Fibrillation auriculaire : les méthodes de diagnostic
La principale façon de diagnostiquer un cas de fibrillation auriculaire est à travers un électrocardiogramme. Les centres médicaux doivent mener une étude très précise, car les types d’arythmie connus sont très nombreux.
Un diagnostic adéquat et précoce permettra au patient de mieux gérer la maladie, notamment en effectuant des changements au niveau de ses habitudes de vie et habitudes alimentaires. Il devra également suivre un traitement le plus rapidement possible.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la fibrillation auriculaire, vous êtes au bon endroit. Dans la suite de cet article, vous découvrirez les causes pouvant être à l’origine de ce trouble ainsi que quelques méthodes de diagnostic.
La fibrillation auriculaire, qu’est-ce que c’est exactement ?
Ce terme médical renvoie à un trouble du cœur. Au cours de la fibrillation auriculaire, les signaux électriques naturels sont modifiés. Généralement, ce sont ces impulsions nerveuses qui contrôlent les mouvements de contraction et de détente du cœur.
Selon le portal spécialisé Medline Plus, les conséquences sont les suivantes :
“La fibrillation auriculaire peut conduire à un plus grand risque d’attaque cérébrale. Chez de nombreux patients, elle peut également provoquer une douleur au niveau de la poitrine, une crise cardiaque ou une insuffisance cardiaque.”
La chose suivante se passe : les oreillettes (les cavités supérieures du cœur) se contractent de façon irrégulière et non coordonnée avec les ventricules (les cavités inférieures du cœur).
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Fibrillation auriculaire : les différents types et les groupes à risque
Généralement, ce trouble touche les personnes âgées de plus de 65 ans. Néanmoins, certains cas cliniques concernent des patients plus jeunes.
Aussi, ce trouble touche plus fréquemment les hommes que les femmes, et ce, pour des raisons que l’on ignore encore.
Il existe deux types de fibrillation auriculaire :
- lorsque la fibrillation auriculaire est chronique, elle se maintient dans le temps et une thérapie est nécessaire pour soulager les symptômes ;
- lorsque la fibrillation est paroxystique, l’altération survient de façon ponctuelle et les symptômes associés disparaissent d’eux.-mêmes.
Dans tous les cas, ce trouble peut entraîner de graves conséquences. Parmi les risques les plus communs figurent l’infarctus cérébral et l’arythmie ou altération du rythme cardiaque.
Fibrillation auriculaire : les différentes causes à l’origine de ce trouble
À l’heure actuelle, les différentes recherches n’ont pas pu identifier la cause ou l’élément déclencheur exact de ce trouble. Néanmoins, les spécialistes ont identifié une série de conditions médicales et de risques qui peuvent déboucher sur le développement d’une fibrillation auriculaire.
Parmi les différents facteurs de risque, figurent :
- cardiopathie ou maladies cardiaques, c’est-à-dire des maladies qui affectent le cœur, parmi lesquelles nous pouvons citer :
- péricardite ou inflammation du péricarde (fine couche qui enveloppe et protège le cœur)
- myocardite ou inflammation du myocarde (muscle cardiaque)
- infarctus du myocarde
- valvulopathie cardiaque ou altérations des valves cardiaques
- dommages subis au cours d’une intervention chirurgical du cœur
- tabac ou consommation d’alcool et/ou de drogues (certains médicament peuvent provoquer des dommages cardiaques)
- pathologies du système respiratoire comme la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
- hyperthyroïdie
- autres altérations comme l’apnée du sommeil
Fibrillation auriculaire : comment est établi le diagnostic ?
L’équipe médicale doit réaliser une série d’examens médicaux pour établir le diagnostic de fibrillation auriculaire. De cette façon, ils seront capables d’écarter les autres altérations aux caractéristiques similaires.
Parmi les méthodes de diagnostic les plus fréquentes figurent l’életrocardiogramme (ECG). Pour cet examen, on place des dispositifs appelés électrodes sur la poitrine et les bras du patient. Ces appareils sont conçus pour capter les signaux électriques qui contrôlent les mouvements du cœur. On obtient ensuite une représentation graphique des impulsions nerveuses.
Il s’agit de l’un des principaux examens médicaux pour détecter la fibrillation auriculaire. Mais il en existe d’autres tels que le holter ou l’enregistreur d’événements.
- Le holter cardiaque : il s’agit d’un ECG portable qui enregistre l’activité cardiaque pendant 24 heures ou plus.
- L’enregistreur d’événements : dans ce cas, le patient active l’appareil lorsque il souffre de symptômes de tachycardie. On obtient ainsi, très simplement, une étude du moment de l’altération. À la différence du holter cardiaque, l’étude dure plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
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L’échocardiographie
Les spécialistes envoient un ensemble d’ondes sonores vers la poitrine du patient au moyen d’un dispositif appelé transducteur. Les ondes atteignent le cœur et rebondissent échappant ainsi à la cavité thoracique. Plus tard, une image du cœur du patient se forme en direct après le traitement informatique. Ce processus reçoit le nom d’échocardiographie trans-thoracique (ETT).
Néanmoins, il est aussi possible d’introduire un transducteur par la bouche du patient via un tube souple. Une fois que le transducteur atteint l’œsophage, un examen est réalisé et il est alors possible d’obtenir des détails plus précis.
De cette façon, les spécialistes peuvent vérifier la structure de cet organe et la présence de caillots de sang. Il s’agit d’un examen concluant pour le diagnostic de fibrillation auriculaire.
D’autres méthodes
- L’obtention d’images internes. Généralement, on a recours à une radiographie du thorax pour vérifier l’état des poumons et du cœur.
- Le test d’effort ou d’exercice. Au cours de cette épreuve, le patient réalise une courte activité physique pendant que l’équipe médicale observe sa réponse cardiaque.
- Les examens de routine. Généralement, on procède à une analyse de sang pour écarter l’éventualité d’une maladie sous-jacente. Par exemple, c’est le cas de l’hyperthyroïdie (hausse du taux d’hormones thyroïdiennes dans le sang). De la même façon, il est possible de procéder à d’autres examens pour vérifier si le patient souffre d’une altération respiratoire (généralement une bronchopneumathie chronique obstructive, BPCO).
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