L'anis : culture et soins

L'arôme de l'anis est l'un de ses principaux attraits. Par ailleurs, son utilité en gastronomie et en thérapies naturelles est ample. Découvrez comment en prendre soin.
L'anis : culture et soins
Leonardo Biolatto

Relu et approuvé par le médecin Leonardo Biolatto.

Dernière mise à jour : 06 avril, 2023

Pimpinella anisum ou anis est le nom d’une plante au parfum pénétrant et aux nombreux bienfaits. Des centaines de recettes de cuisine incluent cette espèce dans l’une de ses variantes. Cette plante est même utilisée en Asie comme ingrédient pour traiter les affections de l’estomac, par exemple.

Vous pouvez trouver de l’anis sur n’importe quel marché prêt pour vos préparations, mais vous pouvez également la semer à la maison. Si vous souhaitez l’ajouter à votre jardin, poursuivez donc votre lecture !

L’anis et ses caractéristiques

La plante appartient à la famille des Apiacées. Cette plante mesure entre 0,3 et 0,6 mètre. Ses fleurs sont blanches ou jaunes et poussent au milieu de l’été, et sont sembables à des plumes. Ses fruits rainurés arborent des tons brun verdâtre.

L’arôme et la saveur de l’anis sont comparables à la réglisse. On la trouve dans des plats, des boissons et des remèdes en raison de ses principes actifs et de ses huiles :

  • Anéthol
  • Acide anisique
  • Aldéhyde anisique
  • Chavicol méthylène
  • Complexes terpéniques

Une étude de l’ISRN Pharmaceutics a associé plusieurs de ces composés à un large spectre d’effets pharmacologiques. Cependant, la nécessité d’essais cliniques supplémentaires évaluant les bienfaits de la plante chez l’homme est pointée du doigt, ainsi que la synthèse de nouveaux médicaments fabriqués à partir des principes actifs de l’anis.



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Arôme et bienfaits

Il existe différents types d’anis. Il y a l’anis vert ou doux. C’est l’ingrédient souvent utilisé pour apaiser les brûlures d’estomac et créer des formules cosmétiques.

L’anis de Florence ou le fenouil est utilisé dans des préparations salées, tandis que l’anis étoilé est préféré pour les desserts et les infusions. Il y a aussi l’anis japonais, mais sa consommation n’est pas recommandée à grande échelle, car elle pourrait affecter les conditions des voies urinaires.

Une expérience sur des souris a montré que la plante fonctionnerait comme un antidiarrhéique alternatif. Une diarrhée a été provoquée chez les souris avec de l’huile de ricin, puis traitée avec un mélange à base de camomille et d’anis étoilé.

Cependant, la prudence s’impose avec de fortes doses d’anis, car en excès, il provoquerait une intoxication. La modération est donc de rigueur. De plus, cette substance ne remplace en aucun cas une prescription médicale.

Si vous souhaitez utiliser l’anis à des fins médicinales, il est essentiel de consulter un professionnel.
Anis vert.
L’anis vert est un ingrédient cosmétique. Il est aussi utilisé en médecine naturopathique pour calmer l’acidité de l’estomac.

Culture et entretien de l’anis

L’anis est une espèce à semer en fin d’hiver ou au début du printemps. Ses graines germent sans problème si la température est supérieure à 15 °C et si les conditions du sol sont optimales.

La rusticité de l’herbe dispense de soins rigoureux. Cependant, tenez compte des recommandations suivantes.

Sol

Bien que l’anis prospère dans toutes sortes de sols, même dans les sols acides travaillés avec de la chaux, il est essentiel que le sol contienne une bonne quantité de minéraux et de matière organique. Le pH idéal se situe entre 6,0 et 6,7.

Pour les pots, un substrat universel et un drainage adéquat contribuent au développement du matalahúva.

Température

L’anis ne tolère pas le grand froid. Il est vulnérable aux inondations et ne tolère pas non plus les vents secs. En somme, cette plante apprécie les températures chaudes.

Lumière

La croissance de l’anis accélérera si il reçoit suffisamment de soleil. Si vous semez le spécimen dans un pot, placez-le là où les rayons du soleil le frappent. En cas de plantation dans la terre du jardin, choisissez une zone en plein soleil.

Fertilisation

Tout engrais est favorable à la croissance de cette plante, allant du bio fait maison au fumier. Mais en cas d’utilisation du second, assurez-vous qu’aucune autre plante n’y a été plantée auparavant.

Par ailleurs, si vous utilisez de l’engrais minéral, vérifiez que sa base est le potassium. L’excès d’azote est contre-productif pour la récolte.

Hydratation

Il faut arroser cette plante 2 ou 3 fois par semaine, et sans excès. L’idée est que le substrat tende vers la texture sèche. Cette recommandation s’applique également à la récolte à grande échelle.

Semis

La manière appropriée de planter l’anis est en rangées et avec un substrat préalablement humidifié. Si vous le faites directement dans le jardin, assurez-vous que les graines sont espacées d’au moins 25 centimètres.

Enterrez-les à un demi-centimètre de profondeur dans le sol, ou à environ 8 centimètres dans un pot, car la germination dépend de l’obscurité. Les pousses sont visibles 3 semaines après le semis.

Lorsque l’environnement est trop froid, il convient de commencer dans un pot à l’intérieur de la maison et, une fois que la plante atteint maturité, repiquez-la.

Récolte

En août, vous pouvez récolter l’anis. Le fruit est prêt lorsqu’il arbore un ton brun avec des touches verdâtres.

Il est recommandé de récolter les graines le matin. La récolte comprend la coupe de la fleur, leur aération et leur exposition au soleil afin de griller les graines.

Lorsque celles-ci sont complètement sèches, vous frottez les fleurs et enlevez les graines. Stockez-les dans un endroit frais et sombre.

Anis étoilé.
L’anis étoilé est l’ingrédient de base de nombreuses recettes gastronomiques.



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Attention ! L’anis peut tomber malade

Une plante est sensible aux maladies et l’anis ne fait pas exception à cela. L’Institut national de technologie agricole (INTA) a analysé les cultures dans les champs de cette espèce et a détecté que pendant la première phase de développement, l’anis est susceptible de souffrir de la fonte des semis ou maladie de la tige, entre autres.

L’INTA souligne que la solution à ces maux réside dans la bonne préparation de la terre, en évitant à tout prix l’inondation de la terre et en semant des graines qui, au préalable, ont été traitées avec des fongicides.


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