7 mots toxiques que vous devriez arrêter d'utiliser

Bien que nous ayons du mal à le croire, les mots toxiques affectent non seulement les personnes à qui nous les dirigeons, mais également nous-même.
7 mots toxiques que vous devriez arrêter d'utiliser

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Dans notre vie quotidienne, nous utilisons fréquemment différents mots toxiques que nous devrions éliminer définitivement de notre vocabulaire.

Ce que nous disons, ce que nous prononçons, même si nous ne le croyons pas, a une grande importance. Chaque mot qui sort de notre bouche est le reflet de ce que nous pensons.

Pour cette raison, aujourd’hui nous allons faire une compilation de quelques mots toxiques que nous devrions arrêter de dire. Ils influencent ce que nous faisons, comment nous nous comportons avec les autres et, aussi, envers nous-mêmes.

1. Bizarre

“Comme c’est étrange”, “c’est tellement bizarre ” sont plusieurs exemples de phrases qui en disent plus qu’elles ne le devraient. Ce mot révèle quelque chose que nous ne prenons généralement pas en compte : nos préjugés.

Chaque fois que nous disons que quelqu’un est bizarre, nous affirmons que nous sommes normaux. Quand nous affirmons que ce que fait une personne est bizarre, nous voulons dire que ce que nous faisons provient des standards habituels.

Mais qui détermine cela ? Nous sommes tous différents, mais nous sommes plus influencés par la société que nous le pensons.

Arrêtons d’utiliser ce mot et ouvrons plus nos esprits. Nous avons tous des qualités !

2. J’ai besoin de toi

Comment ? Ce verbe est utilisé plus que nous ne le devrions entre les couples pour tenter de faire savoir à l’autre à quel point il est spécial pour nous.

Cependant, derrière ce mot se cachent beaucoup d’affirmations que nous devrions connaître : “sans toi je ne suis rien”, “tu es tout pour moi”, “que ferais-je sans toi”, “je t’aime plus que ma vie” …

Dans ce cas, le besoin pour une autre personne d’être heureuse est la dépendance, et pas l’amour. Néanmoins, nous continuons à confondre le besoin avec ce sentiment pur.

3. La culpabilité

La culpabilité et les mots toxiques.

“C’est de ta faute” est une phrase que nous utilisons beaucoup et qui reflète la peur que de devoir assumer la responsabilité de nos propres actes.

C’est l’un des mots toxiques les plus enracinés, mais auquel nous accordons le moins d’importance. Et nous avons tendance à vouloir échapper à l’autocritique, nous voulons être parfaits !

Si nous faisons une erreur, acceptons-le. Il n’y a rien de mal, tout le monde a tort.

4. Moche

Comme avec le mot “bizarre”, qui détermine ce qui est moche ou pas ? Ah bien sûr, les canons de la beauté et la publicité trompeuse pleine de retouches numériques qui montrent des corps et des visages libres de toutes imperfections.

Si nous ouvrons nos esprits et que nous les libérons de toutes ces croyances, nous réaliserons que rien n’est moche. Tout possède sa part de beauté, des traits qui peuvent nous faire tomber amoureux ou nous être indifférents.

Cependant, même si quelque chose ou quelqu’un ne nous attire pas, cela n’implique pas qu’il est moche. Parce que, comme vous l’avez certainement déjà remarqué, les goûts sont variés, n’est-ce pas ?

5. Je ne peux pas

Je ne peux pas sont des mots toxiques.

Êtes-vous sûr que vous ne pouvez pas ? C’est l’un des mots toxiques les plus limitants et, malheureusement, que l’on prononce et que l’on croit souvent.

Tout est possible dans la mesure de nos capacités. Seulement, parfois, si nous ne sommes pas dans une position entre le marteau et l’enclume, nous croyons que nous ne pouvons pas réaliser, faire ou surmonter quelque chose.

Nous sommes plus forts que nous le pensons. L’expression “je ne peux pas” est une négation qui vous limite. Changez-le en “je peux”, même si cela est difficile. Vous verrez comment les choses changent, et votre vision du monde aussi.

6. Je déteste

La haine elle-même est un sentiment qui provoque beaucoup de tort, non seulement aux autres, mais aussi à ceux qui la ressentent. C’est comme un ulcère qui grandit et qui nous fait du mal à l’intérieur.

Cependant, ce sentiment est présent dans des phrases telles que “Je déteste mon travail”, “Je déteste mon partenaire”, “Je déteste ma situation”…

Nous pouvons détester tout cela, mais faisons-nous quelque chose pour changer cette situation ?  Non. Par conséquent, nous nourrissons une rancune que nous acceptons nous-mêmes.

La haine nous mine et nous remplit de mauvais sentiments. Nous pouvons nous libérer d’elle en ce moment. Cela ne vaut pas la peine de continuer à la garder.

7. L’échec

L’échec fait partie des mots toxiques à bannir.

L’échec nous a toujours fait peur et la prononciation de ce mot nous terrifie. Cependant, parfois nous disons “J’ai échoué”.

Nous avons la fausse croyance que l’échec est une chose terrible. Cependant, c’est l’occasion de s’améliorer, de prendre de meilleures décisions et, surtout, d’apprendre de ce que nous avons fait.

Il n’y a rien de mal à l’échec, au contraire ! Changez ce “J’ai échoué” en “Je suis une personne qui apprend de chaque erreur commise”.

Utilisez-vous ces mots toxiques dans votre vie quotidienne ? Prendre conscience de ces mots vous permettra de ne plus les employer mais de les remplacer par des mots plus positifs qui feront que votre vie change sensiblement.

Même si cela semble contradictoire, les permissions qui doivent avoir le plus de valeur dans notre conscience sont celles que nous nous donnons à nous-mêmes. Ce que les autres pensent doit être secondaire.


Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • Diego Figueroa, Regina; López Castro, Rolando; Plaza Miranda, Aitana; Torres Torres, Samantha. (2018). La palabra: el arma más poderosa. Centro Universitario Anglo Mexicano. México. Congreso de Investigación CUAM-ACMor.
  • Juan Pablo Palacios Ríos. (2019). Una belleza no tan estética. VII intercolegiado de filosofía SAPERE AUDE. https://www2.javerianacali.edu.co/sites/ujc/files/ponencias_2019_consolidadas.pdf#page=206
  • Verónica Marcos, Yurena Gancedo, Bárbara Castro, Adriana Selaya. (2020). Victimización de violencia entre novios, gravedad percibida en las conductas de violencia entre novios, mitos del amor romántico, y dependencia emocional entre chicos y chicas adolescentes. Revista iberoamericana de psicología y salud, ISSN 2171-2069, Vol. 11, Nº. 2, 2020, págs. 132-145.

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.