
Les noces d’or sont, sans aucun doute, un moment très spécial dont tous les couples n’ont pas la chance de profiter. Cinquante ans ensemble, c’est vraiment une vie. Et la célébration doit être à la hauteur de l’occasion. Les invités…
Chacun peut rechercher son bonheur de la manière qu'il le souhaite. Une femme célibataire ne doit pas changer son statut uniquement par peur du regard des autres.
Aujourd’hui, une femme célibataire est toujours considérée avec méfiance dans de nombreuses cultures.
Il y a peu, nous vous parlions du cas des femmes chinoises qui, lorsqu’elles ne trouvent pas de mari avant 25 ans, sont perçues par leur famille et par la société comme des femmes “en trop”.
Dans d’autres pays, on trouve des situations similaires, à des niveaux différents, mais avec la même attribution négative envers ces femmes qui, au lieu de rechercher ou de s’efforcer à trouver un lien qu’elles ne désirent pas, choisissent le célibat comme statut.
Helen Fisher est une anthropologue de grand prestige dans l’étude des liens affectifs et la figure des femmes dans la culture.
Dans son livre “The First Sex: The Natural Talents of Women and how They are Changing the World” (Le premier sexe : Les talents naturels des femmes et comment elles changent le monde), elle met en avant le rôle des femmes qui ne se sentent pas obligées d’avoir un mari et qui atteignent des triomphes personnels dans la société.
Dans cet article, nous vous invitons à réfléchir à ce thème.
Voici une dualité curieuse. Aujourd’hui, nous continuons à voir des sociétés où le poids de l’homme est prédominant (société patriarcale), comme par exemple en Chine et en Inde.
Dans lesquelles, une jeune fille doit rechercher un lien matrimonial pour sa propre famille, et pour son père, afin de lui assurer un certain statut social.
Dans d’autres pays, la pression sur les femmes au moment de rechercher un mari vient souvent de la part de la mère. Qui souhaite l’élargissement de sa famille et la création d’un héritage.
La femme qui souhaite des petits-enfants, ou qui souhaite voir sa fille “avec une bonne situation et un mari qui a un bon travail” est une image qui, même traditionnelle, continue à se répandre dans notre société moderne.
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C’est pour cela qu’il est important de réfléchir quelques instants à ces dimensions.
Aujourd’hui, la plupart des personnes savent qu’il n’est pas si simple de trouver un conjoint avec qui on restera toute la vie.
Les couples, tout comme l’épanouissement personnel de chacun, avancent, changent et s’améliorent. Et dans ce voyage, il est fréquent d’avoir plus d’un compagnon affectif.
Nous sommes tous des êtres complets et nous nous limitons à avancer, à grandir. Pour que petit à petit, notre miroir nous renvoie ce que nous souhaitons être, avec ou sans conjoint.
Voici un autre fait très fréquent que l’on peut voir dans les sociétés les plus avancées. L’idée que si une personne est célibataire, qu’elle soit homme ou femme, elle est obligée de rechercher sa “moitié”.
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De cette manière, elles peuvent réussir à construire des relations affectives plus matures, où les deux conjoints se trouvent en toute liberté, et se sentent complets, sans peurs, ni vides que l’autre doit combler.
Revenons à l’une des théories d’Helen Fisher. La célèbre anthropologue a écrit son livre pour faire une critique du livre de Simone de Beauvoir, “Le Deuxième sexe”.
Il suffit d’être des personnes qui se respectent entre elles, dans le but de créer une société plus libre. Et avec les mêmes opportunités pour tous.