Entre l'enfance et la vieillesse, il y a un instant nommé la vie

Nous ne pouvons pas permettre aux souvenirs du passé et aux inquiétudes du futur de nous empêcher de vivre notre vie au présent.
Entre l'enfance et la vieillesse, il y a un instant nommé la vie
Raquel Aldana

Rédigé et vérifié par le psychologue Raquel Aldana.

Dernière mise à jour : 09 mai, 2023

Parfois, nous oublions que la vie est composée de moments difficiles, qui forment un chemin semé d’embûches, et donc d’apprentissages.  Il n’est pas facile de s’arrêter de penser lorsque nous avons des centaines d’inquiétudes dans notre esprit chaque jour.

Lorsque l’on arrive à 40 ou 50 ans, on se rend compte que l’on se trouve entre deux générations et que la vie est éphémère. Par conséquent, nous commençons à courir après les moments qui nous permettent de profiter de chaque instant.

L’expérience nous offre la possibilité de pouvoir concilier les différentes sphères de notre vie, pour concentrer notre attention sur la jouissance de l’instant.

Le poids de notre vie

Illustration de femme allongée

“Combien pèse votre vie ? Imaginez un instant que vous portez un sac à dos. Je veux que vous ressentiez les bretelles sur vos épaules. Vous les sentez ?

A présent, je veux que vous le remplissiez de tous les éléments de votre vie. Commencez par ce qu’il y a sur les étagères et dans les tiroirs, les bêtises que l’on collectionne. Remarquez comme le poids s’accumule.

Maintenant, remplissez-le de choses plus grandes telles que des vêtements, des petits objets électro-ménagers, des lampes, des serviettes, la télé… le sac à dos commence à peser. Puis, ajoutez des éléments encore plus gros : le canapé, le lit, une table…

Mettez le tout à l’intérieur : la voiture, la maison, un bureau ou un appartement de deux chambres. Je veux que vous introduisiez tout cela à l’intérieur du sac à dos. Essayez de marcher. C’est difficile non ?

Au quotidien, nous faisons exactement la même chose avec notre vie : nous nous surchargeons jusqu’à ce que nous ne puissions plus bouger. Vos relations sont la charge la plus lourde de votre vie. Ne ressentez-vous pas un poids qui se plante dans vos épaules ?

Ce poids est constitué par les sentiments, les émotions et les personnes. Nous ne sommes pas responsables de l’apparition de nos émotions, mais de la façon dont nous les acceptons et nous les affrontons.

Cette allégorie nous sert à prendre conscient que bien souvent, nous surchargeons notre dos. Certaines choses sont nécessaires mais d’autres ne le sont pas.

La vie n’est pas stabilité, c’est savoir marcher en équilibre

Équilibre physique et mental

Bien que nous ayons parfois la sensation de reculer, notre vie change à chaque seconde. Les changements ne nous plaisent pas toujours, mais cela fait partie de l’équilibre.

Notre vie est une danse entre la chance et le malheur. Nous devons donc accepter que la nuit et le jour, la tristesse et la joie, la stabilité et le changement vont toujours de pairs.

La vie nous murmure constamment de faire confiance, car nous apprenons de tout et nous grandissons grâce à tout.

Il n’y pas d’âge pour profiter de notre temps

Ce moment que nous appelons vie nous permet de crier nos peurs sans craintes. C’est uniquement de cette manière que nous réussirons à faire ce que nous désirons, car le seul échec de la vie est justement de ne pas vivre. Il s’agit de cohabiter avec les rides et la sagesse que nous apporte le passage des années.

Nos sillons sont le reflet de nos apprentissages et de nos expériences, des flèches qui nous ont blessé de manière inattendue et des bretelles de notre sac à dos.

Ne laissez pas les peurs freiner votre vie. Accumulez les moments et voyagez avec vos désirs sur le dos. Ne renoncez jamais à la vie que vous voulez vivre.


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