
Nous faisons souvent face à des nouveaux scénarios dans la vie et l’on se demande parfois comment surmonter la résistance…
Le syndrome de stress post-traumatique peut être très handicapant. Si vous reconnaissez l'un de ces symptômes chez vous ou chez un de vos proches, n'hésitez pas à consulter un spécialiste.
Le syndrome de stress post-traumatique, également appelé SSPT, est un trouble mental que certaines personnes éprouvent après avoir été exposées à un événement traumatisant. Des événements tels que vivre une catastrophe naturelle, une guerre, un accident grave, une agression sexuelle ou un enlèvement peuvent déclencher le trouble.
En réalité, presque tout le monde développe une sorte de réaction après avoir vécu ou été témoin d’une situation traumatisante. Ainsi, dans les semaines qui suivent l’événement, il est courant de devenir plus alerte, plus craintif ou plus inquiet de l’expérience. Il s’agit d’une réaction aiguë à un stress important.
Heureusement, la plupart des gens se rétablissent naturellement au fur et à mesure qu’ils assimilent ce qui s’est passé. Cependant, certains peuvent ne pas être en mesure de le gérer correctement et continuer à éprouver des symptômes même lorsque le danger n’est plus présent.
Chaque personne réagit différemment à un événement traumatique, mais de nombreux symptômes sont communs. Pour qu’un diagnostic de SSPT soit posé, les signes suivants doivent être présents depuis au moins un mois et ils doivent entraîner une détresse cliniquement significative :
En outre, les sujets peuvent présenter les symptômes dissociatifs suivants :
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Comme nous en avons discuté au début, la plupart des gens se rétablissent naturellement après une expérience traumatisante. Plusieurs raisons expliquent pourquoi certaines personnes développent un SSPT et d’autres pas. Toutefois, un certain nombre de facteurs nous y prédisposent. Voici les plus importants :
La combinaison de ces facteurs entraînera chez le sujet des symptômes de stress post-traumatique plus ou moins intenses. Ainsi, il ne sera pas identique pour une personne de ne vivre qu’une seule de ces circonstances comme c’est le cas pour la plupart d’entre elles.
Comme tout autre trouble mental, le SSPT peut être traité. De fait, il existe différentes méthodes pour améliorer la vie des patients.
La thérapie cognitivo-comportementale s’est avérée être l’une des meilleures solutions pour traiter le trouble de stress post-traumatique. Parmi ses techniques, certaines des plus appropriées sont :
Ces groupes peuvent être très utiles pour de nombreux patients, surtout s’ils ne bénéficient pas d’un environnement favorable qui comprend leur situation. Partager des expériences similaires vous permet de verbaliser votre douleur, de la mettre en perspective et d’apprendre des autres qui ont vécu la même chose.
Cette technique a été mise au point dans les années 1980 par la neurologue Francine Shapiro et a depuis lors aidé des millions de personnes souffrant de troubles de stress post-traumatique.
La méthode consiste à provoquer une série de mouvements oculaires, de stimuli auditifs et de légères caresses sur le corps du patient. Celles-ci permettent de réduire les effets du traumatisme en traitant mieux l’expérience et en remplaçant les pensées et sentiments négatifs par des pensées et sentiments plus appropriés.
Si nécessaire, les ISRS (antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine) diminuent l’intensité des symptômes du SSPT et soulagent la dépression.
Il est important de rappeler qu’ils doivent être prescrits par un professionnel et qu’un protocole spécifique doit être suivi lorsqu’elles sont arrêtées.
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Bien que les symptômes du syndrome de stress post-traumatique soient souvent difficiles à gérer, la plupart des personnes qui suivent une thérapie parviennent à surmonter le traumatisme. Avec le temps, elles pourront se souvenir de ce qui s’est passé sans être submergées par la peur et la détresse.
Un événement traumatisant sera toujours présent ; la thérapie ne le fera pas oublier. Toutefois, elle permettra à la personne de ne plus être ancrée dans le passé et d’intégrer le souvenir comme une expérience dont elle a peut-être beaucoup appris.