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Certaines personnes s’inquiètent parce qu’elles ont du mal à respirer quand elles font de l’exercice physique. Il faut savoir qu'en général, c’est une situation normale. Quand faut-il s’inquiéter ? Nous détaillerons tout cela dans cet article.
Tous les jours, de plus en plus de personnes se rendent compte que l’activité physique est primordiale pour mener un mode de vie sain. Mais ne pas en faire très souvent, ou faire du sport de manière incorrecte, peut mener à des difficultés respiratoires pendant l’exercice.
La difficulté à respirer quand on fait du sport peut se manifester par un essoufflement, une toux, un rétrécissement de la gorge et une respiration sifflante (qui est un bruit similaire à celui d’un sifflement quand l’air passe par notre gorge).
De plus, il existe plusieurs raisons pour lesquelles on peut souffrir de problèmes de respiration quand on fait du sport. Dans cet article, nous analyserons tout ce qui est associé à la respiration pendant l’exercice.
La respiration a plusieurs fonctions. La plus importante d’entre elles consiste à maintenir le fonctionnement du corps grâce aux mécanismes suivants :
La respiration est un processus vital qui permet l’apport d’oxygène à tous les tissus du corps.
Pour pouvoir définir la respiration, il faut connaître le concept de ventilation et ses différents types. D’un côté, il y a la ventilation pulmonaire, qui est le processus par lequel l’air entre et sort des poumons. Ce mécanisme se fait par le biais de l’activation neurale des muscles respiratoires et les différences de pression entre les poumons et l’air extérieur.
D’un autre côté, l’air que nous respirons n’arrive pas en totalité aux alvéoles pour produire les échanges gazeux et apporter de l’oxygène aux tissus. Une partie de cet air reste dans les voies respiratoires (bronches, trachée, etc). Cet air non utilisé occupe un volume que l’on appelle « espace mort anatomique ».
Si nous soustrayons le volume d’air qui entre par la ventilation pulmonaire et celui de l’air de l’espace mort anatomique, cela donne naissance à l’air qui arrive effectivement jusqu’aux alvéoles et est utilisé. Cet air qui atteint les alvéoles fait partie du mécanisme de ventilation alvéolaire.
Pour autant, selon la façon dont nous respirons, si nous le faisons de manière plus profonde ou plus superficielle, selon s’il fait chaud ou froid, ou si nous faisons de l’exercice ou non, la quantité d’air qui arrive aux alvéoles, c’est à dire la ventilation alvéolaire, peut varier.
Même s’il existe deux types différents de ventilation, les deux sont représentés par les mêmes variables (avec certaines différences). En effet, ce processus est défini comme le volume d’air par minute qui entre dans notre corps quand nous respirons. Techniquement, c’est la multiplication entre :
Ainsi, la ventilation d’une personne saine est en général de 6 litres par minute.
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Quand on fait de l’exercice, les muscles réalisent deux processus :
À cause de ces processus, le sang qui circule dans les tissus musculaires reste sans oxygène et est acidifié, et cela peut mettre l’organisme en danger. Heureusement, pour que cela n’arrive pas, le cerveau, par le biais de récepteurs distribués à divers endroits du corps, se rend compte de ces altérations et fait en sorte que :
Pourtant, si la fréquence respiratoire et le volume respiratoire augmentent, la ventilation pulmonaire et alvéolaire augmentera aussi. C’est ainsi que :
Pendant l’exercice, la fréquence respiratoire augmente, et avec elle, la ventilation pulmonaire et alvéolaire.
Les différentes études ont déterminé qu’il existe trois étapes quand nous faisons de l’exercice. Dans la première et la seconde étape, la ventilation monte de manière brusque pour pouvoir mener à bien l’activité. En arrivant à la troisième étape, le corps s’habitue et la ventilation se maintient stable.
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Si nous ne sommes pas habitués à faire de l’exercice, nous pouvons vite nous sentir noyés, au début. Cependant, cet effet est complètement normal. Le système respiratoire doit faire un effort supplémentaire pour pouvoir maintenir les choses en ordre dans la circulation sanguine, et que rien ne s’altère, comme nous l’avons expliqué.
Cependant, à mesure que nous continuons à faire de l’exercice, respirer nous semble de moins en moins difficile, car le corps s’habitue à cette nouvelle situation. Par contre, il faut savoir que faire de l’exercice avec la même intensité et faire de l’exercice au augmentant progressivement la puissance n’est pas la même chose.
Dans une pratique physique qui augmente progressivement en puissance, le corps ne va pas s’y habituer et continuera à demander plus d’oxygène. Par conséquent, nous respirerons encore plus vite. Par contre, il faut souligner que nous continuons à respirer le même volume d’air à chaque respiration.
On peut observer que la fréquence respiratoire des athlètes professionnels est beaucoup plus basse. C’est parce qu’ils ont entrainé leur système respiratoire à absorber plus d’air. Ici, on respire plus profondément et on maintient cet air beaucoup plus longtemps dans les poumons, et on a besoin de moins de respirations.
Le fait d’avoir du mal à respirer pendant l’exercice indique souvent que c’est parce que nous n’y sommes pas habitués. Cependant, ce peut aussi être un signe d’alerte qui nous alarmera sur d’autres pathologies respiratoires ou cardiovasculaires. Ainsi, on sera attentifs aux symptômes suivants :
Si vous ressentez ces sensations, il est recommandé de faire appel à un médecin pour déterminer si une maladie est à l’origine de cela. Si c’est le cas, le professionnel de santé vous proposera un traitement adapté au problème.