7 clés pour cultiver du chou-fleur
Le chou-fleur est un aliment qui appartient à la famille des brocolis et des choux. Ce sont tous des légumes crucifères, riches en nutriments. Ainsi, si vous avez les conditions, il vaut la peine de créer une culture de chou-fleur.
Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte pour réussir cette tâche. Par exemple, le type de climat, le sol et l’engrais.
Il s’agit d’un aliment adapté aux climats tempérés : vous devez veiller à ce que sa floraison ne coïncide pas avec des mois chauds ou glaciaux. Découvrez ci-dessous les critères clés pour cultiver du chou-fleur de qualité.
1. Variétés et temps de semis
Vous pouvez trouver des variétés précoces de chou-fleur ; celles-ci sont semées entre les mois d’octobre et décembre et repiquées pendant les mois de décembre et janvier pour être récoltées en mars et avril. Leur cycle est d’environ 90 jours.
Les variétés tardives sont semées durant les mois de mars et avril, elles sont repiquées en mai et juin et finissent par être récoltées en août et en septembre. Leur cycle est d’environ 200 jours.
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2. Avant de cultiver du chou-fleur, il faut tenir compte de la météo
Comme mentionné, le chou-fleur se porte très bien dans les climats tempérés. Mais tout sera défini par la variété plantée à ce moment-là. Par exemple, celles du printemps peuvent résister à l’hiver et celles d’été exigent une température douce.
Le chou-fleur prospère et pousse entre 15 et 21ºC. Pour cette raison, vous trouverez des graines de variétés précoces, semi-précoces et tardives.
3. Sol
Le sol doit être très bien préparé, afin que la graine de chou-fleur se développe correctement. Il doit contenir suffisamment de matière organique et être bien drainé ; la plante a besoin d’humidité, mais le sol ne doit pas se gorger d’eau.
Par ailleurs, le pH du sol doit être proche de la neutralité : il doit se situer entre 6,5 à 7,5. Juste avant de semer les graines, le sol doit être ferme et meuble. Cela garantira que les feuilles ne se détacheront pas et que la peau de chou-fleur se formera de la meilleure façon.
Vous devez également fertiliser la terre et la tasser. La transplantation doit être faite dans des sillons avec des distances de 70 et 90 centimètres, en laissant une marge de 50 centimètres entre les plantes de la variété précoce et de 70 à 80 centimètres pour celles de la variété tardive.
4. Engrais et paillis
Les cultures de chou-fleur sont très exigeantes en nutriments. L’azote joue un rôle important dans la croissance de cette plante. Il faut donc garantir un compost de bonne qualité.
Le paillage est un moyen d’assurer la richesse en nutriments et de préserver l’humidité dans les racines de la culture de chou-fleur. Cette technique consiste à entourer la tige de la plante avec des légumes ou des minéraux ; il est conseillé d’appliquer du fumier.
5. Arrosage
Pendant le développement du chou-fleur, vous devez lui fournir suffisamment d’eau. Toutefois, la fréquence d’arrosage sera déterminée par le climat. Vous devez toujours garantir l’humidité du sol, en évitant à tout prix l’engorgement.
6. Collecte
Pour récolter le chou-fleur, vous devez couper les inflorescences et quelques feuilles tendres. Recherchez des bourgeons blancs dans le processus, car les bourgeons jaunes sont un signe de surmaturation.
Après la récolte, elles peuvent être conservées au réfrigérateur pendant une semaine. Conservez-les à l’envers dans un endroit frais et aéré.
7. Associations favorables
Parmi les associations qui favorisent la culture du chou-fleur, figurent les pommes de terre et les oignons. Par ailleurs, cultiver des plantes comme la menthe ou le romarin à proximité aidera à limiter les parasites.
La laitue et les épinards sont d’autres cultures acceptables, car leur cycle végétatif est court et il n’y aura pas de concurrence marquée entre eux.
Les ravageurs et maladies qui attaquent les cultures de chou-fleur
Comme la plupart des cultures, le chou-fleur peut être sensible aux maladies et aux attaques de ravageurs :
- Hernie du chou : elle apparaît à la suite d’un champignon qui produit des renflements dans la tige et les racines, desséchant ainsi ses feuilles. Les rotations espacées de 4 à 5 ans sont un moyen d’éviter cette situation.
- Piéride du chou : il s’agit d’un papillon blanc à pois noirs qui pond des œufs jaunes sur les feuilles et dont les larves vertes à fourrure dévorent les feuilles. Pour lutter contre ce ravageur, enlevez les œufs et les chenilles avec vos mains.
- Mouche du chou : elle ressemble à la mouche domestique. Ce ravageur s’installe dans le col de la tige de la plante où elle construit une galerie jusqu’à ce qu’elle creuse la tige centrale du chou-fleur, faisant ainsi virer les feuilles au vert grisâtre et les recouvrant d’une épaisse couche de cire. Dans cette situation, il faut éliminer les mauvaises herbes concurrentes.
Une astuce pour conserver le chou-fleur !
Si vous souhaitez conserver la couleur blanche du chou-fleur, vous devez être prudent lors de sa récolte. Certains suggèrent que pour éviter la déclaration il faut éviter que les rayons du soleil ne frappent la tige.
Ainsi, retirer quelques feuilles de chou-fleur et recouvrir la tige. N’oubliez pas que cette astuce ne fonctionne que pour la variante blanche.