Phobie du sexe : comment vaincre l'érotophobie ?
Avoir peur des araignées ou des espaces clos est une peur que nous considérons comme normale. Ce n’est pas le cas de la phobie du sexe qui, dans la plupart des cas, suscite des regards étrange. Est-il possible d’avoir peur d’avoir des rapports sexuels avec son partenaire ? Bien que cela semble peu probable, la réponse est oui : on parle d’érotophobie.
L’érotophobie apparaît progressivement, puisque ce sont les peurs, les insécurités et les attentes qui façonnent progressivement cette phobie. Elle se manifestera à un moment donné, quand la personne s’y attend le moins.
Comment se manifeste l’érotophobie ?
La phobie du sexe a plus à voir avec l’intimité qu’avec l’acte lui-même. Les personnes qui ont reçu un diagnostic d’érotophobie peuvent se masturber et avoir un désir sexuel. La peur apparaît au moment d’avoir un rapport sexuel.
Les symptômes les plus courants qui doivent être interprétés comme un signal d’alarme sont l’ennui à l’idée d’avoir des rapports sexuels, un sentiments de répulsion ou d’inconfort et la recherche d’excuses pour ne pas avoir de contact physique. Dans certains cas, les personnes atteintes de cette phobie évitent même d’avoir un partenaire.
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Quelques conseils pour vaincre l’érotophobie
Entre 2011 et 2017, le nombre de phobies enregistrées était de près de 200 000 cas rien qu’en Espagne. Ce n’est pas un chiffre élevé, mais il faut encore attendre des données les plus récentes pour en tirer des conclusions.
Il existe des moyens de surmonter une phobie, mais si cela paraît impossible aux personnes concernées. Bien entendu, il est certain que cela ne se fera pas du jour au lendemain : des efforts, de l’envie et de la patience seront nécessaires.
Remettez en question vos croyances sur le sexe
Les attentes concernant le sexe peuvent provoquer l’érotophobie. Une personne qui n’a pas encore eu de rapport sexuel avec quelqu’un peut avoir peur que cela lui fasse mal ou que son partenaire lui fasse du mal. Il est donc essentiel de contraster les informations.
Les sexologues peuvent répondre à toutes les questions qu’une personne peut se poser sur le sexe. Considérer les expériences d’amis, par exemple, comme des vérités absolues, n’est pas raisonnable.
Surmontez un traumatisme
De nombreuses personnes souffrent d’une forme de traumatisme. La phobie sexuelle peut être liée à une expérience douloureuse, due à un problème de vaginisme passé, par exemple, ou à un premier rapport sexuel extrêmement douloureux. Dans ce cas, il faudra s’adresser à un psychologue.
Il existe des psychologues experts en traumatismes de ce type qui peuvent aider à améliorer considérablement les rapports sexuels. La thérapie cognitivo-comportementale est l’une des plus recommandées, bien qu’il existe de nombreuses possibilités. L’important est que chacun choisisse le type de thérapie qui lui convient le mieux.
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Apprenez à vous détendre
Un sage conseil est d’apprendre à se détendre pendant le sexe. Pour cela, le sexe tantrique peut être d’une grande aide. C’est une manière lente d’entretenir des rapports sexuels ; l’attention est portée sur les odeurs, le toucher et les sensations du corps.
Le stress quotidien et l’anxiété peuvent faire du sexe quelque chose de mécanique dont nous ne profitons pas. Il convient donc de s’assurer d’avoir des rapports dans une ambiance détendue. Le week-end est un bon moment pour cela.
Quand rechercher une aide professionnelle pour traiter l’érotophobie ?
Il n’est pas rare que les psychologues et les sexologues sont confrontés à la frustration et aux insécurités de nombreux patients dans le domaine sexuel. Voir l’acte sexuel comme quelque chose de sale ou avoir vécu une expérience douloureuse peut causer beaucoup de tort.
Les rapports sexuels peuvent être satisfaisants, agréables et rapprocher deux personnes. Mais pour cela, il faut apprendre à vaincre la phobie du sexe, une phobie qui n’est pas toujours facile de reconnaître.
Affronter ses propres peurs est terrifiant. Mais si vous le faites, vous pourrez enfin profiter du sexe et avec votre partenaire.
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- Favero, M., & Costa, S. (2019). Erotofilia e erotofobia.
- Ramírez Barajas, M. F. (2019). Sexo, tipología de género, erotofilia-erotofobia y asertividad sexual en estudiantes universitarios (Doctoral dissertation, Universidad Autónoma de Nuevo León).