
L’acné kystique est une forme de la pathologie de l’acné. Toutes les personnes qui en souffrent ne sont pas atteintes…
Il existe une série d'exercices physiques qui peuvent nous aider à renforcer les muscles de la zone vaginale et du bassin pour avoir un plus grand contrôle des envies d'uriner.
Dans cet article, nous allons vous expliquer ce qu’est une “vessie hyperactive” et comment la soigner en adoptant de bonnes habitudes et en faisant des exercices.
La vessie a la capacité de stocker l’urine que produisent les reins. C’est un muscle en forme de petit sac qui se remplit et qui a besoin d’être vidé plusieurs fois durant la journée.
La fréquence et la quantité d’urine que nous éliminons dépendra de plusieurs facteurs mais surtout de ce que nous buvons.
Il est normal d’aller aux toilettes 8 fois par jour et au maximum 1 fois par nuit.
Quand une personne a une vessie hyperactive, cela signifie qu’elle souffre d’un déséquilibre au niveau de ce muscle.
Les symptômes les plus fréquents sont :
Bien que ces symptômes ne soient pas graves, les personnes qui souffrent de vessie hyperactive modifient leur style de vie, elles se sentent déprimés et honteuses et ne peuvent pas bien dormir.
Elles peuvent même en arriver à ne plus boire, ou à ne plus sortir de chez elles.
L’une des habitudes de ces personnes est de demander en permanence où se trouvent les toilettes, pour pouvoir s’y rendre le plus rapidement possible quand elles en ressentent le besoin.
Voir aussi : Envie fréquente d’uriner ? Découvrez les causes du syndrome mictional
La bonne nouvelle est que dans la plupart des cas, ce problème peut se résoudre.
L’unique exception concerne les personnes qui ont des problèmes neuronaux, qui ne permettent pas au cerveau d’envoyer un message à la vessie quand elle est pleine.
Les changements dans le style de vie et le fait d’adopter des habitudes saines peuvent aider à traiter ce syndrome et à retrouver peu à peu une certaine normalité.
Il est bon de savoir que l’on ne peut pas obtenir des résultats du jour au lendemain, car les modifications peuvent être lentes.
Voici certains conseils pour réduire les incidences de la vessie hyperactive :
Les patients qui ont une vessie hyperactive peuvent profiter de différents traitements pour résoudre leur problème, tels que :
Tout d’abord, le traitement physiologique inclut des techniques d’entraînement pour la vessie.
La méthode la plus connue porte le nom d’exercices de Kegel, et sert à contracter le muscle pubo coccygien.
Ces exercices aident à renforcer les muscles pelviens et sont recommandés pour éviter l’incontinence urinaire, faciliter l’accouchement naturel et réduire les symptômes de la vessie hyperactive.
Ils ont été conçus par le docteur Arnold Kegel en 1940 et l’objectif principal était d’améliorer la vie des femmes après l’accouchement.
Plus tard, on a découvert que ces exercices pouvaient également servir pour d’autres affections ou pathologies en lien avec les fonctions du sphincter (urétral ou rectal).
Il est bon de savoir que pour que les exercices de Kegel fonctionnent, il faut les pratiquer de manière appropriée en suivant un programme.
Ils sont conseillés pour les personnes qui souffrent de problèmes urinaires dus au stress, après une opération ou n’importe quel déséquilibre dans la vessie.
Au fur et à mesure que vous le pratiquez, cet exercice peut se compliquer un peu plus :
Dans le problème de la vessie hyperactive, il y a également tout l’aspect psychologique.
Grâce à quelques sessions chez un thérapeute, de nombreuses personnes réduisent leur timidité, la dépression ou la honte provoquées par ce problème.
De plus, l’analyse peut offrir des techniques de relaxation, de distraction ou de déconditionnement.
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Pour finir, il existe le traitement pharmacologique qui utilise des médicaments pour inhiber les contractions involontaires de la vessie et pour bloquer les récepteurs, afin de réduire le besoin d’uriner.
Les médicaments utilisés sont appelées les anti-muscariniques.
Ils doivent être utilisés en dernier recours car ils peuvent avoir des effets collatéraux désagréables tels que :
Ainsi, il est conseillé de recourir tout d’abord aux traitements antérieurs (exercices de Kegel et thérapies) avant de prendre des médicaments.