Irrigation par capillarité : qu'est-ce que c'est et quels sont ses avantages ?
Si vous aimez le jardinage ou l’horticulture, vous voudrez connaître les bienfaits de l’irrigation par capillarité. C’est une technique d’hydratation bénéfique pour les plantes.
En saison sèche, la capillarité de l’eau est une ressource efficace. Elle ne nécessite pas un gros investissement, ni une surveillance constante pendant l’irrigation. Au contraire, son fondement est l’adéquation du système pour qu’il s’acquitte de la tâche sans assistance.
De plus, à condition que l’installation soit appropriée, elle réduit considérablement les risques de dommages au sol et à la culture. On vous en dit plus.
Qu’est-ce que l’irrigation par capillarité ?
La capillarité sert à offrir aux plantes l’eau dont elles ont besoin à un moment donné. Les racines agissent comme des vaisseaux conducteurs et absorbants.
Elle prend forme une fois que les substances présentens dans le sol atteignent les feuilles. Pour cela, il est pertinent de monter un dispositif qui dispense de l’assistance d’énergie auxiliaire, garantit l’approvisionnement exact et élimine les probabilités de ruissellement et de stagnation.
Le processus consiste en la circulation de l’eau grâce à un petit canal dans le sol, ainsi que son ascension à travers les racines, afin que les plantes poussent sans défauts. Avec cette méthode, le liquide recouvre également l’air restant dans les terres agricoles.
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Les bienfaits de l’irrigation par capillarité
Un assemblage léger et sans tracas est l’avantage de l’irrigation par capillarité. La simplicité de ce mécanisme ne conditionne pas l’hydratation opportune de la plant. Lorsque vous partirez en vacances, il ne sera pas nécessaire de laisser quelqu’un s’occuper de cette activité. Découvrez ci-dessous d’autres avantages.
Économie d’eau
En appliquant le principe de capillarité, vous dépensez moins de litres d’eau, par rapport à une irrigation traditionnelle. Les plantes auront toujours la bonne quantité de liquide, et il n’y aura pas de gaspillage. Cela se reflétera dans l’apparence des plantes et contribuera à la préservation des ressources naturelles.
Évaporation minimale
Comme l’eau n’est pas stockée en surface, il n’y a pratiquement pas d’évaporation. Dans les zones au climat sec, l’eau monte vers les plantes par capillarité et s’évapore à la surface, mais le pourcentage est faible.
Contrôle de l’humidité
Par capillarité, les plantes aspirent la quantité d’eau dont elles ont besoin pour maintenir leur santé. L’eau absorbée par les racines remplace celle perdue par la transpiration, tandis que l’humidité du sol diminue, contribuant à sa régulation.
Moins d’investissement
L’argent et le temps investi dans l’assemblage du système sont également moindres. Les tuyaux en PVC à cet effet ne sont pas chers et la mise en place n’est pas non plus difficile. Toutefois, dans le cas d’un terrain très grand à des fins privées, vous pourriez avoir besoin d’aide.
Temps d’arrosage réduit
Avec d’autres méthodes, vous consacrez du temps quotidien à arroser les plantes. La capillarité de l’eau transforme cette réalité. Le processus se déroule tout seul tant que le réservoir contient le liquide nécessaire.
Dans les très grands vergers ou jardins, ce système est d’une grande aide pour humidifier la plantation sans avoir besoin d’y être. Et avec quelques variantes, le système est adaptable aux pots.
L’installation d’un système d’irrigation par capillarité
Il n’est pas nécessaire de maîtriser de vastes connaissances pour installer un système d’irrigation par capillarité. Cependant, bien se renseigner sur le sujet empêche les défaillances de la structure et ses performances ultérieures. Faites attention aux étapes suivantes.
- Localisez la zone : la zone que vous choisissez pour assembler le canal d’irrigation incluera un trou d’une profondeur minimale de 50 centimètres et d’une largeur en fonction de l’espace que vous souhaitez ensemencer.
- Nivelez le terrain : veillez à bien niveler le terrain, car cela empêchera l’épandage uniforme de l’eau. Retirez du périmètre souterrain tous les éléments qui interfèrent avec la circulation du liquide. De même, arrosez suffisamment la base pour un meilleur compactage.
- Dépliez les tissus imperméables : ce type de textile est idéal pour empêcher l’absorption d’eau dans le sol en dessous et sur les côtés ; assurez-vous que le tissu recouvre les murs.
- Incorporez un tube : un tuyau en PVC est le conduit idéal pour alimenter depuis l’extérieur. Utilisez-en un en forme de « L » et percez la base ; les mini-trous sont canalisés vers le fond, puisqu’on cherche à ce que l’eau descende de la surface et continue son chemin vers les racines.
- Protégez des mauvaises herbes : dans cette dernière étape, vous conditionnez la fosse avec un filet anti-mauvaises herbes, conçu pour la perméabilité, empêchant le passage de la lumière et, principalement, contenant la prolifération des mauvaises herbes et des micro-organismes.
Il ne reste plus qu’à déverser l’eau de l’extérieur pour que la capillarité fasse son travail.
L’irrigation par capillarité fonctionne-t-elle pour toutes les cultures ?
La Water Foundation commente que l’action capillaire est évidente chez de nombreuses plantes, y compris les grands arbres, vers lesquels l’eau atteint à travers les branches et s’évapore dans les feuilles.
Bien que la tactique admette presque tous les spécimens, il est important de prendre en compte les exigences individuelles, car l’eau à l’intérieur du réservoir pourrait dépasser le temps approprié et cela nuirait à sa qualité.
Les jardins familiaux et les parcelles horticoles bénéficient de cette irrigation, en particulier ceux où la plantation nécessite une humidité persistante. Les avocats, les tomates, les épinards et les poivrons sont des plantations exigeantes en eau.
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Cette méthode d’irrigation a-t-elle des faiblesses ?
Une erreur humaine lors de l’installation du système de capillarité affecterait le développement de la culture. Si le mécanisme d’irrigation n’était pas établi correctement, l’eau ne circulerait pas et la conséquence serait le flétrissement des plantes.
Connaissant les besoins en hydratation de chaque légume, il sera plus facile de contrôler la permanence de l’eau dans le réservoir et de respecter le remplacement correspondant.
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