5 types d'autorisation à vous donner quand on vous traite mal

Si la personne qui nous traite mal appartient à notre cercle le plus proche, il faut lui faire comprendre que si elle ne change pas d'attitude, on devra s'en éloigner pour ne pas affecter son bien-être.
5 types d'autorisation à vous donner quand on vous traite mal
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par la psychologue Valeria Sabater.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Quand quelqu’un nous traite mal, nous avons trois options : réagir avec intelligence, nous laisser accabler ou réagir avec agressivité. 

Ce n’est pas facile de gérer ces situations à forte intensité émotionnelle, où des zones très concrètes de notre cerveau s’activent. Nous vous donnerons ci-dessous 5 types d’autorisation à vous donner quand on vous traite mal.

Quand on nous traite sans respect ou même de façon menaçante, les zones du cortex préfrontal, l’amygdale, le cortex cingulaire antérieur et insulaire prennent le contrôle.

Ces régions du cerveau sont liées à l’instinct de survie et ce sont elles qui nous font souvent réagir avec agressivité ou avec un comportement de fuite.

Cela vaut la peine d’apprendre à gérer ces situations via l’intelligence émotionnelle. De cette manière, ce n’est ni la peur, ni la colère qui nous contrôleront.

1. Je me donne l’autorisation de me souvenir qui je suis et ce que je vaux

Quand quelqu’un nous traite mal, il franchit les limites de l’acceptable. Il porte atteinte à notre estime de nous-même à travers le mépris, les mots agressifs, l’humiliation et même la trahison.

  • Quand nous traversons ces situations, nous nous sentons agressés, car on attaque ce que nous avons eu tant de mal à construire : notre estime de nous-même, notre intégrité personnelle.
  • Si quelqu’un nous dit “tu ne vaux rien” la dernière chose à faire, c’est de monter sur ses grands chevaux.

La première chose à faire est de ne pas prendre comme des réalités les évaluations des autres. Il faut se souvenir, tout en modérant nos ardeurs, de ce que nous sommes, de ce que nous représentons pour nous-même et pour beaucoup d’autres personnes.

Ce que quelqu’un dit de nous ne nous définit pas. Mieux vaut rationaliser un peu ces agressions, tout en gardant l’équilibre.

2. Je me donne l’autorisation de mettre des limites à ton agression

Autorisation d'être libre.

Visualisez l’image suivante : autour de vous, un cercle doré flotte. C’est ce qui vous permet de vous maintenir “à flots” dans votre famille, dans votre travail etc.

  • C’est votre pain quotidien, la force qui vous ouvre le chemin. Mais un beau jour, quelqu’un s’en approche trop près.
  • Derrière lui, il porte une aiguille pointue qui se dirige vers votre bouée pour la percer et la faire couler.

Ensuite, vous commencez à vous rendre compte que vous coulez. 

Ne laissez pas cela survenir : vous avez le droit d’empêcher cela, de vous défendre, de mettre des limites entre ce que vous permettez et ce que vous ne permettez pas.

C’est un principe de santé mental : si quelque chose ou quelqu’un vous gêne, réagissez !

Ne laissez personne s’approcher assez près pour vous faire du mal.

3. Je me donne l’autorisation de parler avec assertion

Quand quelqu’un nous traite mal, les émotions prennent le contrôle et nous font souvent réagir avec crainte ou colère.

Ces deux aspects contrôlent complètement nos zones rationnelles et nous empêchent de parler avec courage et discernement.

  • Tout d’abord, il est nécessaire de conserver son calme. Il n’y a qu’ainsi que nous pourrons parler avec assertion.
  • Imaginez un palais, une salle blanche avec des fenêtres ouvertes, par lesquelles entre une lumière agréable. Entrez-y et respirez. Rien de ce que disent ou font les autres ne doit vous faire oublier ce que vous valez et qui vous êtes.

Une fois que vous percevez que vous avez atteint le calme, parlez. Agissez avec assertion signifie être capable de parler avec respect mais avec fermeté, en exprimant clairement ce que nous permettons ou pas.

Parlez sans peur, défendez-vous.

4. Laissez de côté qui vous traite mal

Qui vous traite mal ne mérite pas votre temps, ni votre préoccupation. Il y a des personnes qui sont spécialistes pour créer des problèmes, pour propager leur mauvaise humeur et leur mépris chez celles qui ne le méritent pas.

  • À présent, nous sommes conscients que ces personnes sont celles qui sont très proches de nous : des collègues de travail, des proches familiaux et même un conjoint.
  • Autre règle de santé mentale essentielle : se souvenir que qui vous traite mal ne vous respecte pas, ne ressent pas d’empathie pour vous et n’écoute pas vos émotions.
  • Vivre dans cette dynamique tendue et destructive n’est pas bon du tout.
  • Il est nécessaire d’y réfléchir et de prendre un décision : dire clairement que nous ne pouvons pas permettre ces comportements. Et également prévenir que si cela continue, nous devrons prendre nos distances.

Votre santé émotionnelle est la priorité.

5. Donnez-vous la permission de guérir votre blessure et d’être encore plus fort

Une autorisation pour avancer.

Ceux qui nous font le plus de mal dans ces situations sont les personnes qui sont le plus proches de nous, qui sont dans notre cœur. Un conjoint, un frère, une sœur, une mère, un père.

Quand quelqu’un de significatif franchit la limite du respectable et de l’acceptable beaucoup de choses se brisent en nous.

  • Parfois, cela ne suffit pas de prendre ses distances. L’empreinte de la déception est là et nous devons la guérir.
  • Donnez-vous du temps, l’autorisation de faire ce que vous aimez. Vous avez besoin de moments pour vous, pour faire ce qui peut vous soulager : se promener, écrire, peindre, voyager, voir vos amis.

On peut trouver de la consolation et un refuge dans beaucoup de choses, mais la meilleure manière de guérir ses blessures, c’est de s’entourer de personnes qui nous aiment vraiment et qui méritent aussi d’être aimées. 

Tout comme il y a des personnes capables d’amener des tristesses et des jours gris, il y en a qui les égaient. Cherchez-les.


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