La barrière d'entraînement des coups francs du Real Madrid
Le football fait toujours parler les gens, tant pour le sport que pour les innovations technologiques qui sont appliquées dans les matchs et les entraînements. Il y a quelques mois, le Real Madrid est devenu viral pour sa barrière de coups francs robotique.
Vous avez bien lu. Une série de robots automatisés agissent comme des barrières pour que les joueurs s’exercent à tirer au but, devant éviter les sauts et les éventuels mouvements rivaux.
Est-elle utile ? Personne ne doute que le Real Madrid obtienne des résultats sur le terrain et qu’une partie d’entre eux dépende de l’inclusion de technologies comme celles-ci. Voyons donc comment cette barrière fonctionne et quel effet concret cet entraînement pourrait avoir sur les compétitions.
Comment fonctionne la barrière d’entraînement robotique des coups francs du Real Madrid ?
Si l’on s’en tient à l’histoire, le Real Madrid n’est pas le pionnier dans l’utilisation de ces robots. L’Olympique de Lyon les avait déjà mis en place auparavant. Cependant, l’équipe espagnole les a rendus viraux.
Comme on le savait, ce groupe de 5 robots connectés les uns aux autres forme une barrière avec la capacité de “sauter”. Lorsque le joueur donne un coup de pied, les adversaires artificiels bougent, simulant ce qui se passe dans la vraie vie.
Jusque-là, il n’y avait pas d’innovation de premier ordre. Mais il s’avère que ces robots sont dotés d’un logiciel d’intelligence artificielle qui possède une base de données des clubs du monde.
Si le Real Madrid veut que la barrière des coups francs simule la défense du FC Barcelone, par exemple, il peut le faire. Il lui suffit de configurer l’ntelligence artificielle.
Apprentissage de l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle qui apprend des bases de données est de plus en plus présente dans tous les domaines de la vie quotidienne. Elle est utilisée dans la navigation Web, dans les réseaux sociaux, dans les hôpitaux et même dans le contrôle du trafic.
En termes très simples, cette technologie consiste à analyser de gros volumes de données en peu de temps pour développer de nouveaux algorithmes, prévisions, probabilités et réponses automatisées. Le traitement de l’information, dans ces quantités, serait impossible pour un cerveau humain.
Si on se focalise sur le cas du Real Madrid et sa barrière de coup franc automatisée, on se rend compte que le processus est similaire. Les responsables du programme chargent des données sur les mouvements, les tendances et les manières d’agir des joueurs du monde entier, qui se répètent dans les différents matchs, et l’intelligence artificielle répond, déplaçant les robots comme de vrais joueurs sont censés le faire.
Il y a toujours une marge d’erreur dans ces logiciels. Les algorithmes calculent les probabilités, mais les cotes ne sont pas exactes à 100 %.
Quoi qu’il en soit, cela a du sens pour une séance d’entraînement. Les parties auront leurs vicissitudes particulières, leurs facteurs ajoutés et le fait des décisions humaines. Bien qu’il soit très important d’incorporer des mouvements qui, comme le savent les statistiques, le rival effectue relativement fréquemment.
La science des coups francs au football
Une étude publiée en 2021 dans Plos One analysait l’effet de la barrière sur la réactivité et la capacité à arrêter le ballon des gardiens. Contrairement à ce que l’on pourrait penser au premier abord, il semble que cette coutume footballistique ne soit pas aussi efficace.
Grâce à la réalité virtuelle, les chercheurs ont testé l’efficacité de 25 gardiens (dont 10 professionnels) à arrêter des ballons lancés selon des trajectoires copiées des grands tireurs du football mondial. Parmi ces derniers, Bale et Beckham.
Selon les résultats, la barrière de coup franc bloque la vision du gardien de but pendant 200 millisecondes. Ainsi, par rapport à la situation sans barrière, face au même tir, l’archer se déplace 90 millisecondes plus tard.
Traduit en termes statistiques, cela représente 13 % de chances en moins de sauver le ballon lorsque la barrière du coup franc est là. Il y a plus de buts avec la barrière que si elle n’y était pas.
La vision est essentielle pour attaquer. Interrompre la ligne de mire du gardien de but ne serait pas aussi bénéfique, bien que la stratégie réduise également l’espace pour le botteur. En bref, il semble que l’équipe en défense soit plus désavantagée.
L’angle parfait pour franchir la barrière
Les mathématiques fournissent pas mal de calculs pour comprendre comment un tir peut contourner le mur et devenir un but. Selon les différentes données disponibles, le butteur devrait envisager un angle de départ de 13 degrés. Ni plus ni moins.
Un degré supérieur ne permettrait pas au ballon de redescendre après avoir dépassé les 9 à 10 mètres entre le point de départ et la barrière. Un degré inférieur aurait, lui, de fortes chances d’impacter le corps des joueurs rivaux.
Le système robotique de barrière de coup franc du Real Madrid ne génère pas un angle magique de 13 degrés. Toutefois, c’est une bonne façon d’entraîner le pied pour pouvoir atteindre une valeur proche.
Le Real Madrid, toujours à l’avant-garde
La barrière d’entraînement des coups francs du Real Madrid est une autre démonstration de l’avant-garde du club espagnol. Ce club fait toujours preuve nouveauté avec les méthodes qu’elle met en œuvre dans ses préparations physiques.
Intelligence artificielle, analyse de données, outils d’empowerment, routines scientifiques… Pour être au sommet du football mondial, il n’y a pas d’autre moyen que de se mettre à jour, jour après jour.
Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique
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