5 données à connaître sur les fibromes utérins
Les fibromes utérins sont des excroissances anormales de tissu musculaire qui se forment sur la surface de la matrice et, plus rarement, dans le col de l’utérus.
Leur présence est souvent alarmante pour les femmes qui ont reçu un diagnostic, mais seulement 0,5 % d’entre eux sont causés par des cellules cancérigènes. Autrement dit, même s’ils entraînent des gênes gynécologiques, ils représentent très rarement un risque de cancer dans cette région.
Néanmoins, il est important de prêter attention aux fibromes utérins car ils peuvent interférer dans la santé reproductive et hormonale. C’est pourquoi, nous souhaitons partager 5 données pertinentes que toute femme devrait connaître sur le développement des fibromes utérins.
1. Qu’est-ce qu’un fibrome utérin ?
Les fibromes utérins sont un type de tumeur bénigne qui survient, principalement, après 20 ans.
Egalement appelés léiomyomes ou fibromyomes, il s’agit de petites masses de tissu, d’apparence ronde, dont la taille peut être microscopique, mais aussi grande.
Leur apparition est associée à des facteurs génétiques et hormonaux. C’est l’une des causes d’infertilité chez la femme.
Lisez également : 7 habitudes innocentes qui provoquent des “déséquilibres hormonaux”
2. Quels sont les différents types de fibromes utérins ?
Les fibromes se classent en quatre types, selon leur emplacement dans la matrice.
Fibrome sous-muqueux
Ce sont ceux qui se forment juste en-dessous du myomètre, autrement dit, le revêtement qui protège la paroi intérieure de l’utérus. Ils peuvent s’étendre jusqu’à la partie interne de la cavité utérine et, quand ils s’agrandissent, ils peuvent en occuper une grande partie.
Fibrome sous-séreux
Ce type d’excroissances se forment juste en-dessous de la séreuse. Une couche qui recouvre la partie externe de l’utérus. Leur apparition donne à l’utérus un aspect nodulaire.
Fibrome pédiculé
Ces fibromes sont de type sous-séreux, mais contrairement aux précédents, ils grandissent et finissent par se détacher de la matrice. Ils sont ensuite suspendus à un fin cordon appelé pédicule.
Ce type de tumeur peut se développer dans la cavité utérine ou vers l’extérieur.
Fibrome intramural
Ce sont des masses qui se forment à l’intérieur de la paroi musculaire de l’utérus. Lorsqu’elles s’agrandissent, elles peuvent déformer les parois externes et internes de l’utérus.
3. Quels sont les symptômes des fibromes utérins ?
Bien que, dans de nombreux cas, il s’agisse d’une maladie difficile à détecter en raison de l’absence de symptômes, plus de la moitié des femmes touchées éprouvent des changements qui alertent de leur présence.
Nous pouvons donc citer les symptômes suivants :
- Saignements menstruels abondants et irréguliers.
- Inflammation et douleur dans la partie basse du ventre.
- Augmentation soudaine de poids.
- Difficultés à tomber enceinte.
- Grossesses et accouchements à haut risque.
- Douleur pendant le coït.
- Changements dans les habitudes de miction.
- Lombalgies.
4. Comment les fibromes utérins affectent-ils la fertilité ?
L’une des principales préoccupations parmi les femmes qui reçoivent le diagnostic de fibromes utérins sont les conséquences sur leur santé reproductive.
Lorsque les tumeurs atteignent une taille importante, elles sont effectivement susceptibles d’affecter la fertilité, ou alors de compliquer la grossesse.
L’utérus lui-même augmente en taille en raison de l’activité des oestrogènes. Et comme la progestérone prédomine pendant la grossesse, il est possible de réaliser un traitement pour concevoir un enfant.
Toutefois, il faut prendre en compte que la présence de fibromes utérins augmente le risque de fausse couche au cours du premier trimestre de grossesse.
Découvrez aussi : L’ablation prématurée des ovaires
5. Quels sont les traitements des fibromes utérins ?
De nombreuses femmes souffrant de fibromes utérins pensent que la seule solution pour les combattre est l’intervention chirurgicale. Cependant, il faut savoir que ce n’est pas l’unique traitement. En outre, lorsqu’ils sont trop petits, ce n’est pas nécessaire.
En général, les petites excroissances sont traitées avec un traitement pharmacologique. Si elles ne réagissent pas aux effets et continuent de croître, il n’y a pas d’autres choix que de les extraire.
Dans ce cas, on réalise une myomectomie qui consiste à éliminer les fibromes sans affecter l’utérus. En cas de complications, on pratique une hystérectomie, au cours de laquelle une ablation partielle ou totale de l’utérus est réalisée.
L’attention portée aux symptômes ainsi que les examens gynécologiques réguliers sont déterminants pour obtenir un diagnostic opportun. Enfin, bien que les fibromes utérins ne soient généralement pas graves, il est toujours conseillé de consulter un médecin pour analyser plus profondément la situation.