Éducation des enfants : renforcement positif ou négatif ?
Lorsque nous éduquons nos enfants, nous nous demandons pas toujours si nous le faisons de la meilleure façon. Avons-nous opté pour un renforcement positif ou négatif ? Il est très important d’être conscient de la réponse, car chaque type de renforcement a ses bons et mauvais côtés.
Découvrez ci-dessous ce que nous entendons par renforcement positif ou négatif. Vous découvrirez également comment ce choix influence vos enfants et ce que vous pouvez faire pour changer certaines de vos attitudes pouvant leur être nuisibles.
Le renforcement positif ou la technique du très bon !
Le renforcement positif met l’accent sur tous les aspects, attitudes et résultats qui ont une conséquence positive. Par exemple, si votre fils réussit un test, la chose la plus naturelle d’un point de vue du renforcement positif sera de le féliciter pour son bon résultat.
Certains parents qui ne connaissent pas bien cela, parce qu’ils ne l’ont pas vécu dans leur enfance, trouvent étrange d’accorder de l’importance à un résultat positif, car l’enfant sait déjà que ce résultat est positif. Or, c’est primordial.
Un enfant peut savoir que ce qu’il fait est bien, mais si nous ne le lui disons pas, il ne sera pas encouragé à reproduire ce bon comportement. Les enfants doivent savoir qu’ils sont sur la bonne voie. Avec cette technique nous les incitons à s’améliorer, tout en renforçant leur estime de soi.
Dans quelles erreurs pouvons-nous tomber ?
Mettre considérablement l’accent sur ce qui est bien peut amener l’enfant à croire qu’il ne fait jamais rien de mal et peut même l’amener à se sentir supérieur aux autres. Conséquence de cela, il peut mal tolérer la frustration liée à un mauvais résultat.
Ce renforcement doit donc être équilibré. Le renforcement positif doit permettre à l’enfant ce qui suit :
- Apprendre de ses erreurs ;
- Surmonter des obstacle ;
- Maintenir une estime de soi à un juste niveau.
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Le renforcement négatif ou tu as tout faux !
Nous sommes sans doute tous plus ou moins familiers avec le renforcement négatif. La raison en est que c’est le plus simple à mettre en pratique : nous sommes extrêmement doués pour protester et nous plaindre.
Le renforcement négatif, contrairement au renforcement positif, pointe du doigt tout ce que l’enfant fait de mal. En supprimant un stimulus aversif présent, il est possible que la réponse négative augmente. De plus, ce type de renforcement peut amener les parents à chercher de la négativité là où il n’y en a pas.
Par exemple : un enfant obtient 5 sur 10 à un examen. Un parent qui applique le renforcement positif lui dira que c’est déjà bien, mais qu’il peut encore mieux faire. Un parent qui applique le renforcement négatif lui dira que c’est un très mauvais résultat.
La différence est abyssale. Le premier tente de redonner confiance à l’enfant. Le second mine davantage l’estime de soi de l’enfant.
Par ailleurs, le renforcement négatif s’appuie sur la comparaison, un comportement très préjudiciable. Les comparaisons minent l’estime de soi de toute personne, et n’incitent pas toujours une personne à dépasser ses limites, comme certains le pensent.
Renforcement négatif ou positif ?
En somme, il convient de trouver l’équilibre parfait. Un point intermédiaire qui permettra à l’enfant de grandir avec une bonne estime de soi, sans pour autant tomber dans l’arrogance.
Quel type de renforcement avez-vous reçu dans votre enfance ? Vos parents ont-ils opté pour le positif ou le négatif ? L’éducation que vous avez reçue influencera le type de renforcement que vous appliquerez pour vos enfants.
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