5 troubles affectifs
Dans le monde, environ 280 millions de personnes souffrent de dépression, l’un des troubles affectifs les plus courants. C’est une image qui cause un grand inconfort et interfère avec la vie quotidienne.
Voyons en quoi consiste cette maladie et quels sont les autres troubles qui font aussi partie des problèmes d’affectivité. Continue de lire!
Que sont les troubles affectifs ?
Les troubles de l’affectivité sont ceux qui sont liés à des manifestations ou expressions dysfonctionnelles ou extrêmes d’humeurs. Pour cette raison, ils sont également connus sous le nom de troubles de l’humeur.
C’est-à-dire qu’ils sont présentés comme des obstacles à la vie quotidienne d’une personne, impactant les relations interpersonnelles et de travail. Par conséquent, ils affectent la santé complète.
Beaucoup de ces troubles ont une comorbidité, c’est-à-dire qu’ils coexistent avec d’autres. D’où l’importance d’y prêter attention et d’y faire face à temps pour éviter que la situation ne se complexifie.
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Certains des troubles affectifs les plus fréquents sont les suivants :
- Dépression.
- Trouble bipolaire.
- Dysthymie.
- Trouble affectif saisonnier.
- Cyclothymie.
Quels facteurs influencent les troubles de l’affectivité ?
Pour ce type d’images pathologiques il n’y a pas un seul facteur qui intervienne. C’est un ensemble de circonstances qui incluent des problèmes biologiques (un excès de cortisol sur une longue période de temps), des problèmes personnels (tout le monde n’a pas le même seuil de réaction dans les mêmes circonstances), des expériences de vie (par exemple, le mode de vie parental ), sociales et culturelles, entre autres.
Certaines circonstances vitales, comme le fait de traverser un duel, peuvent également expliquer l’apparition de ces troubles.
1. Trouble dépressif
Elle se caractérise par un sentiment de tristesse, de vide et de découragement la plupart du temps, une perte d’intérêt pour les choses qui procuraient du plaisir, des difficultés à se concentrer et à prendre des décisions, entre autres symptômes. Il peut également y avoir des changements dans le corps et le sommeil.
Dans certains cas, des pensées suicidaires peuvent survenir. La dépression, pour être diagnostiquée comme telle, nécessite la permanence des symptômes pendant au moins 2 semaines.
2. Trouble bipolaire
Comme son nom l’indique, l’état d’esprit oscille entre deux pôles : celui de la manie et celui de la dépression ou de la mélancolie. Dans le premier cas, il y a de l’euphorie, de l’excitation, une humeur trop optimiste et une pensée accélérée (tachypsychie). Pendant que les épisodes maniaques sont en cours, la personne peut adopter un comportement socialement risqué et inapproprié.
Dans le second cas, il s’agit de se sentir découragé, triste, sans espoir. On a tendance à s’isoler, à trop dormir, à avoir peu d’énergie pour faire des activités.
Cliniquement, selon sa présentation, il est subdivisé en trouble bipolaire I et II. Le type I est caractérisé par la présence d’épisodes maniaques. Pour sa part, le type II se distingue par l’hypomanie.
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3. Dysthymie
La dysthymie est une humeur triste plus chronique et prolongée. Par exemple, lorsque la personne rapporte qu’elle s’est sentie ainsi “depuis toute sa vie”. Certains des symptômes sont le désespoir, le manque d’énergie, une faible estime de soi, l’insomnie, la difficulté à prendre des décisions, entre autres.
4. Trouble affectif saisonnier
Le trouble affectif saisonnier est cette angoisse et cette tristesse qui surgissent et coïncident avec le changement de saison. En ayant moins d’heures d’ensoleillement dans la journée, on soupçonne qu’il existe un élément biologique sous-jacent qui l’explique.
5. Cyclothymie
La cyclothymie a des hauts et des bas émotionnels, mais tous les critères ne sont pas remplis pour diagnostiquer le trouble bipolaire. C’est pourquoi cette catégorie particulière a été créée.
Arrêtez de stigmatiser les problèmes de santé mentale
L’approche opportune des troubles de l’humeur a un bon pronostic, car grâce à différents traitements (psychothérapie et pharmacologie), des améliorations notables peuvent être obtenues chez les personnes.
Cependant, beaucoup ne demandent pas d’aide, car il existe une idée fausse et stigmatisante sur la dépression ou tout autre trouble de santé mentale.
Souvent, l’interprétation faite de ces problèmes est centrée uniquement et exclusivement sur le sujet malade. Cette personne est celle qui doit être soignée, soignée et sur qui toutes les mesures doivent tomber. Pour cette raison, il est nécessaire d’avancer vers plus de conscience et d’empathie pour accompagner.
A partir de la psychoéducation, en bannissant les mythes, il est possible de prévenir et d’avertir lorsque l’on est en présence d’un problème majeur. Nous pouvons également fournir des ressources aux patients afin qu’ils puissent avoir une bonne qualité de vie.
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