Nourriture épicée : avantages et inconvénients
Il existe de nombreux mythes autour de la nourriture épicée. Nombreuses sont les personnes qui pensent qu’elles provoquent des hémorroïdes, des brûlures d’estomac et des contractions chez les femmes enceintes.
Néanmoins, plusieurs études scientifiques montrent que le curry, par exemple, pourrait prévenir les maladies dégénératives. D’autres encore montrent que le lycopène du poivron pourrait aider à combattre les maladies cardiovasculaires. Souhaitez-vous en savoir plus sur les bienfaits des plats épicés ? Lisez cet article et vous saurez tout.
Nourriture épicée : les mythes
L’un des mythes les plus répandus est le suivant : la nourriture épicée provoque des hémorroïdes. Si une personne a des hémorroïdes, elle devrait éviter les plats épicés pour ne pas aggraver l’inflammation.
Selon une autre croyance populaire, les épices peuvent provoquer des contractions chez les femmes enceintes. La vérité est qu’ aucune étude scientifique suggère une relation entre la consommation d’épices et un accouchement prématuré.
En revanche, le piquant renforcerait les symptômes de la gastrite et des brûlures d’estomac. C’est pourquoi de nombreuses institutions de santé recommandent d’éviter la nourriture épicée en cas de gastrite ou d’ulcères à l’estomac.
Toutefois, certaines études scientifiques montrent que la nourriture épicée n’est pas en cause. Ce serait même l’inverse : consommer du piment ou d’autres condiments épicés protègerait la muqueuse gastrique, entre autres. De nouvelles études chez des humains seraient nécessaires pour vérifier ou démentir cette information.
Lisez aussi : 8 épices que vous pouvez utiliser pour remplacer le sel
Nourriture épicée : les bienfaits pour la santé
Les condiments épicés doivent leur caractère piquant une substance chimique appelée capsaïcine. Une fois en contact avec la muqueuse buccale, cette substance est à l’origine de la sensation de brûlure.
Certaines études in vitro suggèrent que ce composé peut réduire le risque de développer certaines tumeurs et qu’il est, qui plus est, antibactérien.
D’autres recherches prouvent que l’application locale de capsaïcine peut calmer les douleurs neuropathiques.
De plus, selon des études réalisées dans une université de Chine, la capsaïcine a été capable de réduire la tension artérielle.
Les épices sont utilisés par la médecine naturelle depuis l’antiquité pour leurs propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires. Les épices stimulent la circulation sanguine, favorisent la transpiration, et améliorent la digestion.
Selon une étude réalisée par le CyTa Journal of Food, la nourriture piquante stimulerait le métabolisme en augmentant la chaleur corporelle, ce qui stimule la combustion des calories.
Pour cette raison, la nourriture épicée peut aider les personnes à perdre du poids. Néanmoins, nous vous recommandons de consulter d’abord un médecin avant d’adopter un régime minceur.
Et ce n’est pas tout… Une étude réalisée en Australie a démontré que la nourriture épicée aidait à améliorer le de cholestérol dans le sang.
Lisez aussi : 5 snacks qui favorisent la perte de poids
Piments et jalapeños, avec modération…
Bien que les condiments épicés semblent avoir prouvé leurs bienfaits pour la santé, il faut les consommer avec modération. Une étude réalisée au Mexique montre que les personnes qui consomment quotidiennement 9 ou plus piments jalapeños ont plus de probabilités de développer un cancer de l’estomac.
Cette étude signale que les personnes qui consomment trois jalapeños ou plus par jour auraient plus de probabilité de développer un cancer de l’estomac.
Au moindre doute sur le sujet, n’hésitez pas et consulter votre médecin de confiance. Personne de mieux que lui pour vous conseiller sur le sujet.
Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique
- Lv, J., Qi, L., Yu, C., Yang, L., Guo, Y., Chen, Y., … Li, L. (2015). Consumption of spicy foods and total and cause specific mortality: Population based cohort study. BMJ (Online). https://doi.org/10.1136/bmj.h3942
- Yarbro. C.H.; Margaret Hansen Frogge, M.H., and Goodman, M. (2005). Cancer Nursing: Principles and Practice. Massachusetts: Jones & Bartlett Learning, p. 682.
- Tewksbury, J.J.; Nabhan, G.P. (2001). “Directed deterrence by capsaicin in chillies”, Nature (412): 403-404.
- Rev Cub Quim vol.27 no.1 Santiago de Cuba ene.-abr. 2015. Caracterización fitoquímica de la Curcuma longa L. http://scielo.sld.cu/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S2224-54212015000100001
- SERGAS. Úlcera péptica. https://www.sergas.es/cas/documentaciontecnica/docs/consejossalud2/ulcera.htm
- Rev. gastroenterol. Perú vol.35 no.2 Lima abr. 2015. Efecto del Capsicum annum L (pucunucho, ají mono) en úlcera gástrica experimental inducida en ratas. http://www.scielo.org.pe/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S1022-51292015000200004
- Polibotánica no.34 México ago. 2012. Efecto antifúngico de capsaicina y extractos de chile piquín (Capsicum annuum l. var aviculare) sobre el crecimiento in vitro de Aspergillus flavus. http://www.scielo.org.mx/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S1405-27682012000200009
- CyTA Journal of Food. (2008). Extracción de capsaicinoides durante la deshidratación osmótica de chile Habanero en salmuera. https://doi.org/10.1080/11358120902989418