Dites-moi où s'accumule votre graisse
La graisse s’accumule chez beaucoup de personnes, dans différentes parties du corps.
Si cela peut être dû à la génétique ou même au sexe (par exemple, les femmes accumulent de la graisse plutôt au niveau des hanches, alors que les hommes plutôt au niveau du ventre), nos habitudes ou ce que nous mangeons peuvent modifier sensiblement la forme du corps.
Dans cet article, nous allons vous expliquer pourquoi vous avez de la graisse où vous en avez !
Pourquoi la graisse s’accumule-t-elle ?
Chaque zone du corps stocke de la graisse de manière différente.
Quand on prend du poids, il existe deux mécanismes différents : d’une part, du bassin jusqu’en bas, où ce sont les quantités de cellules de graisse qui augmentent ; d’autre part, du tour de taille jusqu’en haut, où ce sont la taille des cellules de graisse qui augmente.
Cela a sans aucun doute un impact différent sur chaque zone du corps.
La graisse est la manière qu’a le corps de garder de l’énergie, mais tout ne se “garde” pas au même endroit. Il y en a trois types :
La graisse sous-cutanée
C’est la graisse qui est la plus proche de la peau et que l’on perd dès lors que l’on fait des exercices.
La génétique et les hormones ont un grand rapport avec le fait que cette graisse se loge ou non dans certaines parties du corps.
La graisse abdominale
Elle est plus intériorisée dans le corps et s’accumule autour des organes. Elle consiste un danger quand elle est excessive.
Généralement, l’excès de graisse abdominale est précédée d’un excès de graisse sous-cutanée.
C’est pour cela qu’il est conseillé de ne pas avoir un ventre proéminent.
N’oubliez pas de lire : Le délicieux jus de pastèque pour éliminer les gaz et désenflammer le ventre
La graisse intramusculaire
Elle se maintient dans les fibres musculaires, même si elle est très rare, contrairement aux deux précédentes.
Elle apparaît chez les personnes en surpoids important et obèses, et peut provoquer une résistance à l’insuline, principale cause de diabète.
4 zones d’accumulation des graisses
Le corps est gouverné par les hormones. Selon leurs niveaux, elles peuvent aider la santé ou tout l’inverse. La quantité détermine le moral, la forme du corps, l’énergie etc.
Il existe des études qui ont démontré qu’elles pouvaient déterminer à quel endroit la graisse se dépose.
Prêtez attention aux déséquilibres hormonaux les plus fréquents et leurs conséquences sur la forme du corps :
La graisse au niveau de la poitrine et des bras : la testostérone
Quand cette hormone est en-dessous de la normale, on le remarque dans des biceps plus gros et une poitrine “gonflée”, mais pas à cause des exercices ni de la musculation.
Les androgènes sont d’autres hormones masculines qui provoquent cela.
Par conséquent, la solution est de manger des graisses saines non hydrogénées, des vitamines B et des protéines, et de faire des exercices d’haltères et de force.
La graisse au niveau des épaules et des hanches : l’insuline
Les déséquilibres de cette hormone dans le sang cause une accumulation des sucre qui ensuite se transforment en graisse.
C’est la prise de poids typique des personnes qui aiment manger sucré.
La solution est de réduire sa consommation de desserts, de bonbons et d’hydrates de carbone au fort indice glycémique.
La graisse au niveau du ventre : le cortisol
Aussi connue sous le nom d’ “hormone du stress”, c’est la graisse qui s’accumule au niveau du ventre, aussi bien chez les femmes que chez les hommes.
Il est important d’avoir une vie plus détendue, de réduire sa consommation de sucres et d’augmenter les vitamines B5 et C.
La graisse au niveau des hanches : les œstrogènes
Ce sont les hormones féminines et elles déterminent si oui ou non les femmes accumulent de la graisse au niveau des cuisses et des hanches (ce que l’on connaît sous le nom de “morphologie en forme de poire”).
Le métabolisme est alors responsable du nombre d’œstrogènes, et le foie devrait les éliminer. Pour cela, mangez du brocoli avec de l’acide folique et des vitamines B6 et B12.
Des exercices pour chaque corps
Ici, nous allons parler de 5 profils types qui accumulent des graisses dans une zone différente :
1. Mince avec le ventre gonflé
Ce type de silhouette apparaît lorsqu’on mange à cause du stress, que l’on est nerveux en permanence et que malgré les régimes, on ne réussit pas à maigrir.
L’accumulation de la graisse dans cette zone peut générer des maladies cardio-métaboliques comme l’hypertension ou le diabète.
Les meilleurs exercices dans ce cas sont les suivants :
- Aérobics modérés, entre 3 et 4 fois par semaine
- Les abdominaux
- Les exercices de posture
- Le yoga ou la méditation
2. Le corps en forme de cloche ou de poire
Quand le tronc est petit en comparaison avec les hanches, il est très difficile de mincir et on accumule de la graisse au niveau des cuisses, des jambes et des hanches.
Il concerne une grande partie des femmes et cela a une réponse biologique et évolutive : il permet de préparer l’organisme à la grossesse.
Cette morphologie est plus exposée à la cellulite et à la rétention d’eau.
En revanche, la bonne nouvelle est que les risques de souffrir de problèmes cardiaques ou métaboliques sont modérés.
Les exercices conseillés sont les suivants :
- Aérobiques
- Les sports de résistance (spinning, natation, cyclisme)
- La danse
- Le yoga
- Le taï chi
Vous voulez en savoir plus ? Lisez : Faites de la méditation anti-stress chez vous
3. Le corps en forme de cylindre
Il n’y a pas de différence de proportions entre le tour de taille, les hanches et le tronc. La graisse est répartie au niveau du ventre et des hanches.
C’est à celui qui perdra le plus rapidement de graisse !
Par conséquent, les risques associés à cette morphologie sont les changements métaboliques brusques. Dans ce cas, on recommande ce type d’exercices :
- Un entraînement complet (aérobic, localisé et musculation)
- Des sports tonifiants (courir, sauter, faire du vélo)
- Des abdominaux
4. Le corps aux graisses très équilibrées
Lorsqu’une personne grossit, elle le fait de manière très proportionnelle, et la graisse ne s’accumule pas plus à un endroit qu’à un autre.
Les risques encourus ont un rapport avec l’estime de soi, car lorsqu’on est si gros et si grand, on ne rentre dans aucun lieu sans se faire remarquer.
En outre, voici les exercices qui permettent les meilleurs résultats :
- Les sports de résistance (natation, vélo, marche)
- L’expression corporelle et la danse
- Les exercices posturaux
5. Le corps en forme de sablier
Dans ce cas, les courbes de la personne sont bien définies : le tour de taille est étroit en comparaison avec le tronc et les hanches.
La graisse s’accumule au niveau de la poitrine et des cuisses dans les mêmes proportions.
On peut grossir facilement et il est difficile de renforcer ses muscles. En revanche, il y a moins de risque cardiovasculaire et une plus grande espérance de vie.
Les exercices recommandés sont les suivants :
- L’activité aérobique (course, vélo,vélo elliptique)
- Musculation
Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique
- Jensen MD. Role of body fat distribution and the metabolic complications of obesity. J Clin Endocrinol Metab. 2008;93(11 Suppl 1):S57–S63. doi:10.1210/jc.2008-1585
- Santosa S, Jensen MD. Why are we shaped differently, and why does it matter? [published correction appears in Am J Physiol Endocrinol Metab. 2009 Feb;296(2):E403]. Am J Physiol Endocrinol Metab. 2008;295(3):E531–E535. doi:10.1152/ajpendo.90357.2008
- Cohen P, Spiegelman BM. Cell biology of fat storage. Mol Biol Cell. 2016;27(16):2523–2527. doi:10.1091/mbc.E15-10-0749
- van der Lans AA, Hoeks J, Brans B, et al. Cold acclimation recruits human brown fat and increases nonshivering thermogenesis. J Clin Invest. 2013;123(8):3395–3403. doi:10.1172/JCI68993
- Schugar, R. C., Shih, D. M., Warrier, M., Helsley, R. N., Burrows, A., Ferguson, D., … Brown, J. M. (2017). The TMAO-Producing Enzyme Flavin-Containing Monooxygenase 3 Regulates Obesity and the Beiging of White Adipose Tissue. Cell Reports, 19(12), 2451–2461. https://doi.org/10.1016/j.celrep.2017.05.077
- De Maddalena, C., Vodo, S., Petroni, A., & Aloisi, A. M. (2012, December). Impact of testosterone on body fat composition. Journal of Cellular Physiology. https://doi.org/10.1002/jcp.24096
- Björntorp, P. (1997). Hormonal control of regional fat distribution. Human Reproduction (Oxford, England). https://doi.org/10.1093/humrep/12.suppl_1.21
- Patel P, Abate N. Body fat distribution and insulin resistance. Nutrients. 2013;5(6):2019–2027. Published 2013 Jun 5. doi:10.3390/nu5062019
- Björntorp, P. (2001). Do stress reactions cause abdominal obesity and comorbidities? Obesity Reviews, 2(2), 73–86. https://doi.org/10.1046/j.1467-789x.2001.00027.x
- Hewagalamulage, S. D., Lee, T. K., Clarke, I. J., & Henry, B. A. (2016). Stress, cortisol, and obesity: a role for cortisol responsiveness in identifying individuals prone to obesity. Domestic Animal Endocrinology. Elsevier Inc. https://doi.org/10.1016/j.domaniend.2016.03.004
- Lizcano F, Guzmán G. Estrogen Deficiency and the Origin of Obesity during Menopause. Biomed Res Int. 2014;2014:757461. doi:10.1155/2014/757461