Comment libérer la colère de manière saine ?
Colère ou rage, la même manière d’exprimer une émotion réelle et universelle, bien qu’elle ait mauvaise presse. Gérer les émotions, même celles qu’on n’aime pas tant, est nécessaire. Elles sont là pour nous dire quelque chose, pour nous préparer et nous avertir d’une situation. En ce sens, il est bon que vous découvriez comment libérer la colère de manière saine.
Il y a des émotions plus bienvenues que d’autres. Combien de fois arrêtons-nous d’exprimer de l’angoisse ou de la tristesse par peur de paraître faible ? Combien de fois arrêtons-nous d’exprimer notre colère pour ne pas paraître impoli ? Tout ce que nous essayons de cacher sous le tapis, à un moment donné, sort.
Parfois sous forme de maladies psychosomatiques et parfois d’amertume ou de ressentiment, détériorant les relations sociales. D’où l’importance de se reconnaître humain, d’accepter ce que l’on ressent, mais aussi d’accepter que l’on puisse choisir comment affronter et vivre les situations.
L’importance de libérer la colère de manière positive
La colère en tant qu’émotion primaire a une raison d’être ; nous avertit que quelque chose nous perturbe. Le problème n’est pas avec la colère, mais avec ce que nous en faisons. On peut évacuer sa colère avec quelqu’un qui n’en est pas la cause ou on peut traiter cette colère pour parler et éviter de répéter la situation si agaçante.
Libérer sa colère de manière positive est bon pour ceux qui la ressentent, mais aussi pour ceux qui les entourent. Quand on le sauve, on décharge indistinctement contre les autres, on les blâme même s’ils n’y sont pour rien. Souvent, nous n’exprimons pas de colère pour éviter un conflit, mais le conflit finira par apparaître.
Lorsque nous ne nous permettons pas de libérer la colère que nous ressentons, nous la réprimons. Mais alors il y a un déchaînement et on se sent mal (parce que c’était inapproprié, excessif, contre quelqu’un qui ne correspondait pas). Dans une situation future, nous réprimerons à nouveau.
Nous sommes plongés dans un cercle vicieux, épuisant pour nous et pour ceux qui nous entourent. Par conséquent, il est nécessaire de nous connaître dans notre colère et d’apprendre à la gérer.
La colère peut nous aider à trouver les ressources pour résoudre un problème, mais elle peut aussi nous bloquer et nous aveugler. Au lieu de cela, une réaction saine et adaptative consiste à essayer de comprendre ce qui m’a mis en colère et à faire quelque chose à ce sujet.
Quelques clés pour libérer la rage de manière saine
La gestion des émotions est la clé du bien-être, car elle nous permet de prendre de meilleures décisions. C’est pourquoi il est si important de libérer la colère de manière saine, en l’empêchant de nous faire avancer.
Pour commencer, vous devez essayer de vous calmer. Une respiration lente et calme peut être d’une grande aide, ainsi que des techniques de relaxation.
L’un des moyens d’évacuer la colère de manière saine peut être de prendre un coussin ou un objet mou et de le serrer fort, en exerçant autant de pression que possible. Ensuite, relâchez cette force et répétez l’exercice plusieurs fois. C’est similaire à la contraction des muscles. Parfois, cette décharge d’énergie est physiquement nécessaire.
Il est également recommandé de remettre en question la colère elle-même, de remettre en question les excuses qui la soutiennent. Quand on commence à chercher un peu plus loin, on se rend compte que la réaction a été exagérée et que la même situation peut aussi être vue d’une autre manière.
Lorsque nous parvenons à assouplir nos façons de comprendre le monde, nous pouvons également commencer à ressentir différemment.
Parler avec une autre personne peut être utilisé pour nous décharger et même pour que quelqu’un nous fournisse un autre point de vue. Cependant, ici, vous devez faire très attention à ne pas trop vous attarder sur le sujet et à le répéter encore et encore.
En plus d’accepter que nous nous sentons en colère et de nous permettre cette émotion, une deuxième étape consiste à identifier envers qui ou ce que nous ressentons de cette façon. Si c’est contre nous-mêmes, acceptez que nous ayons peut-être eu tort et réfléchissez à la façon dont nous empêcherons que la situation ne se reproduise. Si c’est contre les autres, calmez-vous et attendez le bon moment pour parler de l’affirmation de soi.
Enfin, il existe toujours des moyens créatifs de libérer la colère. Danser, dessiner l’émotion, faire une performance de la scène qui nous met en colère, entre autres alternatives.
Quand demander de l’aide professionnelle ?
La colère devient un problème ou une affaire sérieuse lorsqu’elle nous envahit à outrance, nous bloque ou nous domine. C’est un sentiment de perte de contrôle lorsque nous doutons de ce que nous sommes capables de faire si nous nous laissons aller.
Par conséquent, il est important de tenir compte de cette fonction d’alerte et de chercher à consulter un professionnel ou de commencer un traitement pour libérer la colère de manière saine. Aussi quand nous commençons à nous énerver à propos de quoi que ce soit, même si c’est insignifiant. Bien souvent, ce sont ces choses qui servent d’excuse.
La colère comme un déguisement pour d’autres émotions
Parfois, la colère devient aussi une excuse. Il est plus facile de se mettre en colère parce que, d’une certaine manière, nous mettons en place une barrière qui nous fait paraître plus puissant. C’est une émotion qui, culturellement et socialement, est forte.
C’est une excuse lorsqu’elle nous empêche de nous connecter avec d’autres émotions et que nous utilisons la colère comme dénominateur commun de toutes les situations, tant que nous ne nous retrouvons pas dans la tristesse ou la peur. Lorsque nous refusons de libérer la colère de manière saine et de la remplacer ou de la déplacer, nous bloquons la possibilité de faire un changement.
Alors la situation qui nous met en colère et nous agace va se répéter. Ou elle trouvera un moyen de se libérer à un moment donné ; parfois dans le moins indiqué.
Enfin, il est également important de savoir que plus tôt nous apprenons à nous connecter avec nos émotions, plus grande est notre connaissance de soi. Cela implique de les travailler, de telle sorte que ceux qui ont des enfants dans leur foyer puissent les rapprocher de ce monde complexe.
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