7 habitudes "innocentes" qui provoquent des déséquilibres hormonaux

Il existe de nombreuses activités quotidiennes qui nous semblent inoffensives mais qui, sans nous en rendre compte, peuvent provoquer des déséquilibres hormonaux qui affectent notre santé générale.
7 habitudes "innocentes" qui provoquent des déséquilibres hormonaux
Maricela Jiménez López

Relu et approuvé par la médecin Maricela Jiménez López.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Il est important de lutter contre les déséquilibres hormonaux. Les hormones jouent un rôle très important dans tout notre organisme, car elles sont chargés de réguler la plupart des fonctions des systèmes principaux.

Il s’agit de transmetteurs chimiques sécrétés par les glandes endocrines dont l’activité stimule le développement des cellules et certains processus cognitifs.

De plus, elles participent directement au métabolisme, à la croissance et aux fonctions sexuelles, et il est donc essentiel de maintenir leur équilibre pour un bien-être général.

Le problème, c’est qu’elles ont tendance à être facilement altérées car certains facteurs interrompent leur production ou leurs activités.

En conséquence, elles déclenchent des réactions négatives dans le corps et lorsqu’elles ne sont pas contrôlées, elles peuvent être à l’origine de maladies.

Beaucoup de gens ne savent pas que certaines habitudes quotidiennes et apparemment “innocentes” sont liées aux risques de ce type de déséquilibres.

Découvrez-les !

1. Mal dormir et déséquilibres hormonaux

Mal dormir et déséquilibres hormonaux.

Souffrir de troubles du sommeil ou dormir moins que les heures conseillées augmente considérablement le risque de problèmes hormonaux.

Il a été démontré qu’il existe une relation étroite entre le cycle du sommeil et la sécrétion de certaines hormones importantes, surtout chez les femmes.

Les déséquilibres liés à ce problème peuvent aussi affecter les humeurs, les niveaux de sucre dans le sang et le poids du corps.

2. Suivre un régime faible en graisses

Supprimer toutes les sources de graisses dans le régime alimentaire est l’une des pires erreurs que l’on peut commettre quand on cherche à perdre du poids.

S’il est vrai que les graisses apportent une quantité significative de calories, il n’est pas juste qu’elles sont toutes nocives pour le corps.

Les graisses saines, comme les acides gras oméga-3, contrôlent les processus inflammatoires et facilitent la régulation d’hormones comme les œstrogènes et la progestérone.

Limiter leur consommation augmente le risque de surpoids, outre les troubles tels que les règles irrégulières et les kystes.

Ce type de nutriments peut être obtenu via :

  • Le poisson bleu
  • Les avocats
  • L’huile d’olive
  • Les fruits secs
  • Les graines

3. Être une personne sédentaire et les déséquilibres hormonaux

Être une personne sédentaire et les déséquilibres hormonaux.

L’inactivité physique ou la sédentarité a un fort lien avec les déséquilibres hormonaux qui affectent aussi bien les hommes que les femmes.

L’exercice physique stimule la sécrétion d’endorphines, un type de substance chimique libérée dans le cerveau pour encourager la sensation de bien-être et les énergies.

Cela a aussi un rapport avec le contrôle des hormones sexuelles, car l’exercice favorise leurs activité pour maintenir le désir sexuel.

4. Abuser des aliments transformés

Les viandes transformées et les autres aliments industriels sont délicieux et peuvent apporter une touche spécial à certains plats.

L’inconvénient, c’est qu’ils sont plein de substances chimiques nocives pour le corps. Avec le temps, ils provoquent des déséquilibres hormonaux, outre les problèmes métaboliques et les cancers.

Leur ingestion est liée à l’augmentation des niveaux de cortisol, une substance chimique liée au stress, à la dépression et à l’irritabilité.

5. Utiliser trop de désinfectant pour les mains

Désinfectant et déséquilibres hormonaux.

Cela semble exagéré mais il a pourtant été démontré que l’usage excessif de désinfectants pour les mains peut provoquer des réactions négatives.

Alors que beaucoup de gens pensent que c’est une habitude saine d’hygiène, celle-ci altère l’équilibre entre les bactéries saines et mauvaises, et fragilise le système immunitaire.

De plus, ses composés chimiques sont liés au risque d’inflammation et de désordre dans l’activité de certaines hormones.

Notamment, des composants comme le triclosan, déséquilibrent les niveaux d’œstrogènes et affectent la fonction des hormones de la thyroïde.

6. Faire de l’activité physique à l’excès et déséquilibres hormonaux

Tous les extrêmes sont nocifs et la pratique excessive d’exercice physique n’est pas une exception.

Alors que la sédentarité fait des ravages sur la santé, l’activité physique excessive a aussi des conséquences négatives.

Passer trop de temps à la salle de sport ou faire des activités à fort impact physique augmente les niveaux de cortisol, l’hormone liée au stress.

De plus cela peut, avec le temps, interférer sur les hormones qui régulent le cycle menstruel et la fertilité.

7. Consommer des aliments en boîte, responsable de déséquilibres hormonaux

Consommer des aliments en boîte, responsable de déséquilibres hormonaux.

Les aliments en boîte semblent être une option d’alimentation rapide et saine, mais ils ne le sont pas.

Dans ces boîtes de conserve, on a trouvé des substances chimiques, comme le BPA, liées à plusieurs types de déséquilibres hormonaux et maladies.

D’autre part, ce sont des produits riches en substances chimiques comme les conservateurs. Qui, ingérés en quantités excessives, ont aussi des conséquences négatives sur le corps.

Éviter au maximum ces habitudes est fondamental pour diminuer le risque de développer des maladies liées aux hormones.

Il est important de consulter un médecin face à n’importe quelle anormalité. Car une détection précoce est clé pour éviter les complications.


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • Taheri, S., Lin, L., Austin, D., Young, T., & Mignot, E. (2004). Short sleep duration is associated with reduced leptin, elevated ghrelin, and increased body mass index. PLoS Medicine. https://doi.org/10.1371/journal.pmed.0010062

  • De Kloet, E. R. (2003). Hormones, brain and stress. Endocrine Regulations.

  • Kim, T. W., Jeong, J.-H., & Hong, S.-C. (2015). The impact of sleep deprivation on hormones and metabolism. International Journal of Endocrinology. https://doi.org/10.1155/2015/591729

  • Cadegiani, F. A., & Kater, C. E. (2017). Hormonal aspects of overtraining syndrome: A systematic review. BMC Sports Science, Medicine and Rehabilitation. https://doi.org/10.1186/s13102-017-0079-8


Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.