Changements dans les habitudes alimentaires à 30, 40, 50 et 60 ans

Nos habitudes alimentaires changent au fil du temps, car elles s'adaptent aux besoins de chaque âge. Nous devons en être conscient pour ne pas trop prendre ou perdre du poids.
Changements dans les habitudes alimentaires à 30, 40, 50 et 60 ans
Elisa Morales Lupayante

Relu et approuvé par le pédagogue en éducation physique et nutritionniste Elisa Morales Lupayante.

Écrit par Okairy Zuñiga

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

À chaque étape de la vie, notre organisme passe par une série de d’altérations. Il est donc important de savoir y faire face. L’une des altérations les plus connues sont les habitudes alimentaires qui commencent à apparaître ou à changer.

Elles sont le résultat d’une association complexe d’hormones, de privation de sommeil, de stress ou de changement dans les habitudes quotidiennes.

Ces actions ne sont pas simples à éviter. Cependant, nous  vous montrerons ci-après certains changements qui surviennent dans l’appétit à chaque décennie. 

Vous verrez que vous n’êtes pas la seule personne à expérimenter ces ajustements. Qu’il s’agit la plupart du temps de situations tout à fait normales.

Habitudes alimentaires à 30 ans

Avoir 30 ans est un événement qui ne passe pas inaperçu.

Deux cas peuvent se présenter lorsqu’on entre dans cette décennie. Vous pouvez souffrir d’une sauvage envie de manger tout ce qui vous passe devant les yeux, ou à l’inverse, avoir envie de ne rien manger du tout.

L’hormone de l’anxiété, le cortisol, peut influencer dans les deux cas. L’augmentation ou la diminution hormonale à la fin du cycle menstruel fait que votre appétit change.

Autour de 35 ans, il y a souvent un changement de poids assez impressionnant. 

La perte de vitamines et de nutriments peuvent provoquer des troubles alimentaires. Nous avons envie de manger du chocolat, des bonbons, des gâteaux sucrés ou salés. Vous pouvez prendre beaucoup de poids et vous confronter à une déficience en magnésium et en calcium si vous ne faites pas attention et que vous ne contrôlez pas ces pulsions.

C’est à ce moment également que beaucoup de femmes décident de faire un enfant. Et pour oublier leur stress de l’âge, elles mangent davantage.

Ce surplus alimentaire n’est pas vraiment nécessaire pour le bien du bébé. Votre grossesse n’est pas une excuse pour manger plus. Il convient en effet dans ce cas de manger sain, avec des aliments riches en calcium, en fer et en vitamines.

Votre corps en soi se chargera de garder le bébé en bonne forme.

Habitudes alimentaires à 40 ans

Quand on a 40 ans, on vit de nombreux changements, pas seulement psychologiques, mais également physiques. Vous devez être conscient qu’il est normal de ne pas avoir le même poids qu’à 20 ans. 

Vous devez accepter que, même si vous faites des régimes, il est primordial de manger plus de légumes, de fruits, de lait et d’arrêter à tout prix la malbouffe.

Durant cette décennie, les problèmes de digestion sont plus présents et notre appétit augmente considérablement.

La résistance à l’insuline peut aussi se développer à ce moment de la vie. Quand votre corps ne sécrète pas suffisamment d’insuline, le sucre peut augmenter dans votre sang, au lieu de se stocker dans les cellules.

Quand les cellules ne reçoivent pas le niveau de sucre qui leur est nécessaire, elles dépensent l’énergie de votre corps, ce qui amène comme conséquence le changement des habitudes alimentaires, surtout au niveau des hydrates de carbone.

Habitudes alimentaires à 50 ans

Certaines femmes sont submergées par les niveaux d’œstrogènes, à cause de la ménopause, qui arrive autour de 50 ans. Cela provoque des troubles alimentaires qui conduisent à avoir envie de manger plus d’hydrates de carbone et de sucre comme si l’on était résistant à l’insuline.

C’est pour cela qu’il n’est pas rare que les femmes arrivent à cet âge et commencent à prendre beaucoup de poids.

Cependant ce n’est pas tout à fait négatif puisque cela devient une sorte d’instrument de protection ou un mécanisme de défense naturel face à la fragilité des os et des muscles.

C’est-à-dire que la graisse peut protéger des chutes ou des coups, qui pourraient être vraiment nocifs à cet âge.

Nous vous recommandons de choisir le chemin le plus sain : un régime équilibré et une augmentation d’aliments riches en calcium. Bien que la graisse puisse protéger vos os, elle affecte quand même votre santé.

À 60 ans

Malgré ce que vous avez pu entendre, votre estomac ne rétrécit pas avec l’âge.  Même s’il peut y avoir des changements dans l’élasticité de votre intestin à cause du vieillissement.

Cela arrive car votre appareil digestif dit à votre cerveau, par erreur, que vous avez suffisamment mangé alors qu’en fait non. Vous remarquerez alors des changements dans vos habitudes alimentaires, qui vous feront manger moins qu’avant.

Faire attention à votre poids est fondamental à cet âge. Si vous avez des kilos en trop, vous avez un plus gros risque de chute, de passages à l’hôpital et même de mort.

Si vous êtes en sous-poids, ou que vous perdez rapidement du poids, cela peut être le signe d’un maladie.

Vous voulez en savoir plus ? Lisez également : 6 conseils pour prévenir le vieillissement prématuré de la peau

Surveillez ces changements alimentaires

Il est important de comprendre les effets de l’âge sur le tractus gastro-intestinal car ces changements peuvent affecter les besoins nutritionnels au fur et à mesure que le temps avance.

Le corps de l’être humain a tendance à être plus exposé à la graisse abdominale au fur et à mesure que l’on prend de l’âge.

On commence à perdre de la capacité aérobic et cardiovasculaire.

Après 35 ans, la personne qui a une vie trop sédentaire et une alimentation peu nutritive commence à se fragiliser.

C’est pour cela qu’il est fondamental d’être conscient que les habitudes alimentaires changent avec le temps, afin de prendre les précautions nécessaires



Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique


  • Srour B., Fezeu LK., Kesse Guyot E., Alles B., et al., Ultra processed food intake and risk of cardiovascular disease: prospective cohort study. BMJ, 2019.
  • Singer J., Grinev M., Silva V., Cohen J., et al., Safety and efficacy of coffee enriched with inulin and dextrin on satiety and hunger in normal volunteers. Nutrition, 2016. 32 (7-8): 754-60.

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.