Traitement complémentaire contre les hémorroïdes
Les hémorroïdes sont des veines dilatées et enflammées dans l’anus et le rectum. L’effort excessif lors de l’évacuation des selles est l’une de ses principales causes, même si ce n’est pas la seule.
Les veines enflammées peuvent éclater, provoquant des saignements. Si le saignement est rouge et brillant, c’est seulement un vaisseau sanguin, mais s’il est sombre, il peut provenir d’une zone au-dessus du rectum. Dans les cas les plus avancés, il peut être nécessaire de recourir à un traitement chirurgical.
C’est une condition très ennuyante. Parmi les symptômes les plus communs, nous retrouvons : la douleur lors de la défécation, des saignements, des démangeaisons, et des brûlures dans l’anus. par conséquent, une attention médicale et un suivi sont nécessaires pour obtenir une amélioration rapide.
Il convient de noter que les hémorroïdes peuvent survenir à tout âge. Cependant, ils sont généralement très communs pendant la grossesse et la vieillesse.
Traitement complémentaire pour les hémorroïdes
Ici, nous vous présentons certains des meilleurs remèdes naturels qui composent le traitement complémentaire contre les hémorroïdes.
Bien qu’ils soient une excellente option pour soulager la douleur et l’inconfort, le traitement prescrit par le médecin traitant ne doit en aucun cas être abandonné.
1. Packs de glace
Le froid est très bénéfique quand il y a une inflammation. Par conséquent, les packs de glace dans la région aident à soulager les hémorroïdes.
2. Bain aux herbes médicinales
Pour soulager la brûlure et le saignement des hémorroïdes, vous pouvez utiliser des plantes médicinales telles que : la camomille, la prêle, la mauve.
A consulter également : 6 propriétés médicinales de la camomille
Procédure et application
- Prenez un bouquet de ces plantes (de préférence fraîches).
- Portez-les à ébullition dans une casserole d’eau.
- Laissez reposer l’infusion obtenue jusqu’à ce qu’elle refroidisse.
- Plongez-y la zone affectée pendant environ 10 minutes.
3. Aloe vera
Cette plante est l’alliée numéro un pour les soins de la peau. Surtout en cas de brûlures et d’éruptions cutanées. Mais cela fonctionne aussi pour les hémorroïdes. Si vous n’êtes pas allergique à l’aloe vera, nous vous recommandons d’essayer de placer du gel d’aloe vera sur la zone externe.
Procédure et application
- Prenez une ou deux feuilles d’aloe vera et pelez-les
- Ecrasez tout le vert avec son jus dans un récipient.
- Appliquez la pulpe sur la zone enflammée externe.
- Une autre façon de préparer ce remède est la suivante : congelez une tige d’aloe vera, et une fois prête, appliquez directement sur la zone pour réduire l’inflammation et soulager les démangeaisons.
4. Tomate
Ce fruit a des propriétés très bénéfiques quand il s’agit de traiter les hémorroïdes. Elle aide à :
- Expulser les toxines et réduire l’inflammation (elle a un effet diurétique)
- Lutter contre les infections de toutes sortes
- Réguler le transit intestinal
- Protéger la peau contre les rayons ultraviolets
- Favoriser la guérison des plaies
Procédure et application
- Prenez une tomate mûre, lavez-la bien et coupez-la en deux.
- Enveloppez-la dans une gaze.
- Appliquez en exerçant une pression directement sur le sphincter et l’anus.
- Laissez agir pendant quelques minutes. Rincez avec du savon et de l’eau fraîche pour finir.
5. Pommes de terre et blettes
Les pommes de terre et les blettes ont des propriétés anti-inflammatoires et apaisantes. Par conséquent, leur utilisation en guise de cataplasme et aussi en suppositoire pour soulager les symptômes des hémorroïdes est recommandée.
Lisez aussi cet article : Les bienfaits des pommes de terre pour la santé
Procédure et application des pommes de terre
- Vous pouvez éplucher et découper une pomme de terre crue, préalablement lavée à l’eau minérale.
- Appliquez directement sur la zone, avec précaution. Laissez agir quelques minutes puis rincer à l’eau froide.
- Après l’évacuation, vous pouvez couper la pomme de terre sous la forme d’un suppositoire et ensuite l’insérer dans l’anus pendant une période de 20 minutes pour soulager la douleur.
Procédure et application des blettes
- Prenez un bouquet de blettes, lavez bien et laissez refroidir au réfrigérateur.
- Appliquez plusieurs feuilles dans la région au moins 3 fois par jour.
Régime pour les hémorroïdes
Un problème très important dans le traitement des hémorroïdes est le régime alimentaire, car il a un impact direct dans le mouvement de votre intestin. En plus d’un bon apport en eau minérale, il est recommandé d’inclure les aliments suivants dans l’apport quotidien :
- Brocoli
- Prunes
- Céréales
- Papaye
- Légumes
- Fruits frais
- Graines de lin
Les céréales entières sont l’un des aliments les plus recommandés pour le traitement des hémorroïdes. L’avoine, le seigle, le millet aident à éliminer les fèces et à prévenir les irritations.
D’autre part, il est recommandé de boire entre 6 et 7 verres d’eau minérale par jour. Pas de boissons alcoolisées, sucrées ou contenant de la caféine. Rappelez-vous que l’apport hydrique est essentiel pour adoucir les selles et éviter la défécation douloureuse.
Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique
- Harnack, L, Waltersm S, and Jacobs, J.R. Dietary intake and food sources of whole grains among US children and adolescents: Data from the 1994-1996 continuing survey of food intakes by individuals. J Am Diet Assoc 2003;10:1015-1019.
- Villanueva SE, Peña REJP, Martínez HMP et al. Enfermedad hemorroidal en Unidad Médica de Alta Especialidad. Rev Gastroenterol Mex 2006; 71: 428-432.
- Reis NJA, Kagohara O, Simoes NJ et al. Macroligadura alta. Un nuevo concepto en el tratamiento de hemorroides. Rev Mex Colopro 2007; 13: 15-19.
- Giordano P, Gravante G, Sorge R, Ovens L, Nastro P. Long-term outcomes of stapled
hemorrhoidopexy vs conventional hemorrhoidectomy: a meta-analysis of randomized controlled
trials. Arch Surg. 2009 ;144 :266-72