effet de comprimer les tissus qui les entourent. Elles ne pénètrent néanmoins pas en leur sein.

Il peut dès lors être nécessaire, à ce stade, de les retirer par l’intermédiaire d’une intervention chirurgicale. L’objectif est qu’elles ne causent pas d’anomalies fonctionnelles ou structurelles.

De leur côté, les tumeurs malignes pénètrent dans les tissus adjacents et se développent à l’intérieur de notre organisme.

Elles peuvent alors passer par notre flux sanguin ou nos canaux lymphatiques.

Les tumeurs malignes peuvent par ailleurs se regrouper en 4 grandes familles :

  • Les carcinomes. Ce sont les tumeurs qui se forment à partir des cellules qui recouvrent la surface de la peau, des intestins, de la membrane des tractus respiratoire, urinaire et gastro-intestinal. Ce sont les plus fréquentes.
  • Les sarcomes. Elles proviennent de zones bien plus profondes, comme le cartilage des os ou les muscles.
  • Les lymphomes. Ces tumeurs se forment dans le tissu lymphatique (cou, aisselles et aine).
  • Les leucémies. Ce sont les tumeurs qui touchent le système sanguin.

Les variables psychologiques qui influent négativement sur le cancer

le cancer

Les premières références qui ont mis en lien le cancer et des facteurs psychosociaux sont apparues au XXème siècle, et sont à mettre au crédit du Dr Snow, un médecin londonien qui a analysé plus de 250 dossiers cliniques à l’Hôpital du Cancer de Londres.

Au moins 156 des patients étudiés souffraient de problèmes affectifs dus à la disparition d’un de leurs proches.

Avec les avancées de la science moderne, nous savons désormais que certains facteurs multiplient les risques de souffrir d’un cancer, tout en diminuant les chances d’y survivre, parmi lesquels on retrouve certains comportements et états psychologiques.

Parmi ces comportements et ces états psychologiques qui peuvent déclencher un cancer, il faut faire une distinction entre ceux qui ont un effet direct, comme le stress, et ceux qui ont un effet indirect, comme le tabac, l’alcool, le régime alimentaire, les cancérigènes occupationnels et la vie sexuelle.

Le stress

De nombreuses recherches scientifiques dénoncent le stress comme l’un des principaux déclencheurs des processus cancérigènes qui se manifestent chez l’être humain.

Concrètement, la perte d’un être cher, l’hospitalisation et les maladies de nos proches nous affectent physiquement, tout comme les problèmes de santé personnels et le chômage.

Ce sont des situations qui facilitent la déstabilisation de notre état mental et qui favorisent l’apparition d’un cancer.

La consommation de tabac et d’alcool, le régime alimentaire, les cancérigènes occupationnels et la vie sexuelle inadaptée

Tous ces facteurs sont des déclencheurs potentiels d’un cancer. Le comportement cancérigène le moins connu est peut-être celui qui est lié à la vie sexuelle inadaptée.

Nous voulons parler ici des relations sexuelles sans protection, par exemple.

le cancer

Parmi les variables qui influent sur le développement d’un cancer, il en existe qui exercent des effets directs sur son déclenchement (désespoir, dépression), tandis que d’autres agissent de manière plus indirecte (un diagnostic tardif, le non-respect d’un traitement médicamenteux ou une certaine détresse sociale).

Le désespoir, la dépression et la vulnérabilité

Selon de nombreuses études, les personnes hautement coopératives, défensives, extrêmement impatientes et incapables d’exprimer correctement leurs émotions sont plus à même de connaître un épisode cancéreux sévère.

Concrètement, l’inhibition, la répression et la négation des sentiments comme la colère provoquent un environnement propice au développement d’une maladie que l’on essaye pourtant de traiter.

L’incapacité ou la difficulté à faire face, de manière active, à des situations de stress, de vulnérabilité, de dépression et de désespoir constitue un terrain hostile à la guérison complète d’un cancer.

De plus, et toujours selon les études dont nous vous avons parlé tout au long de cet article, la combinaison la plus dangereuse pour la guérison d’un cancer est celle qui associe du stress à une personnalité dite de type 1.

Ce patron de personnalité se caractérise par un fort taux de dépendance envers quelqu’un ou quelque chose, ainsi que par une inhibition qui empêche la formation d’une intimité émotionnelle avec les personnes en question.

Cela serait dû à une augmentation des niveaux de cortisol, une substance qui favorise l’immunosuppression et qui prépare le terrain propice au développement des tumeurs.

La détection tardive, le non-respect d’un traitement médicamenteux et la détresse sociale

La détection tardive d’un cancer et le non-respect d’un traitement médicamenteux prescrit sont deux facteurs qui influent de manière très négative l’évolution d’un cancer.

Le manque de soutien social et émotionnel, qui entraîne une profonde détresse chez la personne qui en souffre, réduit ses chances de survie face à la maladie.

Quelles variables psychologiques peuvent nous protéger face au cancer ?

Maintenant que nous avons vu les facteurs qui peuvent nous être préjudiciables, il est important de s’interroger sur ceux qui peuvent nous permettre de prévenir l’apparition et de freiner le développement d’un cancer.

Parmi les comportements qui peuvent vous aider, nous avons sélectionné les suivants :

  • Adopter des stratégies d’affrontement des difficultés de la vie nous aide à développer notre estime de soi, à réduire la dépression et à garantir la diminution de la cortisol, une hormone associée au stress.
  • Suivre un style de vie équilibré, qui nous aide à nous éloigner du stress, et donc à ne pas produire de cortisol.
  • Travailler pour nous permettre d’avoir un fort degré d’autonomie. En d’autres termes, mieux vaut ne pas dépendre de quelqu’un pour être heureux et ne compter que sur nous-mêmes.
  • Établir de bonnes relations sociales avec les personnes qui nous entourent.
  • Arrêter de fumer, de boire de l’alcool et de nous exposer à des cancérigènes, ainsi qu’au soleil.
  • Consommer des aliments riches en fibres et suivre un régime alimentaire sain et équilibré.
  • Marcher et faire de l’exercice quotidiennement, car cela nous aide à maintenir notre corps et notre esprit actifs.

Nous espérons que toutes les informations contenues dans cet article vont vous aider et que nous pourrons bientôt vous apporter d’autres éléments pour affronter le cancer, à la lumière des découvertes qui sont réalisées tous les jours dans ce domaine.



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