L'exemple du Petit Chaperon rouge : affronter ses peurs, pour revêtir la peau du loup

Sans aucun doute, nos pires peurs et craintes sont celles que nous créons nous-mêmes dans notre esprit. Cessez de vous empoisonner avec le passé, concentrez-vous sur le positif et continuez à aller de l'avant.
L'exemple du Petit Chaperon rouge : affronter ses peurs, pour revêtir la peau du loup
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par la psychologue Valeria Sabater.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Les peurs sont comme ces prédateurs qui se cachent dans le bois de notre environnement quotidien. Elles nous observent, elles nous épient et nous attaquent quand nous nous y attendons le moins. Comme un loup solitaire affamé.

Nous nous sentons souvent très vulnérables, comme le Petit Chaperon rouge. Comme un rite de passage, nous devons souvent nous plonger dans des environnements inconnus pour pouvoir franchir de nouvelles étapes dans notre existence.

Vivre c’est explorer. C’est devoir se battre au quotidien contre nos propres insécurités et contre nos peurs, qui tentent d’essayer de nous empêcher d’avancer.

C’est uniquement de cette manière que nous allons pouvoir devenir des personnes indépendantes. Des personnes qui ne se font pas avoir par les autres, qui ont confiance en leur intuition et en leur propre expérience.

Nous vous proposons d’apprendre ici à devenir cette personne. De laisser le chaperon de vos peurs et d’embrasser votre loup intérieur pour vous libérer totalement, pour devenir si fort-e que personne ne pourra plus vous vaincre.

Vos peurs sont vos prédateurs

Les peurs ont une finalité bien précise pour notre survie. Elles nous permettent d’être en alerte. Elles sont nos mécanismes de détection des dangers qui peuvent se trouver dans notre entourage immédiat.

  • Une fois que notre cerveau détecte une menace qui pèse sur nous, il ordonne une montée de notre taux d’adrénaline. Ce neurotransmetteur accélère notre rythme cardiaque. Il tend également nos muscles pour permettre de nous échapper plus rapidement.
  • Il y a longtemps, ces mécanismes avaient pour objectif de nous protéger contre les multiples prédateurs bien réels qui composaient notre environnement immédiat.
  • Cependant, de nos jours, ces menaces et ces prédateurs ont presque tous disparu. Les dangers auxquels nous devons faire face désormais sont davantage liés à notre vie intérieure.

Le XXIème siècle est marqué par la prédominance de ces prédateurs intérieurs qui s’immiscent dans notre tête, ou dans les relations que nous entretenons avec notre partenaire et nos ami-e-s.

Il est indispensable de savoir les identifier et les reconnaître, qu’ils soient internes ou externes. Ils peuvent en effet littéralement voler notre bonheur, notre dignité, notre courage, notre équilibre et l’harmonie dont nous avons besoin pour vivre en paix dans notre environnement.

Le prédateur caché dans votre insécurité

Nous avons tou-te-s des droits, nous avons tou-te-s voix au chapitre, nous avons tou-te-s des vertus et des forces.

Cependant, nous mettons parfois de côté nos qualités. Nous baissons la tête et nous trébuchons sur ce que les autres disent de nous. Ou tout simplement sur ce qu’iels attendent de nous.

  • Devenir les marionnettes des besoins que nous imposent les autres peut faire extrêmement mal à notre dignité. Cette dernière disparaîtra en effet petit à petit.
  • Nous ne devons pas culpabiliser les autres de notre malheur. Le prédateur que nous devons combattre se trouve en notre for intérieur, pas chez les autres.

Nous devons être capables de revêtir une peau de loup pour récupérer tout notre courage. Pour courir à nouveau en toute liberté et pour mettre en œuvre une assertivité seule à même de nous assurer le respect des autres.

Le prédateur extérieur qui vous murmure : “Tu ne peux pas, tu ne sais pas, tu ne le mérites pas

Dans notre vie quotidienne, dans les cartes personnelles dans lesquelles nous nous déplaçons au quotidien, se cachent, presque stratégiquement, différents prédateurs qui peuvent nous faire extrêmement mal.

  • Parfois, il s’agit de notre propre famille. Elle nous empêche de grandir. Elle met des barrières à notre droit d’être les maître-sse-s de notre destinée et de nos propres choix.
  • A d’autres occasions, c’est notre couple qui nous empêche d’avancer. Il est fait davantage de domination que d’amour.  De plus de manipulation que de tendresse.
  • D’autres contextes peuvent aussi nous mettre en danger : notre travail, nos enfants ou les contextes scolaires. Ils diminuent souvent notre droit à être uniques et différents. Notre droit à faire les choses comme nous le désirons et à démontrer l’étendue de nos capacités.

Il existe par ailleurs des prédateurs de toutes les sortes. Les plus présents et les plus répandus, sont toutefois ceux qui tentent de nous couper les ailes et de mettre à mal nos libertés.

Le prédateur qui vous attache au passé et vous empêche d’avancer

Nous sommes tou-te-s faits de nos propres histoires, de l’intégralité de notre passé. Cependant, si tout ce qui est arrivé hier nous définit, cela ne nous détermine pas.

  • L’un des pires prédateurs intérieurs est celui qui s’accroche à notre passé et qui nous empêche d’avancer, de nous transformer en des personnes plus fortes.
  • Continuer à aller de l’avant implique aussi de laisser une bonne partie des pierres de notre passé derrière nous. De ne pas continuer à les porter dans notre sac à dos émotionnel.
  • Il est donc nécessaire de nous libérer de cette charge à travers l’acceptation et le pardon. A travers cette confrontation personnelle qui nous amène à ne garder que le meilleur de ce qu’il y a en nous et à abandonner nos mauvais souvenirs.

Nous devons également être résilient-e-s, accepter notre passé et devenir des loups plus sages, qui regardent leur avenir avec espoir et sans aucune peur.

Les prédateurs qui nous privent d’oxygène, de tranquillité et de bonheur
ses peurs

Certains prédateurs nous attrapent dans leurs griffes pessimistes, détruisent totalement notre motivation et nous remplissent de préoccupations constantes.

  • Ces prédateurs volent notre calme. Ils sont des artisans de notre mauvaise humeur et nous plongent dans des tempêtes si terribles qu’elles sont capables de totalement ruiner notre bonheur.
  • Sachez les identifier, reconnaissez leurs manifestations et apprenez à gérer l’impact qu’ils peuvent avoir sur votre vie, pour pouvoir mieux gérer cette négativité qui parfois vous envahit. Apprenez à vous sentir en paix et à vous éloigner de tout ce qui est toxique.

Nous vous proposons de mettre en œuvre tous ces conseils, qui vous permettront de ne plus être ce Petit Chaperon rouge timide et ingénu. Devenez une personne plus sage, plus énergique, plus vivante et capable de transformer sa réalité pour être heureuse.



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