Je suis cette femme qui n'a rien besoin de démontrer

Il arrive un moment où nous n'avons plus rien à démontrer. Ceux qui nous aiment acceptent nos qualités et nos défauts, et ne mettent plus de bâtons dans les roues de notre bonheur.
Je suis cette femme qui n'a rien besoin de démontrer
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par la psychologue Valeria Sabater.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Vous aussi êtes cette femme courageuse, énergique, tranquille. Une femme qui n’a plus besoin de rien démontrer à personne, car elle sait qui elle est.

Car elle sait exactement ce qu’elle vaut.

Comme on le dit, les personnes nobles arrivent dans ce monde pour “être” et pour “laisser être”. Elles le font sans se perdre elles-mêmes dans les autres, et en les laissant être libres de leurs chemins, de leurs essences et de leurs libertés.

Arriver à être ce que l’on ressent véritablement, sans pressions extérieures, sans peur des critiques est quelque chose de difficile à atteindre.

Aujourd’hui, dans cet article, nous vous invitons à réfléchir à cela et, si vous ne l’avez pas encore fait, à vous rapprocher de cette liberté personnelle.

C’est un pas en avant qui mérite d’être fait, qui vous offrira des ailes et de merveilleux bonheurs.

Je sais qui je suis, je sais ce que je veux. Je n’ai rien besoin de démontrer

Combien de fois avez-vous pleuré en silence à cause de vos renoncements. Ou de vos déceptions vécues aux côtés de personnes qui vous faisaient du mal. Ou celles qui vous disaient qu’elles vous aimaient, que vous étiez tout pour elles ?

  • La famille ou nos conjoints ne peuvent pas nous faire du mal au point de nous embarquer dans des situations extrêmes qui nous mettent le couteau sous la gorge.

Les chantages émotionnels, les reproches ou l’obligation de leur plaire nous éloigne de notre propre être. Cela brise notre auto-estime.

  • Quand notre auto-estime s’effiloche, nous perdons tout. C’est comme perdre l’horizon, comme cesser de voir la lumière du jour qui nous permet de nous reconnaître nous-même. Celle qui nous permet de nous rappeler ce qui nous plaît et nos valeurs.

Au moment où nous nous disons “ça suffit” à nous-même, surgit alors cette tranquillité d’esprit qui nous permet de nous recentrer. De retrouver l’équilibre.

D’offrir de l’amour sans rien recevoir, d’esquisser un sourire quand nous ressentons de la douleur. De feindre que nous sommes comme les autres veulent que nous soyons alors qu’en réalité, nous sommes tout l’inverse.

Femme-rousse

Nous vous recommandons aussi de lire :

La joie d’être femme après 40 ans

Aime-moi pour la femme que je suis, c’est la seule chose que je te demande

En effet, si nous pouvions définir l’amour d’une certaine manière, ce serait ainsi : c’est la recherche d’une connexion émotionnelle avec l’autre personne sans pour autant arrêter d’être soi-même.

C’est construire une relation qui nous offre de la sécurité, du bonheur et de l’épanouissement personnel.

  • L’amour ne doit jamais nous obliger à démontrer quelque chose que nous ne sommes pas. Si on vous sollicite, que l’on vous demande chaque désir, que vous vous ajustiez à ce modèle de “femme” que l’autre a dans la tête, alors la relation n’est ni sincère ni saine.
  • Le compagnon authentique et mature nous aime pour ce que nous sommes et renforce nos valeurs, nos rêves et nos pensées. Il n’y a pas de violation, mais un espace commun de respect et d’épanouissement.

Si on ne vous aime comme vous êtes, pour vos opinions, pour vos qualités et pour vos défauts, alors vous devrez prendre une décision radicale.

illustration et femme

Je suis la maîtresse de mes journées et de mes désirs

Il est possible que, pendant longtemps, vous ayez vécu au service des désirs, des caprices et des volontés des autres, ce qui vous a complètement éloignée de votre essence.

Même s’il est clair qu’aucun d’entre nous ne peut être vraiment libre, nous avons tous le droit de profiter d’une paix intérieure.

  • Il arrive toujours un moment dans notre vie où nous prenons enfin conscience de ce qui est important.

Nous sommes fatiguées de nous ajuster continuellement. De dire oui quand nous voulons dire non, de rallonger un peu plus les choses pour voir si elles vont s’améliorer.

Finalement, il arrive un jour où tout simplement, nous nous fatiguons. C’est alors que le moteur du changement débute et nous nous disons à nous-même : “Assez de montrer quelque chose que je ne suis pas”.

  • Je ne vais plus faire preuve de complaisance quand quelqu’un fait quelque chose qui ne me plaît pas. Je ne vais plus me taire quand quelqu’un me met en colère ou me fait du mal.
  • Ne plus feindre pour faire croire que tout le monde me plaît seulement pour faire comme tout le monde.
  • Je ne vais plus essayer d’être la femme parfaite, l’épouse parfaite ou la mère parfaite. J’ai le droit de dire “Aujourd’hui, je n’en peux plus”, “Aujourd’hui, je vais prendre une journée pour moi-même”, “Aujourd’hui, j’ai besoin que tu me soutiennes comme je l’ai toujours fait avec toi”.
  • Il n’y aura plus de faux-semblant, faire semblant d’être joyeuse alors que je ressens de la tristesse.

Conclusion

J’ai le droit de guérir, de prendre mes démons dans mes bras pour les comprendre, et d’en sortir renforcée. J’ai le droit de changer de peau quand je pense que c’est nécessaire pour mon bien-être. 

Vous êtes dans l’obligation de vous guérir en tant que femme pour être vous-même. Pour être sans attaches, sans l’obligation ni le devoir de rendre heureux tous les autres alors que vous ne l’êtes pas vous-même.

La femme que vous êtes peux et dois dire stop. Vous méritez vos espaces personnels et cette liberté grâce à laquelle vous atteignez vos propres rêves.


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • Bravo, R. M. R. (2010). La construcción histórica del sujeto femenino y su autonomía: contribuciones para un análisis. Santiago, (121), 19-41.
  • Matud, M. P. (2004). Autoestima en la mujer: un análisis de su relevancia en la salud. Avances en psicología latinoamericana, 22(1), 129-140.
  • Paredes, H. B. (2017). Autoestima base de la salud mental en la mujer. Boletín Científico de la Escuela Superior Atotonilco de Tula, 4(8).

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.