Le cycle menstruel et le sommeil
La variation de la quantité des hormones féminines régule le cycle menstruel et a des effets sur le sommeil. Avant l’ovulation, se produit une augmentation de la synthèse d’œstradiol qui est liée à une augmentation du sommeil paradoxal.
Après l’ovulation, il y a une augmentation de la synthèse de la progestérone qui est responsable de la sensation de somnolence dont beaucoup de femmes souffrent à ce moment du cycle.
Le comportement hormonal, la qualité et la quantité de sommeil varient selon la phase du cycle menstruel dans laquelle se trouve la femme. Dans cet article, nous étudions séparément chaque partie du cycle menstruel et leur relation avec le sommeil.
Phase prémenstruelle et sommeil
Lors de cette phase du cycle menstruel, le sommeil est affecté par les conséquences de l’augmentation de la synthèse d’œstradiol qui ont des effets divers au niveau émotionnel.
Il interagit avec plusieurs régions du cerveau telles que le bulbe, l’hypothalamus, les lobes préfrontaux et l’amygdale. Il est également responsable de nombreux effets sur l’univers émotionnel des femmes pendant la phase prémenstruelle du cycle.
Examinons maintenant ce qui se passe avant les menstruations lorsque les taux d’œstradiol sont élevés :
- Irritabilité.
- Changements d’humeur.
- Tristesse.
- Anxiété.
- Isolement social.
- Dépression.
- Insomnie.
“Les changements hormonaux lors de la période prémenstruelle peuvent causer des sautes d’humeur ainsi que des troubles du sommeil.”
Les troubles du sommeil qui ont lieu durant cette phase sont souvent attribués à l’augmentation des niveaux de cortisol et d’adrénaline qui sont générateurs du stress.
Le stress affecte le sommeil de différentes manières. Lors de la phase prémenstruelle, la femme peut avoir des difficultés à s’endormir. Ou alors elle se réveille dans la nuit ou se lève avec la sensation de fatigue.
Par conséquent, les activités qui contribuent à la gestion du stress comme le yoga et la méditation sont souvent utiles lors de cette phase car elles améliorent généralement la quantité et la qualité du sommeil.
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Période menstruelle et sommeil
Lors des menstruations, les niveaux d’œstradiol diminuent et ceux de progestérone augmentent. Lorsque le taux d’estradiol réduit, le rythme veille-sommeil revient souvent à la normale. Malgré tout, dans le cas de maladies comme la dépression et l’anxiété, les troubles du sommeil peuvent persister.
Dans ce cas, ils sont attribuables à des troubles de la sphère psychologique et non aux niveaux d’œstradiol.
La progestérone commence à être synthétisée au moment de l’ovulation et est responsable de la préparation de l’endomètre pour accueillir le futur embryon. Ainsi que pour le maintien de la grossesse au cas où elle a lieu.
Dans le cycle menstruel, la progestérone produit des changements hormonaux qui peuvent affecter le sommeil. Elle est responsable de la synthèse de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) qui a plusieurs effets antagonistes sur l’œstradiol.
“Durant le cycle menstruel, la progestérone influence sur les changements hormonaux qui peuvent altérer le sommeil.”
Par exemple, elle module l’impatience, les sautes d’humeur, réduit l’angoisse et améliore la gestion du stress. Certains auteurs considèrent que la progestérone est un anxiolytique naturel.
- Elle diminue l’anxiété.
- Soulage les symptômes de la dépression.
- Améliore l’état émotionnel.
- Réduit le stress.
- Provoque une sensation de somnolence.
L’ensemble de ces effets explique l’amélioration du rythme veille-sommeil ainsi que l’augmentation de la quantité et de la qualité du sommeil après les menstruations. Il peut cependant y avoir des facteurs qui altèrent le sommeil comme les migraines, les douleurs gastriques et digestives, etc.
Dans tous les cas, nous devons observer le cycle menstruel et le sommeil afin de détecter les altérations qui ont lieu tous les 28 jours environ.
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Mesures pour améliorer le sommeil pendant le cycle menstruel
- Ne pas consommer de substances excitantes l’après-midi ou le soir, comme du chocolat, du café, thé, alcool et tabac.
- Un dîner léger au moins deux heures avant de se coucher.
- Pratiquer un exercice léger, en évitant les dernières heures de la journée pour éviter l’effet inverse.
- Ne pas faire de siestes prolongées qui modifient le rythme veille-sommeil. Elles doivent durer au maximum 30 minutes.
- Maintenir des horaires réguliers pour se coucher et se lever. Les heures régulières de repas sont également importantes.
- Eviter l’exposition à la lumière intense et aux températures extrêmes dans la chambre.
- Les tâches qui requièrent une activité mentale ne doivent pas s’effectuer dans la chambre. C’est le cas de l’ordinateur, de la tablette, du téléphone portable, de la télévision, etc.
- Avant de dormir, cela peut aider d’écouter de la musique relaxante, une douche chaude ou une séance de méditation.
Enfin, comme vous pouvez le constater, les hormones féminines varient tout au long du cycle menstruel et influencent le sommeil. Il est donc intéressant de connaître la relation des différentes hormones avec le cycle menstruel et le sommeil. Ainsi, il est plus facile de prendre les bonnes mesures qui améliorent la qualité du repos et du bien-être général.
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