Et si nous cessions de nous plaindre ?

Et si nous cessions de nous plaindre ?

Dernière mise à jour : 01 avril, 2019

Bien qu’au départ cela peut être compliqué de ne pas manifester notre désaccord avec ce qui se passe autour de nous, en cessant de nous plaindre nous nous rendrons compte que nous pouvons être bien plus positif-ve-s.

Et si nous arrivions à passer 24 heures sans nous plaindre ?

Cela peut paraître un défi facile mais pas lorsque nous nous y mettons et que nous prenons conscience de la grande quantité de plaintes que nous émettons tous les jours. Elles sont trop nombreuses !

Après avoir vécu le premier échec quand à cela, il nous viendra alors l’une des justifications les plus adaptées dans ce cas-là : “se plaindre n’est pas, en réalité, si mauvais, cela m’aide à me soulager !”.

Se plaindre ne nous permet de voir que le négatif

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Se plaindre est facile, mais cela ne nous permet de voir que le négatif dans ce qui nous arrive. Cela ne nous permet pas de voir l’autre côté de la pièce, d’observer ce qui nous arrive depuis d’autres perspectives.

Cela finit par provoquer un mal-être, que nous pensions que tout le mal qui nous arrive nous ne pouvons rien faire pour l’éviter. C’est alors le moment où nous tombons dans le victimisme.

Se plaindre nous empêche de prendre des décisions. Cela nous met dans une position confortable dans laquelle nous nous sentons bien, mais dans laquelle nous ne faisons rien pour sortir de cette situation.

C’est à ce moment-là que nous adoptons le rôle de victime. Toutefois, nous ne sommes pas attaché-e-s, personne ne nous retient pour que nous supportions les circonstances dans lesquelles nous sommes submergé-e-s.

Toutefois, prendre une décision est toujours difficile et parfois, cela provoque en nous une grande paresse. Il vaut mieux rester dans sa zone de confort, ne pas en bouger, et nous plaindre depuis notre position.

Cependant, cette attitude ne nous permettra pas seulement de nous concentrer sur le négatif, mais également que, petit à petit, notre vie se remplisse de négativité de toutes parts.

Les plaintes pour les choses les plus petites

Lorsque les plaintes ont un rôle très important dans notre vie, nous commençons à en faire usage dans les situations les plus insignifiantes.

Par exemple, qu’un verre tombe et se brise peut supposer une plainte. On en fait tout un drame ! Lorsqu’en réalité, si nous l’analysons d’un autre point de vue, cela n’en vaut pas la peine.

Cela peut également nous arriver lorsque nous sommes dans une situation qui ne nous plaît pas. Par exemple, vivre chez ses beaux-parents ou supporter une chef qui n’agit pas de la manière dont il devrait avec ses employés.

Comme nous ne faisons rien pour sortir de cette situation car nous avons peur, car nous trouvons des raisons qui, en réalité, sont le fruit de notre insécurité, nous finissons par sauter et nous plaindre des choses les plus futiles.

C’est une manière d’extérioriser notre grand mal-être. Le problème c’est qu’au lieu d’en être conscient-e, nous le considérons comme quelque chose de normal.

Nous avons tendance à nous habituer aux choses, au lieu de les analyser et les voir de manière à les comprendre pour ainsi pouvoir prendre des décisions et rendre notre vie meilleure.

En ne faisant pas cela, nous choisissons d’être malheureux-ses.

Nous nous plaignons également sans parler

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Osez accepter ce défi d’un jour entier sans vous plaindre. Mais attention ! Car vous devrez lutter contre les plaintes inattendues, celles qui ne se prononcent pas.

Notre esprit se plaint aussi, tout comme il juge, récrimine ou critique. Mais nous ne leur donnons pas la même importance, car ce ne sont pas des plaintes prononcées par notre bouche.

Toutefois, l’effet est le même et l’attitude face à la vie également. Aussi devons-nous être très attentif-ve-s pour cesser de nous plaindre dans tous les sens et de toutes les manières.

Il se peut que vous essayez plusieurs fois, mais ne lâchez pas. Lorsque vous aurez réussi à passer 24 heures sans vous plaindre, vous vous rendrez compte que vous pouvez être plus positif-ve, que ce qui vous arrive n’est pas si dramatique et qu’il y a toujours un bon côté des choses.

Ne jetez pas l’éponge une fois que vous aurez réussi à passer un jour sans vous plaindre. Essayez ensuite avec deux, trois… et ainsi de suite, jusqu’à tant que vous le pourrez ! Notre manière de penser et de voir ce qui nous arrive est très important.

Une bonne partie de la négativité qui imprègne aujourd’hui votre vie s’en ira quand vous cesserez de vous plaindre…



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