7 choses que vous devez savoir sur le syndrome de l'ovaire polykystique

7 choses que vous devez savoir sur le syndrome de l'ovaire polykystique

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Le syndrome de l’ovaire polykystique se produit à cause d’un déséquilibre hormonal et, bien qu’il puisse augmenter le risque de développer d’autres maladies, si l’on suit un contrôle adapté il n’a pas de raison d’être dangereux.

Le syndrome de l’ovaire polykystique (SOP) est une pathologie féminine qui se produit par le déséquilibre des hormones sexuelles.

Les ovaires commencent à fabriquer plus d’androgènes que d’œstrogènes et de progestérone, ce qui interfère dans le développement et la libération de l’ovule pendant le cycle menstruel.

En conséquence, la fertilité de la femme est compromise et des petites poches de liquides, connues sous le nom de kystes, se développent. 

Comme cela altère le processus d’ovulation, il est fréquent de présenter des menstruations irrégulières, de l’inflammation et d’autres symptômes qui affectent la qualité de vie.

Ils apparaissent en général pendant l’adolescence, bien qu’ils soient également fréquents chez les femmes plus âgées.

S’ils sont asymptomatiques au début, avec le temps des réactions notoires doivent être prises en charge par un professionnel.

A cause des conséquences qu’impliquent des changements hormonaux, il est primordial que toutes les femmes soient au courant de cette maladie, en apprenant à l’identifier et en brisant certains mythes à ce sujet.

Ci-dessous nous souhaitons partager 7 informations importantes pour mieux comprendre cette maladie.

1. Qu’est-ce que le syndrome de l’ovaire polykystique ?

Le syndrome de l’ovaire polykystique est une maladie au cours de laquelle les hormones sexuelles souffrent d’un fort déséquilibre ainsi que la santé reproductrice de la femme.

Il se caractérise par la formation de petits kystes ou follicules qui, en général, s’accompagnent d’un épaississement de la paroi externe des ovaires.

2. Quels sont les symptômes du SOP ?

Tout comme cela arrive avec d’autres maladies, au début elle ne provoque en général pas de fortes réactions qui facilitent sa détection.

Cependant, plus on avance dans la maladie, plus des irrégularités se forment. Il devient dès lors plus aisé de lever les doutes quant à sa présence.

Parmi ses symptômes on trouve :

  • Absence des règles, après avoir eu une ou plusieurs périodes normales pendant la puberté.
  • Irrégularités dans la menstruation.
  • Saignements anormaux.
  • Croissance excessive des poils.
  • Acné chronique sur le visage et le dos.
  • Changements de la texture de la peau.
  • Taches cutanées.
  • Difficultés à tomber enceinte ou infertilité.
  • Prise de poids.
  • Perte excessive de cheveux.
  • Voix plus grave.
  • Changement de taille des seins.

3. Quelles sont les causes du SOP ?

Le syndrome de l'ovaire polykystique

Cette maladie est liée aux changements hormonaux qui interfèrent dans la libération des ovules par les ovaires.

Cela est souvent lié à des facteurs génétiques, bien qu’ils ont déjà été associés à des conditions externes comme la pollution et l’alimentation.

Les hormones les plus affectées sont :

  • Les œstrogènes.
  • La progestérone.
  • Les androgènes.

4. En souffrir augmente le risque de cancer de l’ovaire

Si les kystes développés par les femmes à cause de ce problèmes sont souvent bénins, leur présence et les altérations hormonales sont liées à l’augmentation du risque de cancer de l’ovaire.

L’endomètre souffre d’un déséquilibre qui l’empêche de desquamer et qui génère, avec le temps, des changements dans son activité cellulaire.

5. Il augmente également le risque de souffrir de syndrome métabolique

Les déséquilibres dans l’activité des hormones sexuelles peuvent interférer directement dans les processus métaboliques et, en conséquence, ils génèrent souvent certains trouble de la santé.

Parmi ces maladies on retrouve :

  • Forte pression artérielle.
  • Hypocholestérolémie.
  • Obesité.
  • Diabète.
  • Triglycérides élevés.

6. Il ne cause pas toujours l’infertilité

S’il est certain qu’il engendre chez certaines femmes l’infertilité, tous les cas ne présentent pas cette réaction du fait des difficultés à avoir une ovulation normale.

A la différence des femmes qui ovulent bien, les patients souffrant du syndrome de l’ovaire polykystique ont une ovulation imprévisible et donc moins d’opportunités pour tomber enceintes.

Toutefois, avec un traitement adapté et opportun, on peut favoriser l’ovulation pour augmenter les probabilités de tomber enceinte.

7. Il n’est pas toujours nécessaire d’extraire les kystes

La majorité des femmes diagnostiquées avec cette maladie pensent qu’elles devront se soumettre à une chirurgie pour extraire les kystes des ovaires.

Toutefois, leur présence n’implique par toujours que ce type d’intervention soit nécessaire, car la majorité ne grossit pas, ovulent ou guérissent.

Les follicules donnent très souvent une image échographique en “collier de perles” qui, même si cela paraît alarmant, ne représente aucun danger.

Bien qu’il est évident que cela va influer sur l’activité hormonale et menstruelle, on peut le maintenir sous contrôle avec d’autres types de traitement.

Le contrôle de cette maladie peut varier chez les patients, en fonction de la gravité et de l’impact du déséquilibre hormonal.

Face à ce diagnostic, on doit maintenir des consultations médicales régulières pour éviter les complications.



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  • Síndrome de ovario poliquístico. Office of Women’s Health.
    https://espanol.womenshealth.gov/a-z-topics/polycystic-ovary-syndrome
  • Polycystic ovarian syndrome: an evidence-based approach to evaluation and management of diabetes and cardiovascular risks for today’s clinician. Lorenz, L. B. y Wild, R. A. Clinical Obstetrics and Gynecology. (2007). 50, 226–243.
  • Diagnosis of polycystic ovary syndrome. Clinical Obstetrics and Gynecology, Trivax, B. y Azziz, R. (2007) 50(1), 168–177.

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