4 fausses croyances qui vous privent du bonheur
Parlons aujourd’hui de bonheur, ou plutôt de malheur. Comme le révèlent certains professionnels de ces domaines, comme le psychologue et professeur Ben-Shahar, nous sommes une société qui n’est pas très apte à promouvoir le bien-être émotionnel.
On nous a appris très tôt à éviter la douleur et à rechercher le plaisir pour atteindre le sommet du bonheur. Une telle conception nous met face à une réalité qui ne s’harmonise pas toujours avec ce que nous avons été amenés à croire.
La vie fait parfois mal. Au fur et à mesure que nous accumulons des déceptions mal gérées, nous finissions par intérioriser des fausses croyances. Si nous avons été trahis par un ami, nous pouvons nous dire que l’amitié est une imposture. Si nous n’avons pas obtenu le travail dont nous rêvions, nous nous disons que nous sommes condamnés à ne pas vivre nos rêves.
Cette attitude négative peut entraver notre capacité à être heureux. Par ailleurs, en raison de l’influence de notre culture, nous intériorisons certaines idées qui agissent également comme des « bloqueurs » de la croissance personnelle.
“Vos zones erronées” est l’une des œuvres les plus lues et les plus respectées dans le monde du développement personnel. Dans cet ouvrage, Wayne Dyer nous révèle quels sont les types de pensées, d’émotions et d’attitudes qui nous bloquent et nous privent du bonheur.
Des facteurs tels que la jalousie, la culpabilité et l’insécurité sont des dimensions qui érigent des barrières, nous privant de notre capacité à communiquer, à progresser, à exercer notre métier avec authenticité et même à nous respecter comme nous le méritons.
En plus de ces facteurs émotionnels, circulent également des idées préconçues que nous tenons souvent pour acquises alors qu’en réalité elles ne le sont pas (ou ne devraient pas l’être). Découvrez sans plus attendre 4 fausses croyances qui vous privent de votre bonheur.
1. “Aimer, c’est souffrir”, l’une des fausses croyances sur le bonheur
Partons de cette idée répandue que de nombreuses personnes entretiennent du fait d’avoir vécu des expériences négatives, des échecs émotionnels et des déceptions. Nous devons comprendre un aspect simple : ignorer ses émotions n’est pas sain. Ainsi, nous forcer à « ne pas aimer » quelqu’un nous prive d’un genre particulier de bonheur.
- L’amour n’est pas synonyme de souffrance : ce sont des personnes qui causent de la souffrance, et plus précisément les personnalités toxiques et immatures. Vaut-il vraiment la peine de fermer les portes de l’amour juste à cause d’une mauvaise expérience ? Allez-vous donner autant de valeur à cette personne qui vous a blessé ?
- Refuser d’aimer de nouveau est une façon de vous couper les ailes. Les extrêmes ne sont jamais bons : il est préférable de ne pas être obsédé par la recherche du “partenaire parfait”, tout comme il n’est pas sain de laisser notre cœur geler.
2. La beauté s’estompe au fil des ans
Pensez-vous que cet anniversaire est une malédiction? Que vieillir est synonyme de perdre en beauté ? Vous êtes alors condamné à ressentir une souffrance grandissant au fur et à mesure de vos anniversaires. C’est une manière très claire d’être malheureux.
Des études comme celle menée par Ulrich Orth, professeur de psychologie à l’Université de Berne en Suisse, révèlent que les personnes qui atteignent 60 ans avec une bonne image de soi, une bonne estime de soi et acceptent le passage du temps sont non seulement plus heureuses, mais jouissent également d’une meilleure santé.
- Il est certain qu’avoir 55 ans n’est pas la même chose que d’en avoir 25. Cependant, ne plus avoir un visage aussi jeune et ferme ne signifie pas que nous perdons en beauté, et encore moins en bonheur.
- Une ride n’est pas un malheur : elle ne nous condamne pas à perdre notre attrait. La beauté authentique réside dans notre attitude, notre intégrité et notre vitalité. Avez-vous déjà remarqué à quel point un visage souriant est attrayant ? C’est cette beauté qui attire le plus.
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3. Il faut faire preuve de prudence et éviter les risques, l’une des croyances qui vous privent de votre bonheur
Vous avez peut-être atteint un stade de votre vie où vous pensez tout avoir – un travail, un partenaire, un cercle social consolidé -, mais vous vous rendez compte que vous n’êtes pas heureux. Certaines personnes qui perçoivent ces vides choisissent de les faire taire, de détourner le regard.
Pourquoi prendre le risque ? Et si je perdais tout ce que j’ai ? Vaut-il la peine de prendre ce risque maintenant ?
Il faut évaluer sereinement les réponses à ces questions. Mais sachez que prolonger ces situations où nous sommes conscients de notre malheur finissent par nous plonger dans la frustration et la dépression. Il y a des moments où nous n’avons pas d’autre choix que d’agir.
4. Il faut atteindre tous ses objectifs de vie
Je dois obtenir un diplôme universitaire ou deux, avoir un bon travail, trouver un homme idéal, faire le tour du monde, avoir un enfant très intelligent, écrire un livre, rester toujours mince et séduisant, avoir une belle maison, collaborer avec une association humanitaire…
Attention, la vie n’est pas une liste de tâches à remplir une à une. La vie est une aventure qui se déroule chaque jour de manière inattendue, et il convient de se réjouir de ce qui se présente sur notre chemin.
Évidemment, nous devrons faire un effort pour atteindre nos objectifs, mais ce n’est pas grave si nous ne les atteignons pas tous. Le bonheur authentique n’est pas offert par un diplôme universitaire ou une grande maison ; le vrai bonheur est un état d’esprit à cultiver à l’intérieur. Concentrez-vous donc davantage sur votre bien-être au quotidien.
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Les conseils donnés ici peuvent ne pas vous être utiles. Nous vous recommandons de consulter un spécialiste de la santé mentale si vous vous sentez déprimé et avez besoin de stratégies pour améliorer votre humeur.
Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique
- Dyer, Waine (2010) Tus zonas erróneas. Barcelona: Debolsillo
- Pieper, William (2010) Adictos a la infelicidad. Editorial Edaf
- talbenshahar. Retrieved 19 March 2020, from http://www.talbenshahar.com/
- Orth, U., Erol, R. Y., & Luciano, E. C. (2018). Development of self-esteem from age 4 to 94 years: A meta-analysis of longitudinal studies. Psychological Bulletin, 144(10), 1045-1080. http://dx.doi.org/10.1037/bul0000161