L'escalier de la vie : se dépasser chaque jour en 5 étapes

Pour vous dépasser, vous ne devez entrer en compétition avec personne d'autre que vous-même. Apprenez à vous donner du bien-être et à vous protéger des possibles agressions extérieures pour vous réaliser en tant que personne.
L'escalier de la vie : se dépasser chaque jour en 5 étapes
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par la psychologue Valeria Sabater.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Pour se dépasser jour après jour sur l’escalier de la vie, vous n’avez besoin que d’une chose : la détermination.

Bien sûr, il est possible que lors de ces moments, vous expérimentiez une série de sensations très particulières.

Vous vous sentez épuisé de l’esprit et du corps et avez l’impression que le monde part dans une direction et vous dans une autre.

Vous pensez que vous êtes la dernière personne à laquelle les autres pensent lorsqu’ils prennent une décision et d’une certaine manière, que vous restez derrière à chaque fois.

Toutes ces dimensions personnelles nous bloquent. Nous attribuons à notre entourage ce que nous faisons nous-même.

Tout cela nous empêche sans aucun doute d’avancer, de continuer à monter l’escalier de notre vie.

Au-delà de la métaphore, il y a un aspect très clair : il faut se dépasser pour être heureux. Dans cet article, nous allons vous donner 5 clés pour favoriser votre épanouissement personnel.

1. Première marche pour se dépasser : cessez d’être perméable

Si les critiques vous affectent, vous êtes perméable. Si vous vous laissez porter par ce que les autres vous disent, vous recommandent et vous suggèrent sans tenir compte de votre opinion, vous êtes perméable.

Plus encore, si vous faites également partie des personnes qui se sentent dominées par la négativité de ceux qui les entourent, à cause de leurs idées toxiques et limitantes, alors, vous êtes aussi perméable.

D’une certaine manière, cette caractéristique de la perméabilité émotionnelle et personnelle est quelque chose qui nous concerne tous.

  • Pour cesser de l’être, commencez par visualiser une muraille.
  • Ensuite, intériorisez quelque chose de très simple : personne ne va traverser ce mur. Car c’est ici que se trouve votre dignité et votre auto-estime. Personne ne peut porter atteinte à cette frontière.
  • Pour protéger cette limite, soyez assertif. Apprenez à dire “NON”.

2. Deuxième marche : faire face à ce qui nous fait mal

illustration : comment se dépasser

La deuxième phase pour vous dépasser et monter sur l’escalier, c’est résoudre ce qui vous fait du mal.

Les déceptions, les échecs, les mensonges vécus et tout ce que nous n’avons pas réussi nous font du mal.

  • Guérissez tous ces vides et cessez de les traîner avec vous. Les déceptions font mal mais elles se dépassent en étant conscient que le monde et les personnes ne peuvent pas être comme nous le souhaitons.
  • Acceptez que les personnes échouent, et que vous échouez aussi. Comprenez que tout cela fait partie de votre passé, que c’était hier et que rien de ce qui s’est passé ne peut changer.
  • À présent, ce qui ne peut pas changer se dépasse. Alors, montez une marche après avoir guéri ces blessures.

3. Troisième marche : la non-résistance pour se dépasser

Commencez à mettre en marche l’approche de la non-résistance. Ce qui persiste, résiste.

  • Si vous êtes une personne indécise, laissez-vous porter, brisez les chaînes, et faites un pas en avant. Montez sur l’escalier de votre vie en sortant de votre zone de confort. Tout ce que vous voulez et ce dont vous rêvez est au-delà de cette barrière psychologique.
  • La peur fait de nombreux croche-pieds, quasiment à chaque pas.
  • La crainte d’échouer, la peur de ne pas être comme les autres attendent ou de partir à la recherche de ses rêves ne nous amènent que des déceptions. Ce sont des sentiments très présents chez l’être humain.
  • La loi de la non résistance s’applique de diverses manières. Pour accepter cela, il faut accepter les autres comme ils sont. N’espérez pas pouvoir les changer.

Une autre stratégie utile consiste à pratiquer la connaissance de soi. Si je sais qui je suis et ce que je veux, je dois rompre avec ce qui me bloque, ce qui m’oblige à persister dans la souffrance et dans la tristesse.

4. Quatrième marche : la liberté personnelle

Par liberté personnelle, nous ne nous référons pas au fait de tout laisser tomber et partir. Pas du tout. La liberté, avant tout, demande de la responsabilité.

escalier de la vie

Vous avez le droit d’être libre et de choisir ce que vous voulez et ce que vous ne voulez pas dans votre vie.

Vous méritez de monter l’escalier de la vie sans attaches pour lutter pour vos rêves et pour ce que vous méritez.

Cette quatrième marche implique, avant tout, d’être courageux. C’est le moment de laisser derrière soi certaines choses et de monter la marche la plus compliquée : celle des décisions.

5. Cinquième marche : accueillir l’amour pour se dépasser

Accueillir l’amour, c’est lutter pour ce qui en vaut la peine et savoir le conserver. Voici la marche la plus élevée de cet escalier de la vie : conserver ce qui nous rend heureux.

À vos côtés, vous avez sans doute des personnes que vous adorez : c’est la prunelle de vos yeux. Estimez-les.

  • De même, dans ce but final, sur la plus haute marche de l’escalier de votre existence, se trouve votre réalisation personnelle. C’est là que se trouve votre amour-propre, où vous brillez avec le calme de l’être qui ressent profondément et se sent réalisé.
  • Arriver jusque là n’est pas simple. Vous avez besoin, comme nous l’avons dit au début, de détermination. Mais, vous pouvez compter sur des personnes qui vous poussent, qui vous motivent autour de vous.

Ce sont ces êtres magiques qui comblent notre âme et qui sont les endroits intimes de nos cartes routières personnelles.


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