Une jeune de 17 ans a failli mourir à cause du syndrome du choc toxique, causé par l'usage de tampons
Le syndrome du choc toxique est un trouble peu commun produit par une toxine bactérienne. Ce qui peut conduire à des conséquences fatales chez le patient.Il peut survenir à cause de plusieurs espèces de bactéries, dont la Staphylococcus aureus et la Streptococcus pyogenes.
La maladie a commencé à se manifester à la fin des années 1970. Il a été démontré qu’elle survient plutôt chez les femmes qui utilisaient des tampons pendant leurs règles.
Les cas les plus récents ont confirmé le lien et ont lancé le débat sur les risques autour de ce produit d’hygiène féminine.
L’un des cas les plus récents a eu lieu à Ventura, en Californie, où une jeune de 17 ans a failli mourir après avoir développé cette maladie.
Les détails ont été rassemblés dans une publication récente du Daily Mail. Ce qui est étonnant, c’est que cette jeune fille affirme avoir contracté cette infection alors qu’elle changeait son tampon toutes les 8 heures, comme conseillé.
L’histoire…
Cables Peyton, la protagoniste de cette histoire, avait seulement 15 ans quand elle a contracté une maladie étrange qui a tout d’abord été diagnostiquée comme un virus.
Lorsque les symptômes ont empiré, on a du la transférer à l’hôpital, avec une grande fragilité musculaire et une fièvre très élevée.
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À l’hôpital, alors qu’elle n’en finissait pas de vomir, son corps commençait à s’enflammer et que les battements de son cœur s’accéléraient.
Après avoir subi des soins intensifs, les médecins ont déterminé qu’elle souffrait du syndrome du choc toxique. A cause de l’empoisonnement de son sang, ses reins et son foie avaient commencé à ne plus remplir leurs fonctions.
Pour lui sauver la vie, ils lui ont donné une série d’antibiotiques qui, miraculeusement, l’ont sauvée.
Les médecins ont assuré que l’infection mortelle a été produite par l’usage inadapté de tampons féminins. Mais elle a assuré qu’elle ne les a pas utilisés plus longtemps que le nombre d’heures recommandées.
Elle a senti que c’était de son devoir de partager son histoire avec d’autres filles pour avertir des dangers de cette maladie.
Syndrome du choc toxique : mesures préventives
En révélant une série d’images d’elle internée à l’hôpital, elle souhaite tirer la sonnette d’alarme pour que tout le monde prenne des mesures préventives.
Quand cette jeune fille a commencé à se sentir mal en juin 2013, pendant ses règles, elle n’y a quasiment pas accordé d’importance car elle venait de se remettre d’une mononucléose infectieuse, pour laquelle elle prenait des stéroïdes.
Elle se sentait à l’aise avec les tampons. Et elle n’a jamais pensé qu’à cause d’eux, elle souffrirait d’un terrible cauchemar qui a failli lui coûter la vie.
Lors de sa première visite, l’infirmière lui a affirmé qu’il s’agissait probablement de l’attaque d’un virus.
Cependant, elle a demandé à la jeune fille de réaliser des analyses de sang. Ceux-ci ont montré une anémie, une affection qui diminue les indices de fer, et qui augmente le risque d’infections.
Mais plus tard, alors que l’infirmière n’était plus là, Cables a commencé à avoir de graves difficultés à marcher et elle était très faible.
Syndrome du choc toxique : symptômes complexes
À cause de la complexité des symptômes, sa grand-mère l’a emmenée à l’hôpital. Car ses parents et ses frères se trouvaient alors en Allemagne. Quand ils compris que la jeune fille luttait pour survivre, ils ont pris un vol pour l’accompagner dans ce processus.
Avec une force qui caractérise tous les survivants, la jeune Californienne se souvient maintenant qu’elle a dû traverser des moments très douloureux lors du processus de rétablissement.
On ne lui permettait pas de manger ni de boire, et la faim s’ajoutait aux forts symptômes causés par l’affection.
Au bout de deux jours, elle recommença à manger. Mais elle n’arrêtait pas pleurer car elle avait très mal à chaque fois qu’elle essayait de manger quelque chose.
Après cette difficile expérience, Cables n’a plus le droit d’utiliser de tampons et elle continue à informer sur ce qui s’est passé.
Son rétablissement a été très satisfaisant. Les médecins ont reconnu que c’est un vrai miracle, considérant le degré de gravité de l’infection.
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“Je n’avais jamais pensé qu’à 15 ans, je serais une survivante, mais rien n’arrive pas hasard ”, a-t-elle assuré.
Reconnaissante envers les médecins et la vie, Cables Peyton espère rentrer à l’université à la fin de l’année.
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