Grossesse à risque : les soins quotidiens
Si vous vivez une grossesse à risque, sachez que les soins quotidiens augmentent considérablement. Les contrôles médicaux, l’alimentation et le repos seront déterminants pour prolonger le séjour sain du bébé dans l’environnement intra-utérin.
Si vous êtes déjà maman d’un bébé prématuré, ou si certains vous prédisposent à ce type de grossesse, toutes les précautions seront nécessaires. Par conséquent, il est essentiel d’établir une communication fluide avec le médecin et de respecter strictement ses recommandations.
Vous devez garder à l’esprit que votre vie et celle du bébé sont en danger, en raison des complications de santé qui peuvent survenir. Ainsi, améliorer votre mode de vie devient essentiel. Que devez-vous garder à l’esprit ? Découvrez-le dans les lignes suivantes !
Grossesse à risque : quels sont les facteurs ?
Une grande variété de maladies peut conduire au développement d’une grossesse à risque. Les plus courantes sont les suivants :
- Diabète ou résistance à l’insuline
- Épilepsie
- Maladies de la thyroïde
- Problèmes cardiaques
- Asthme non contrôlé (augmente la possibilité d’hypertension artérielle gestationnelle et, chez le bébé, d’insuffisance pondérale à la naissance ou de malformations génétiques)
- Avoir moins de 18 ans et plus de 40 ans
- Avoir des antécédents d’avortement ou de grossesse à haut risque
- Grossesse gémellaire ou multiple
- Hypertension artérielle
- Maladies sexuellement transmissibles
- Tabac, alcool et drogues illégales
Les cas graves incluent la pré-éclampsie et les problèmes avec le placenta qui affectent l’alimentation et l’oxygène dont le bébé a besoin. Par exemple, une position anormale, un retard de croissance ou le fait d’avoir un RH négatif alors que le bébé a un RH positive.
Grossesse à risque : les soins quotidiens recommandés
Dans ce type de grossesse, la santé de la mère et du bébé est menacée. Par conséquent, des contrôles médicaux et les échographies seront plus fréquents. La reconnaissance d’un problème est essentielle pour dicter le traitement correspondant en temps opportun.
De même, les examens d’urine sont essentiels pour écarter la présence d’infections, tout comme le contrôle de la pression artérielle. D’autre part, certains suppléments pharmacologiques sont suggérés :
- Fer
- Calcium
- Vitamines A, C et D
- Acide folique
- En prendre avant et pendant le premier trimestre réduit le risque de spina bifida ou de toute autre anomalie du tube neural.
L’ alimentation quotidienne doit être abondante en fruits et légumes, céréales, viandes blanches et poissons. De plus, il faut éviter de manger des fruits de mer crus ou insuffisamment cuits. Enfin, il faut renoncer aux fromages frais, aux jus de fruits et au lait non pasteurisé, ainsi qu’aux œufs non cuits ou tout aliment qui en contient.
Quant au repos quotidien, le médecin vous indiquera la marche à suivre. Une grossesse à risque est susceptible de se terminer par un accouchement prématuré ou avant la semaine 37. Si elle survient après la semaine 34, il est préférable d’accélérer le travail pour éviter une éventuelle infection.
Cependant, si l’accouchement survient avant la semaine 34, le médecin recommandera un repos complet. Parfois, la prise d’antibiotiques de manière proactive est suggérée. Dans les deux cas, il faudra laisser le temps aux poumons du bébé de se développer pour qu’il reçoive une injection de stéroïdes.
Quand faut-il aller chez le médecin ?
Des soins prénatals réguliers sont essentiels, surtout si vous avez des antécédents, une prédisposition ou une suspicion de grossesse à haut risque. Par conséquent, dès que vous savez ou pensez être enceinte, consultez un médecin.
Dans des conditions normales, il y a une consultation tous les mois jusqu’à la semaine 28. Puis, jusqu’à la semaine 36, tous les quinze jours. Et entre la semaine 37 et la naissance, il y a une consultation chaque semaine.
Dans le cas d’une grossesse à risque, la communication sera constante. Votre médecin vous demandera probablement comment votre bébé bouge chaque jour. Si vous remarquez un calme inhabituel, mangez quelque chose et attendez de voir si une réaction se produit. Vous devez également être à l’affût des symptômes suivants :
- Mal de tête
- Vision trouble
- Saignement
- Douleur dans le bassin ou l’abdomen, semblable à des crampes
- Fièvre
- Gonflement soudain du visage, des mains ou des pieds
- Convulsions
- Fuite abondante de liquide du vagin
- Contractions douloureuses
Lisez aussi : Est-il bon de manger de l'ananas pendant la grossesse ?
Être préparé est la clé
La communication avec le médecin est d’autant plus essentielle dans une grossesse à risque. Et comme l’accouchement est susceptible de survenir plus tôt, vous devez vous tenir prête.
L’hôpital choisi doit être doté du matériel pour prendre en charge les mères et les enfants présentant des complications de ce type. Il doit également disposer de spécialistes en périnatalogie. Vous devez être prête à vous occuper d’un enfant prématuré : pendant quelques semaines il sera attaché à vous et à votre chaleur comme s’il était encore dans votre ventre.
Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique
- Chavez, M. G., Gómez, M. N., & Núñez, P. (2012) Asma y embarazo. Disponible: http://www.cimfcuba2012.sld.cu/index.php/xseminarioAPS/2012/paper/viewFile/588/378
- Fabiana, R. M., David, L., Roque, A., & Tula, E. (2006). Insulina-resistencia y embarazo. Fertil Steril, 85(1), 1208-15. Disponible en: http://www.saegre.org.ar/revista/numeros/2008/n2/7.pdf
- Sánchez, Á. (2015). Guía de alimentación para embarazadas. Disponible en: https://www.seedo.es/images/site/Guia_Alimentacion_Embazaradas_Medicadiet.pdf