Prévention et traitements de l'ostéoporose chez la femme

Quels sont les facteurs de risques qui peuvent entraîner l'ostéoporose, et comment la traiter, plus particulièrement chez la femme ?
Prévention et traitements de l'ostéoporose chez la femme
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par la psychologue Valeria Sabater.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Comme vous le savez déjà, l’ostéoporose est une pathologie qui affecte le plus souvent les femmes.

Il s’agit d’une maladie chronique qui diminue la masse osseuse, rendant les os plus fragiles, les soumettant à un risque de déformation et provoquant une forte douleur au quotidien.

Malheureusement, pour le moment, il n’existe pas de solutions efficaces contre cette maladie.

En revanche, grâce à la série de conseils que nous allons vous donner, vous allez pouvoir fortement réduire son impact, et améliorer votre qualité de vie.

Quels sont les facteurs de risque qui peuvent entraîner l’ostéoporose ?

Comme vous le savez, les os sont formés par des tissus vivants, autrement dit des structures qui évoluent avec le temps depuis notre naissance, acquérant densité et force au fur et à mesure que nous grandissons.

Notre croissance s’effectue durant notre enfance et adolescence, jusqu’à l’âge de 20 ans environs, où nous atteignons généralement notre pic le plus élevé de masse osseuse.

Tout cela signifie que le développement d’une personne est essentiel pour pouvoir acquérir une ossature plus ferme, saine et résistante au fil des années.

Notre alimentation et nos habitudes de vie sont donc deux facteurs primordiaux car ils nous permettent d’acquérir un bonne masse osseuse.

Cependant, nous souffrons parfois de carences en calcium, en fluor ou en vitamine D.

C’est pourquoi, nous allons maintenant analyser les facteurs qui déterminent la survenance de l’ostéoporose.

1. Les facteurs de risque qui échappent à notre contrôle 

  • Le sexe : cela peut paraître injuste mais la nature, la génétique et les hormones des femmes sont des facteurs qui vont les exposer davantage à souffrir de cette maladie que les hommes.
    À long terme, elle devient généralement chronique, ce qui peut être assez compliqué à gérer au quotidien.
  • L’âge : Au fur et à mesure que nous vieillissons, nous avons inévitablement plus de risques de développer de l’ostéoporose.
  • La génétique : Si un membre de votre famille comme par exemple votre mère ou votre grand-mère souffre d’ostéoporose, vous avez plus de risques d’en souffrir. Il vaut la peine de le prendre en compte afin de freiner sa progression en prenant certaines mesures.
  • La ménopause : les changements hormonaux qu’occasionnent la ménopause entraînent davantage de risques de souffrir d’ostéoporose. Faites surtout très attention si vous avez été ménopausée avant 45 ans.
  • La constitution physique : si vous êtes assez fine et mince, vous avez plus de risques de souffrir d’ostéoporose.

2. Les facteurs de risque que nous pouvons contrôler 

  • Nous devons tous faire très attention à nos niveaux niveaux de calcium et de vitamine D.
  • Évitez de consommer de l’alcool, ainsi que des boissons sucrées ou gazeuses. Ces sodas que vous aimez tant sont hautement décalcifiants.
  • Vous fumez ? Commencez dès aujourd’hui à vous débarrasser de cette mauvaise habitude.
  • Faites attention aux troubles alimentaires, comme l’anorexie par exemple. Si vous en souffrez durant des périodes assez longues, vos os vont très certainement s’abîmer.
  • Avoir des faibles niveaux d’oestrogènes ou de testostérone facilite l’apparition de l’ostéoporose. Les dysfonctionnements de la thyroïde provoquent également une diminution de la masse osseuse.
  • Les médicaments utilisés pour traiter les inflammations, et notamment ceux du type corticostéroïdes, qui sont pris durant de longues périodes, peuvent causer de nombreux problèmes.
    Ils réduisent l’absorption de calcium par le corps, et causent donc l’ostéoporose, comme c’est le cas des médicaments pour traiter l’acidité stomacale par exemple.

Comment pouvez-vous traiter l’ostéoporose ?

Tout d’abord, nous vous rappelons que l’ostéoporose ne se guérit pas, mais elle se traite. Vous devez toujours respecter le traitement prescrit par votre médecin.

Il est important de savoir que, dès le diagnostic de cette maladie, votre vie va changer. Mais, grâce à votre force de volonté, et à quelques petits changements dans votre quotidien, vous pourrez jouir d’une excellente qualité de vie.

Ne prenez pas seulement des médicaments pour lutter contre la douleur. Mettez ces quelques conseils simples en pratique, et profitez de la vie et de votre bien-être !

Nos conseils :

1. La natation. Vous le savez déjà, une trop forte sédentarisation influe grandement sur la perte de densité osseuse. Si l’on vient de vous diagnostiquer cette maladie, ne vous terrez pas chez vous sans bouger.
Le fait de faire de la natation, trois fois par semaine, va améliorer votre situation. Cela évitera la perte de masse osseuse. Vous vous sentirez plus dynamique, plus mobile et vous ressentirez moins de douleurs.

2. Le magnésium et la vitamine D : vous pouvez avoir recours à des suppléments vendus en pharmacie, ou vous pouvez en parler avec votre médecin pour qu’il vous conseille.
N’oubliez pas d’inclure dans votre régime alimentaire des épinards, des graines de courge, du riz complet, du poisson, de l’avocat, du yaourt à la grecque nature, de la banane, des figues séchées, du chocolat amer, etc.

3. Les infusions de prêle et de pissenlit : elles sont simplement merveilleuses, car elles vont vous permettre de couvrir les déficiences en silicium dont vous pouvez souffrir. Si vous consommez ces infusions quotidiennement, vus synthétiserez bien mieux le calcium.

4. Les cerises et le citron : ces deux fruits sont indispensables à votre régime alimentaire. Les cerises peuvent être un peu difficiles à trouver, mais n’hésitez en aucun cas à consommer un verre de jus de citron par jour, car il est riche en calcium et en vitamine C. Cela aidera votre corps à mener à bien la calcification des os.

Allez-vous commencer dès aujourd’hui à mettre tous ces conseils en pratique ?


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • Sözen T, Özışık L, Başaran NÇ. An overview and management of osteoporosis. Eur J Rheumatol. 2017;4(1):46-56. doi:10.5152/eurjrheum.2016.048
  • Stewart TL, Ralston SH. Role of genetic factors in the pathogenesis of osteoporosis. J Endocrinol. 2000;166(2):235-245. doi:10.1677/joe.0.1660235
  • Wardlaw GM. Putting body weight and osteoporosis into perspective. Am J Clin Nutr. 1996;63(3 Suppl):433S-436S. doi:10.1093/ajcn/63.3.433
  • Kling, J. M., Clarke, B. L., & Sandhu, N. P. (2014). Osteoporosis prevention, screening, and treatment: a review. Journal of women’s health (2002), 23(7), 563–572. https://doi.org/10.1089/jwh.2013.4611
  • Yoon, V., Maalouf, N.M. & Sakhaee, K. The effects of smoking on bone metabolism. Osteoporos Int 23, 2081–2092 (2012). https://doi.org/10.1007/s00198-012-1940-y
  • Weitzmann, M. N., & Pacifici, R. (2006). Estrogen deficiency and bone loss: an inflammatory tale. The Journal of clinical investigation, 116(5), 1186–1194. https://doi.org/10.1172/JCI28550
  • Briot, K., & Roux, C. (2015). Glucocorticoid-induced osteoporosis. RMD open, 1(1), e000014. https://doi.org/10.1136/rmdopen-2014-000014
  • J. A. Todd, R. J. Robinson. 2003. Osteoporosis and exercise. Postgraduate Medicine Journal. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1742726/pdf/v079p00320.pdf
  • Yanlin Su; Zhe Chen. 2020. Swimming as Treatment for Osteoporosis: A Systematic Review and Meta-analysis. BioMed Research International. https://www.hindawi.com/journals/bmri/2020/6210201/
  • Castiglioni, S., Cazzaniga, A., Albisetti, W., & Maier, J. A. (2013). Magnesium and osteoporosis: current state of knowledge and future research directions. Nutrients, 5(8), 3022–3033. https://doi.org/10.3390/nu5083022
  • Wirngo, F. E., Lambert, M. N., & Jeppesen, P. B. (2016). The Physiological Effects of Dandelion (Taraxacum Officinale) in Type 2 Diabetes. The review of diabetic studies : RDS, 13(2-3), 113–131. https://doi.org/10.1900/RDS.2016.13.113

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.