
Nous ne savons pas tous comment communiquer de manière adéquate. Selon où et avec qui nous sommes, nous transmettons plus…
Nous ne devons pas oublier que nous sommes bien plus que notre aspect physique. S'il est évident que c'est ce que tout le monde voit, il s'agit seulement de la pointe émergée de l'iceberg.
Le meilleur âge est celui que vous avez en ce moment, ni plus ni moins. Quand nous sommes très jeunes, nous attendons avec impatience l’âge de l’indépendance. Ces années où nous croyons que nos rêves, les amours parfaits et les meilleures aventures se réaliseront.
Néanmoins, au fur et à mesure que nous avançons sur le sentier de la vie, il semble que beaucoup de gens ne réussissent pas à trouver un équilibre avec ce qu’ils sont. Avec leur reflet dans leur miroir et les bougies qu’ils ajoutent sur leurs gâteaux d’anniversaire.
Le fait de ne pas se sentir bien avec son âge signifie que l’on n’a pas la vie que l’on aimerait, ni l’équilibre interne qui nous correspond. Et cela peut être dangereux.
Chaque année est une vie vécue. C’est plus de temps auprès de ceux qu’on aime. Ce sont aussi davantage d’opportunités pour grandir en tant que personne ainsi que pour tisser des liens avec ceux qui nous entourent.
Il n’est par ailleurs jamais trop tard pour atteindre de nouveaux chemins. Il n’est jamais trop tôt non plus pour débuter les aventures dont nous rêvons depuis longtemps.
Nous vous invitons donc ici à réfléchir à cela.
Certaines personnes ont tendance à dire : “Je ne me reconnais pas dans le miroir, je me sens plus jeune de l’intérieur”. D’une certaine manière, cela est normal et positif car l’organe qui ne doit jamais vieillir est bien le coeur.
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J’ai l’âge que le temps m’a donné, celui que mon visage montre, celui que mes yeux transparaissent.
A présent, à l’intérieur, je lutte chaque jour pour garder un esprit jeune. Un esprit qui ne se fatigue pas de vivre des expériences et de mettre des espoirs dans chaque chose que j’entreprends.
On raconte que Diane de Poitiers, la célèbre maîtresse du roi Henri II, fut toute sa vie obsédée par la vieillesse.
Elle ne supportait en effet pas de voir comment son visage changeait. Comment ses cheveux devenaient blancs et comment elle perdait petit à petit les faveurs du roi qui la désirait.
Elle chercha donc des milliers de formules et dépensa également beaucoup d’argent à de nombreux alchimistes.
Nous savons qu’elle vécut jusqu’à 66 ans avec un teint fragile, très mince et maladive.
Il est possible qu’elle apparentait beaucoup moins que son âge mais elle y parvint au prix d’une souffrance intense.
Des analyses postérieures de ses os révélèrent en effet que Diane de Poitiers passa la moitié de sa vie à consommer de l’or pour lutter contre le vieillissement.
Cette lente intoxication en valait-elle la peine ? Il semblerait que la quête de l’éternelle jeunesse ne soit pas passée de mode.
Qui se sent bien avec soi-même, avec ce qu’il est et ce qu’il a obtenu dans sa vie, se sentira alors satisfait avec son âge.
Peut-être que vous pensez que cette acceptation passe seulement par le fait “d’accepter votre visage et votre corps”. Mais en réalité, cela va bien plus loin que l’aspect physique.
Parfois, nous traversons des périodes de déceptions et d’échecs personnels.
Les mauvais moments peuvent alors générer en nous une sensation de manque de défense. Ce mal être peut alors se refléter dans l’image que nous voyons de nous-même dans le miroir.
Je ne souhaite pas avoir un autre âge. Je me sens bien avec celui que j’ai aujourd’hui, ni plus ni moins. Il correspond en effet aux rêves accomplis.
Chaque jour que j’ai vécu fait partie de mon essence. J’aime ce que je vois et j’aime ce que je suis.
J’accepte mon âge car je sais qu’il me reste encore beaucoup de temps à vivre, et chaque jour je me lance de nouveaux défis et des projets chargés d’espoir.
Je regarde en arrière et je sais que j’ai mûri et que tout ce que j’ai vécu en valait la peine, que ce soit bon ou mauvais.
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J’accepte mon âge car je m’accepte moi-même, et qu’il n’y a pas de meilleur bonheur que celui de quelqu’un qui avance tranquillement, en se sentant sûr de lui et satisfait de chaque pierre posée ainsi que de chaque obstacle surmonté.