Jour de la Terre : notre maison, notre responsabilité et l'héritage pour nos enfants

Le Jour de la Terre n'est que l'occasion de nous rappeler que nous devons prendre soin de notre planète et qu'elle ne nous appartient pas. En fin de compte, nous ne sommes ici que de passage...
Jour de la Terre : notre maison, notre responsabilité et l'héritage pour nos enfants
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par la psychologue Valeria Sabater.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Le 22 avril se célèbre le Jour de la Terre. S’il est vrai qu’on dit souvent que nous n’héritons pas de la Terre de nos parents, mais que nous l’empruntons à nos enfants, il semble que pour le moment, nous n’appliquions pas bien la leçon.

Comme nous l’explique l’Organisation Mondial de la Santé, nos vies dépendent de la santé de la planète et de toute la biodiversité qui existe sur la Terre. Un facteur que, malheureusement, nous négligeons avec notre comportement, nos habitudes et le fonctionnement des sociétés modernes.

De plus, nous devons tenir compte du fait que chaque bouffée d’air que nous inspirons dépend aussi de nombreuses autres espèces auxquelles nous ne pensons même pas : les arbres, les océans, les algues, les abeilles qui se chargent de la pollinisation d’une grande partie de la nature…

Nous faisons tous partie d’un cercle subtil presque magique dont la plupart des esprits n’ont pas conscience. Aujourd’hui, dans cet espace, nous vous invitons à prendre le temps d’y réfléchir.

Jour de la Terre : notre héritage, notre trésor

Les arbres sont des poèmes authentiques de la Terre. Pourtant, nous les abattons pour fabriquer du papier pour y écrire nos inventions et nos pensées.

Nous sommes incapables de ressentir la douleur que nous générons avec ces blessures, ces trous que nous créons dans nos forêts.

C’est pour cette raison que l’on célèbre le jour de la Terre : pour nous sensibiliser à ces réalités. Cependant, nous savons aussi qu’il faut faire plus que recycler quotidiennement nos déchets ou contrôler l’utilisation d’appareils électriques.

Pour prendre soin correctement de notre planète, un changement en profondeur est nécessaire, au niveau institutionnel, social, économique et politique.

Nous devrions sans aucun doute prendre en compte la disparition massive de nombreuses espèces au cours de ces dernières décennies.

En effet, au cours des 50 dernières années, ce sont déjà 17 animaux qui ont disparu. Malheureusement, nous ne verrons plus qu’en photo. Il semble essentiel de réfléchir un instant à ces faits.

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Gaïa, une entité vivante

Gaïa était la déesse grecque qui représentait la Terre. Ce nom si approprié a été utilisé par James Lovelock, un chimiste reconnu, qui a présenté en 1969 la fameuse hypothèse Gaïa.

L’hypothèse Gaïa indique que la Terre est un organisme vivant, et en même temps, créateur de son propre habitat.

L’atmosphère et la partie superficielle de la Terre forment un tout cohérent. La vie se régule et s’équilibre de façon à ce que tout élément ait sa raison d’être.

La biosphère, l’atmosphère, les océans et la terre sont unis et liés comme un “être vivant” exceptionnel. Ce qui affecte un de ces éléments affecte les autres.

Cette hypothèse d'”unité” et d’entité vivante a été critiquée par la communauté scientifique.

Mais James Lovelock a défendu sa théorie de Gaïa pour démontrer que tout déséquilibre produit par l’Homme engendre des conséquences. Et tout particulièrement, les attaques faites aux forêts tropicales ou aux plateaux continentaux. Malheureusement, cela s’est déjà produit.

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La Terre aime nos pas mais craint nos mains

La Terre nous a offert son héritage, ses mers, son vent, ses fleurs, et son vaste habitat. Des cadeaux merveilleux que nous n’avons pas su respecter comme il se doit.

Des actions aussi insignifiantes que l’utilisation de sacs en plastique, engendrent des dommages énormes que nous ne pouvons presque pas imaginer .

Ce sont des centaines d’animaux qui peuvent se retrouver coincés dans ces matériaux quand ils arrivent dans les océans.

  • En fait, il existe même des “îles de déchets flottantes“. L’une d’entre elles se trouve dans l’océan Pacifique, où le plastique et une infinité de déchets ont créé une tache sombre visible par les satellites et qui recouvre une surface de 1.400.000 km².
  • Les scientifiques nous expliquent également qu’actuellement, nous serions en train de favoriser l’événement connu sous le nom de la sixième extinction massive.
  • Depuis le début du XIXème siècle, nous sommes responsables de nombreuses disparitions dans notre biodiversité et nos forêts.

Nous en sommes au point où l’Union internationale pour la conservation de la nature signale qu’une espèce d’oiseaux sur huit est en danger, ainsi qu’une espèce sur quatre de mammifères, une espèce sur trois d’amphibiens et presque 70% des plantes.

Le meilleur moment pour lutter pour Gaïa et pour nous-mêmes est maintenant en célébrant le jour de la Terre.

  • Il y a quelque chose que nous faisons mal. Notre maison, notre déesse créatrice, Gaïa, est en danger et, si comme nous le disait Lovelock, nous faisons tous partie d’une même unité, ses cicatrices sont aussi nos blessures.

Le Jour de la Terre est le moment pour réagir, de prendre conscience du fait que nous avons enclenché une extinction massive.

Les effets seront encore plus visibles dans quelques siècles. Mais nous les sentons déjà avec le changement climatique et la disparition de nombreux animaux que nos enfants n’auront plus jamais l’occasion de connaître.


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  • Wallerstein, I., Valqui Cachi, C., Pastor Bazán, C., Serbin, A., Mattelart, A., León, I., … Alonso, L. E. (2002). La crisis ambiental contemporánea. ¿Sustentabilidad? Desacuerdos Sobre El Desarrollo Sustentable. https://doi.org/10.1007/s13398-014-0173-7.2
  • Gomis, E. (2003). La sexta extinción. Revista de La Asociación Cultural “ Monte Irago.”

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