10 conseils de soin personnel pour les parents
Le soin personnel des parents est fondamental pour prendre soin des enfants. La sagesse accompagne cette réflexion : nous ne pouvons pas donner ce que nous n’avons pas. Par conséquent, nous prenons soin des autres parce que nous prenons soin de nous-mêmes.
Comme beaucoup d’autres choses dans la vie, l’attention et la protection ont un facteur commun : le temps. Cette réalité vitale et invisible est partout et, même si nous la considérons comme abstraite, elle s’exprime au quotidien. Le temps est malléable et acquiert la forme de ce que nous faisons. Il prend aussi la forme de notre humeur. L’horloge affichera les heures inexorables mais le temps dans la vie est plus une expérience qu’une durée.
En tant que parent, nous vous conseillons de construire le temps en famille. Lui donner une forme et du contenu à la maison. Ne pas laisser filer les heures mais les faire atterrir avec conscience et programmation.
Aspects importants à ne pas négliger
La santé est étroitement liée au soin personnel des parents. Le temps d’exercice, de repos et d’alimentation équilibrée sont des vecteurs dont l’interaction contribue à maintenir une bonne santé.
Il est évident que le soin des enfants dépend de pratiques saines. Les exigences sont nombreuses, surtout lors des premiers mois et des premières années de vie, quand le manque d’expérience et la nouveauté réclament plus de vigilance et génèrent de l’anxiété.
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Conseils pour mener une meilleure vie en tant que parent
Prendre de la distance permet aux parents, dans certaines situations, d’avoir une vision générale. Ainsi, s’éloigner pour observer et réfléchir, se rapprocher pour regarder les détails, prendre des décisions et agir sont des mouvements conscients et chargés de responsabilité.
Prendre du temps pour le soin personnel sert à se reconnaître, à se valoriser et à se préparer. Voici quelques conseils pour entamer un plan de soin personnel pour parents.
1. Prendre le temps entre ses mains
Le temps n’est pas seulement une abstraction. Nous pouvons lui donner forme, le plier et l’adapter à nos besoins personnels, familiaux et sociaux.
Nous entrons en crise quand on nous impose un temps asphyxiant, qui nous enveloppe et ne nous laisse pas d’autre alternative que de respecter ou non des obligations irritantes.
Il est vrai que la liberté d’action est incomplète mais la maturité consiste toujours à examiner des décisions. L’une d’elles est de dire avec sécurité et fermeté : « je suis où je veux être ». Ce n’est pas facile, mais nous devons lutter jusqu’à y parvenir. Être où nous avons choisi d’être est, d’une certaine façon, synonyme de domination relative de l’utilisation du temps.
Le temps est un problème quand nous ne savons pas comment l’organiser, mais nous devons apprendre à le modeler.
2. Organiser et planifier
La conséquence du contrôle sur le temps est la possibilité d’organiser et de planifier. On a une autonomie et une capacité à disposer des éléments qui configurent une partie de notre réalité. Il y aura toujours des imprévus, des marges d’erreur, mais ils ne nous feront dévier du chemin que si nous avons tout laissé au hasard.
Essayons d’établir des routes et un champ d’action. Avec une mentalité de stratège, et avec joie et optimisme, disposons des pions sur notre échiquier quotidien. Que voulons-nous faire, de combien de ressources disposons-nous, de combien de temps… Mais aussi qui sont les personnes sur qui nous pouvons compter et comment pouvons-nous aborder les éventualités ? Donnons-nous l’opportunité d’être libres. Même si c’est un vrai défi !
3. Contrôler sa santé de façon périodique
La santé est assurément une priorité ; elle nous permettra d’être prêts pour prendre soin de notre famille. La santé personnelle se projette sur la santé familiale. En effet, si l’un de ses membres est malade, cela affecte tout le groupe sur le plan émotionnel.
Faisons des contrôles périodiques et, dans la mesure du possible, rapprochons-nous d’un médecin, surtout un pédiatre. Pouvoir compter sur une personne avisée et informée sur ce que nous devons faire en cas de petits problèmes aide beaucoup.
4. Que faire en premier et que remettre à plus tard
Dans ce même ordre d’idées, il est essentiel d’établir des priorités. Il faut savoir que ce qui est important pour certains ne l’est pas forcément pour les autres. La liste peut coïncider mais ce n’est pas nécessaire.
Ceci est extrêmement important car cela nous indique quelles choses sont importantes pour chaque membre de la famille, en fonction de leurs intérêts personnels. Travailler le soin personnel pour les parents passe par l’écoute personnelle. Ce n’est qu’en nous reconnaissant nous-mêmes que nous pourrons le refléter. Cela nous permettra ensuite de donner aux autres. Personne ne donne ce qu’il ne possède pas.
5. Ne pas négliger ses amis
Nous sommes plus proches de nous quand nous nous rapprochons de nos amis. Il ne suffit pas d’y penser et de devenir nostalgiques. Nous devons continuellement matérialiser cette proximité et cette affection.
Dans le cas contraire, la distance se transforme en distanciation et en éloignement. La chaleur de la communication ravive la flamme de la vie. Ne le remettons pas à plus tard.
6. Pourquoi pas tenir un journal ou écrire des lettres à ses amis ?
Les réseaux sociaux permettent différentes formes de rapprochement ; des voix, mais aussi des images et des vidéos nous rapprochent comme jamais auparavant. Mais ils ont une contrepartie que nous ne remarquons pas toujours car nous avons l’habitude de montrer une image conçue pour être vue.
Et si nous essayions de tenir un journal ? En effet, l’écriture est une excellente thérapie testimoniale. Elle est même plus intime que ce que nous montrons dans les vidéos. L’écriture permet de révéler un moi que l’autre voit avec de nouveaux yeux. C’est comme si nous étions les mêmes, mais différents.
Un journal peut recevoir ce que nous sommes, comme un journal de bord qui ne nous laissera pas sombrer dans le tourbillon des jours. Écrire des lettres à nos amis leur permettra de nous recevoir avec un autre degré d’intimité et de confiance.
7. Partager ses goûts et ses affinités
Quoi qu’il en soit, que ce soit par écrit ou sous format audiovisuel, l’important est de partager des goûts et des affinités. Trouver des vases communicants qui aident notre existence à couler toute seule. Les autres nous aident à être nous quand nous nous offrons et recevons de façon désintéressée.
Il est facile d’aller voir un film, un concert en ligne, de partager la lecture d’un livre et, à partir de là, de croiser des avis et des opinions. C’est dans le contraste et la différence que s’affirme la croyance.
8. Écouter de la musique
Si écrire est thérapeutique, écouter de la musique peut être curatif. La musique est une forme du temps : elle peut s’adapter à n’importe quelle situation et nous aider à lui donner une forme et un sens.
Elle est faite de mémoire et de sensibilité. Elle nous aide à ressentir et à produire des sentiments. Occuper les espaces de la maison avec de la musique procure de la joie au cœur.
La musique nous connecte et sert de véhicule pour le soin personnel, nous permettant d’entrer en connexion avec des parties intimes de notre être que nous oublions parfois.
9. Se promener, se distraire, marcher
Se promener ou marcher, en écoutant les bruits autour de nous, la musique ou un podcast est une façon de concentrer plaisir, santé et épanouissement. Nous générons des moments qui revitalisent le reste des heures de la journée : cela nous permettra de les considérer en ayant la conviction que la vie garde un merveilleux secret.
10. Ranger la maison : image de l’ordre intérieur
Finalement, ranger la maison se reflète dans l’ordre intérieur. Il existe une grammaire des objets qui dialogue avec notre constitution la plus intime. Nous pouvons avoir des problèmes ou être déréglés si nous ne nous sentons pas à l’aise dans notre environnement.
La tâche du rangement doit être de la famille toute entière car chacun a, adopte et adapte son espace, au-delà des chambres personnelles. Les lieux préférés ont une marque. Découvrons la nôtre et cultivons-la comme une partie de notre façon d’être.
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Le soin personnel pour les parents : qu’il soit mutuel et partagé
De multiples évidences et études ont démontré que les papas passent moins de temps avec leurs enfants que les mamans. Dans le contexte du thème que nous avons abordé, cela ne signifie pas qu’ils passent plus de temps à prendre soin d’eux pour ensuite offrir cela à leur famille. Bien au contraire.
Les rôles de la famille traditionnelle placent le père hors du foyer et la mère à l’intérieur. Et même si les temps ont changé, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Le plus important est que papas et mamans prennent soin d’eux pour mieux prendre soin de leur famille.
Cela signifie que le soin personnel pour les parents se traduit par une famille plus harmonieuse. Pour y parvenir, les parents ont besoin de s’accorder du temps de qualité ; d’abord à eux-mêmes, puis entre eux deux. Le soin s’étendra ensuite à tous.
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