
A la puberté, les changements hormonaux entraînent la pousse de poils sous les aisselles et dans d’autres parties du corps. Pour…
Les cellules souches ont un potentiel énorme pour décrypter les énigmes de la science qui ont jusqu' à présent résister aux chercheurs.
Aujourd’hui, il n’est pas rare d’entendre parler de cellules souches, mais savons-nous ce qu’elles sont vraiment? Les cellules souches sont celles qui possèdent ces deux caractéristiques essentielles :
Plus les types cellulaires intègrent la capacité de différenciation d’une cellule souche, plus leur pouvoir de différenciation est important. Les différents types de cellules souches sont classées sur la base de cette caractéristique.
Se différencier n’est rien de plus qu’adopter les caractéristiques morphologiques et fonctionnelles d’un type cellulaire particulier.
Ce processus se produit lorsque la cellule souche adopte la configuration génétique caractéristique de la cellule à différencier.
L’objectif est que seul les gènes qui donnent naissance au type cellulaire spécifique soient exprimés.
Une fois la nouvelle configuration génétique adoptée, la cellule souche acquerra progressivement les caractéristiques de la cellule cible. Après une série de divisions cellulaires, nous obtiendrons une cellule différenciée entièrement fonctionnelle.
Lisez aussi:
Un « pansement vivant » de cellules mères pour traiter les lésions aux genoux
L’une des façons les plus répandues de classer les cellules souches est basée sur leur pouvoir différenciateur. Il en existe quatre types :
L’intérêt des cellules souches pour la médecine et la recherche réside précisément dans leur capacité de différenciation.
En effet, elles présentent un énorme potentiel pour décrypter les secrets de la science qui résistent encore aujourd’hui aux chercheurs. En voici quelques exemples :
Souvent, nous connaissons très bien l’origine d’une maladie. Par exemple, on sait que la maladie d’Alzheimer s’explique par l’accumulation de certaines protéines qui détruisent l’architecture cérébrale.
Cependant, nous ne savons pas comment ce processus se produit. Comment évolue-t-il ? Pourquoi est-ce ainsi ? Comment affecte-t-il la fonction des neurones aux premiers stades de la maladie?
Toutes ces questions pourraient trouver une réponse grâce aux cellules souches. En différenciant les cellules souches des neurones in vitro, la maladie peut être reproduite très précisément. Cela révélerait ce qui se passe au cours de ce processus pathologique.
C’est ce qu’on appelle la médecine régénératrice. Cette technique pourrait ainsi être utilisée dans de nombreux cas. Par exemple, lorsqu’une personne souffre d’une brûlure au troisième degré, il est nécessaire de remplacer la peau.
En utilisant les cellules souches de votre propre peau, de nouveaux tissus épidermiques peuvent ainsi être générés pour remplacer la zone affectée.
Lisez également :
Comme nous le savons tous, les médicaments doivent passer de nombreux tests avant de pouvoir être commercialisés. L’un de ces tests consiste à tester le médicament sur des êtres vivants.
En utilisant des cellules souches, nous pourrions alors créer des environnements in vitro très semblables au micro-environnement interne d’un être vivant où le médicament est en test.
Par exemple, on peut préalablement tester un médicament pour le traitement d’une cardiopathie sur des tissus cardiaques générés à partir de cellules souches.