Je veux un gros câlin qui brise tous mes doutes

Grâce aux câlins, notre corps libère des hormones qui nous aident à nous calmer. Nous nous sentons en confiance et nous pouvons renforcer les liens avec nos êtres chers.
Je veux un gros câlin qui brise tous mes doutes
Valeria Sabater

Rédigé et vérifié par la psychologue Valeria Sabater.

Dernière mise à jour : 10 août, 2022

Les doutes émotionnels, l’incertitude du fait de ne pas se sentir aimé peut être l’une des plus grandes sources de souffrance pour l’être humain. 

Il n’y a pas d’âge pour ressentir cette sensation. Tout enfant a un radar émotionnel pour percevoir si la tendresse est authentique ou non, et tout adulte ressent à un moment donné des doutes, et des peurs qui brisent peu à peu son équilibre intérieur.

On nous dit souvent que le plus important est de s’aimer soi-même. Nous ne pouvons toutefois pas oublier que nous avons besoin de liens émotionnels authentiques pour nous sentir bien et pour être heureux.

C’est pour cela que les câlins sont toujours des gestes sains, des connexions humaines que nous ne devons pas négliger.

Les doutes sont des vides de l’âme

Il existe de nombreux doutes différents. Certains d’entre eux font partie de notre condition humaine. Ils nous aident par ailleurs à grandir car ce sont des vides que nous essayons de combler à l’aide de renforts personnels.

Il s’agit, par exemple, des doutes sur :

  • Le chemin professionnel à prendre.
  • L’amitiés à maintenir et les amitiés dont il faut se défaire.
  • Les intérêts ou les disciplines que nous aimerions maîtriser ou comprendre.

Nous nous référons avant tout, aux mystères qui font partie de notre épanouissement personnel et qui nous permettent d’être plus forts concernant nos aptitudes et nos valeurs.

Mais le plus gros problème est lorsque nous ressentons des doutes émotionnels. Nous allons donc vous en parler.

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Les doutes émotionnels, les plus destructeurs

  • Nous pouvons passer beaucoup de temps en couple, passer plusieurs années de stabilité et de bonheur pour tout d’un coup, sentir que les doutes apparaissent.
  • Le fait de ne pas savoir si notre conjoint continue à nous aimer…
  • Percevoir que l’on a perdu de la magie, une certaine complicité. Voir, par exemple, que nous avons abaissé les rideaux de la routine, au point où nous prenons tout pour acquis, jusqu’à l’amour.

Ce sont des ennemis clairs contre l’engagement et la stabilité du couple.

les doutes

Il faut tenir compte de quelque chose : les doutes émotionnels ne sont pas exclusifs des relations de couples.

Comme nous vous l’avons dit au début, le doute est une dimension psychologique que tout enfant ou adulte peut vivre.

  • Dans le cas des enfants, cela peut être quelque chose de traumatisant. L’enfant qui ne se sent pas aimé et uni par un lien émotionnel à ses parents, développe de l’insécurité et une faible auto-estime.

L’impact psychologique que cela peut avoir à long terme peut être très grave.

Il est nécessaire de renforcer nos relations dans le quotidien, de travailler le lien avec les personnes aimées, notre conjoint et nos enfants.

Une bonne manière de le faire est en s’exerçant à faire cet acte généreux qui n’a pas besoin de mots: Les câlins.

Les câlins comme agents thérapeutiques

Les vides émotionnels se logent dans le cœur. La douleur des doutes, des hésitations, de la peur de l’abandon, de la solitude, s’inscrivent dans cet organe qui souffre et dans le cerveau dominé par le stress, ce qui change nos émotions et qui produit des altérations dans notre corps.

Les câlins et l’ocytocine

Pour mieux comprendre l’effet des câlins, nous vous donnerons un exemple. Imaginez un couple qui ne se voit pas pendant quelques semaines. Le travail, les enfants et les préoccupations font que la relation se refroidit.

  • La peur de découvrir que nous ne sommes plus aimé par notre conjoint fait que la biochimie de notre cerveau change. Les niveaux de cortisol, de dopamine, de norépinéphrine augmentent… Et nous tombons dans un état de stress très dangereux.
  • Selon diverses études, comme celle qui a été publiée dans la revue News in Health, les câlins provoquent une transformation complète de la chimie cérébrale.
  • Dans cet exemple, si à un moment donné, le couple s’arrête, on se regarde dans les yeux, on se serre intensément et authentiquement dans les bras. Nul besoin de mots. Dans l’instant, le cerveau récompense avec une forte dose d’ocytocine, l’hormone de la tendresse, de la compassion et de l’amour.

Nous sommes programmés pour reconnaître les câlins comme symbole de bien-être

les doutes

En tant qu’espèce, nous reconnaissons instinctivement ce qui est sain pour nous. Ainsi, le cerveau nous gratifie en nous offrant des endorphines et de l’ocytocine.

  • Le contact de la peau, une caresse, des mots gentils, des câlins intenses et sincères sont des gestes cathartiques qui soulagent les peurs, les doutes, le stress et l’anxiété.
  • De plus, il ont sur la santé physique et émotionnelle un bienfait qu’aucun autre médicament ne peut égaler, car il nous unit aux nôtres, et il alimente le cordon ombilical de l’amour et de la reconnaissance.
  • Aujourd’hui, il est nécessaire de semer des actes simples, plein de réciprocité.

Quelques heures avec nos enfants à jouer, à les caresser et à les faire rire, sont des moments simples qui créent des univers entiers.

Alors dites-nous… combien de câlins avez-vous faits aujourd’hui ? Peut-être pas assez…



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