5 choses à savoir sur les myomes utérins

Le traitement varie en fonction de la taille du myome. Une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour l'éliminer. Sinon, une médication adaptée et des contrôles périodiques suffisent.
5 choses à savoir sur les myomes utérins

Dernière mise à jour : 23 août, 2019

Selon la Société Espagnole de Gynécologie et d’Obstétrique, presque 70% des femmes peuvent développer des myomes utérins à un moment de leur vie.

La première chose à savoir, c’est que seulement 0,5% de ces myomes peuvent se transformer en cancer.

Cependant, les gênes et les problèmes qu’ils peuvent provoquer sont importants. Nous devons ainsi en tenir compte.

Cela nous oblige notamment à faire des check-up périodiques chez le gynécologue.

Les myomes utérins sont également connus sous le nom de léiomyome ou fibromyomes. Ce sont les tumeurs les plus fréquentes chez les femmes.

Nous allons partager avec vous 5 données clés pour que vous connaissiez tous leurs symptômes. Mais aussi leur origine et les possibles séquelles qu’ils peuvent provoquer.

Nous sommes certains que cette information vous intéressera.

1. Myomes utérins : qu’est-ce que c’est ? Pourquoi apparaissent-ils ?

Beaucoup de femmes se plaignent de la même chose : elles ont une vie saine, prennent soin de leur vie sexuelle, font des tests gynécologiques réguliers. Pourtant, elles reçoivent un jour le diagnostic d’un myome utérin.

Les myomes peuvent être nombreux.

Pourquoi cela arrive-t-il ? Aujourd’hui, on ne sait pas vraiment pourquoi ces myomes apparaissent.

On pense, par exemple, que la génétique a une incidence sur leur apparition. Cependant, on sait de source sûre comment ils apparaissent et se développent.

L’utérus a plusieurs couches, dont une qui se nomme le myomètre.

Les hormones féminines comme les œstrogènes et la progestérone stimulent la croissance de petites grosseurs dans le myomètre. Petit à petit, elles peuvent se transformer en myome.

Les myomes utérins peuvent se diviser en trois groupes : ils sont sous-séreux lorsqu’ils sont situés sur la superficie de l’utérus. Ils sont intra-muraux quand ils s’insèrent dans la paroi utérine. Et enfin sous-muqueux quand ils se situent à l’intérieur de la propre cavité de l’organe.

Les myomes sous-séreux n’ont presque pas de symptômes.

Cependant, les intra-muraux et les sous-muqueux affectent l’endomètre. Cela au point de provoquer des saignements, des douleurs et même, dans les cas les plus extrêmes, de l’infertilité.

Les myomes utérins font que  la circulation sanguine n’arrive pas correctement jusqu’à l’utérus. Cela provoque des douleurs intenses voire même des avortements spontanés.

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2. Qui a le plus de risques de souffrir de myomes utérins ?

Les médecins nous disent qu’en général, ils apparaissent entre 35 et 55 ans, les plus fréquents étant entre 45 et 55 ans.

Ce type de tumeurs bénignes apparaît surtout pendant la période fertile des femmes. Il est fréquent que, si nos mères en ont souffert, nous en ayons aussi.

Le risque d’en souffrir est plus élevé si nous souffrons de surpoids et si nous n’avons jamais été enceintes.

3. Les symptômes

Il est nécessaire de savoir que presque 30% des femmes n’ont pas de symptômes.

Seuls les tests médicaux réguliers chez le gynécologue peuvent nous avertir de la présence de ces myomes utérins.

douleurs symptomatiques des myomes

Voyons quels sont les symptômes les plus évidents que la plupart des femmes ressentent :

  • Les saignements menstruels abondants.
  • Des saignements en dehors des règles.
  • Des règles plus longues.
  • De l’anémie ferriprive.
  • Des gonflements et de la fatigue.
  • La prise de poids.
  • Des douleurs pendant les relations sexuelles.
  • Le besoin d’uriner plus souvent.

4. Quels sont les traitements qui existent ?

Lorsqu’on nous diagnostiqué la présence d’un ou de plusieurs myomes utérins, on pense généralement que nous allons devoir subir une intervention chirurgicale.

Ce n’est pas toujours ainsi. Les plus petits myomes utérins peuvent être traités grâce à une médication déterminée et des contrôles réguliers.

Quand un myome est très grand, ou qu’un petit ne répond pas au traitement médical prescrit, il n’y a plus d’autre choix que de le retirer.

On peut pratiquer une myomectomie (l’ablation des fibromes sans affecter l’utérus). Ou même une hystérectomie, à savoir l’ablation partielle ou totale de l’utérus.

Cependant, beaucoup de spécialistes conseillent d’utiliser le traitement médical à base d’acétate d’ulipristal. Il s’agit d’un modulateur de progestérone qui réduit notablement la présence de ces myomes utérins.

5. Myomes utérins et fertilité

Cependant, l’une des craintes les plus fréquentes chez les femmes qui ont des myomes, c’est qu’elles se demandent si elles pourront avoir des enfants.

Cependant, tout dépendra, bien sûr, de l’âge que nous avons. Mais puisque ce type de tumeur bénigne est très fréquente chez les femmes en âge de procréer, c’est une peur légitime.

Les experts nous disent les choses suivantes :

  • Quand les tumeurs sont très grandes, elles peuvent provoquer des problèmes de fertilité ou des complications dans les grossesses.
  • Les femmes soumises à une myomectomie -ablation des myomes sans toucher à l’utérus- peuvent tomber enceintes à nouveau.
  • La présence de myomes peut provoquer des avortements, d’où l’importance de planifier sa grossesse et de consulter un gynécologue régulièrement pour savoir si les risques sont grands ou pas.

Quand les myomes utérins font plus de 4 centimètres, ils génèrent de sérieux inconvénients pendant la grossesse: la mère peut souffrir d’accouchements prématurés et de douleur pelvienne, voire même de décollement du placenta.

Par conséquent, prenez soin de votre santé et n’hésitez pas à faire des check-up réguliers chez des gynécologues, qui vous conseilleront.


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