Types de maladie cœliaque et leurs caractéristiques
Concernant la pathologie dite maladie cœliaque, il est important de savoir qu’elle ne se présente pas toujours de la même manière. C’est pourquoi, les différents types de maladie cœliaque ont été étudiés et classés.
Il s’agit d’une pathologie auto-immune associée au gluten. Le gluten est une protéine présente dans de nombreux aliments, notamment ceux qui contiennent du blé ou de l’orge. En Europe, on estime qu’elle touche environ 1 % de la population.
Le problème, c’est qu’elle peut être asymptomatique dans un grand nombre de cas. Ce qui rend le diagnostic plus complexe et plus tardif. Nous vous expliquons donc dans cet article les principaux types de maladie cœliaque ainsi que leurs caractéristiques.
Qu’est-ce que la maladie cœliaque ?
Tel que nous venons de le mentionner, la maladie cœliaque est une pathologie auto-immune qui se caractérise par une réaction au gluten. Autrement dit, lorsque cette protéine est ingérée, une réponse immunitaire a lieu dans l’intestin grêle. Cette réaction finit par endommager la muqueuse intestinale.
Par ailleurs, le gluten est une protéine qui est présente dans différentes céréales. Notamment le blé, le seigle ou l’orge. En général, ces aliments sont très présents dans l’alimentation. Ces céréales font partie du pain et des pâtes.
L’endommagement progressif de la muqueuse intestinale affecte, au fil du temps, l’absorption des nutriments lors de la digestion. C’est pourquoi, dans de nombreux cas, il y a une perte de poids, une anémie ou une altération de la croissance chez les enfants.
Bien que l’on ne sache pas encore exactement quelle est la cause des différents types de maladie cœliaque, on sait que le facteur génétique est déterminant. De même, elle est souvent associée à d’autres types de maladies auto-immunes. Selon une étude publiée dans le Journal Cubain d’alimentation et de nutrition, la maladie cœliaque et le diabète mellitus de type 1 pourraient être liés.
“Il existe des alternatives sans gluten qui aident les patients à faire face à un régime alimentaire stricte.”
Lisez également : Comment préparer un pain sans gluten ?
Types de maladie cœliaque
Au sein de la maladie cœliaque, il existe différentes formes cliniques en fonction des symptômes et des résultats de certains examens complémentaires qui permettent d’explorer l’appareil digestif. Selon la Fédération des Associations de Personnes Cœliaques en Espagne, presque 75 % des patients ne sont pas diagnostiqués.
Ces données proviennent du fait que, jusqu’à il n’y a pas si longtemps, nous ne savions pas qu’il pouvait y avoir des cas asymptomatiques. Par conséquent, les types de maladie cœliaque sont les suivants : asymptomatique, symptomatique, potentielle, latente et réfractaire. Voici leurs principales caractéristiques.
Maladie cœliaque asymptomatique
La maladie cœliaque asymptomatique ou subclinique, comme son nom l’indique, est celle qui ne présente pas de symptômes. Cependant, lors d’examens complémentaires (comme une endoscopie pour observer l’intestin), la présence de la maladie devient apparente.
Découvrez aussi : La maladie cœliaque chez les enfants et les adolescents
Maladie cœliaque classique ou symptomatique
Dans ce cas, la personne affectée présente à la fois des symptômes et des résultats positifs lors des tests. Néanmoins, les signes sont très variés. Certaines personnes souffrent de diarrhées, de perte de poids, de fatigue, de vomissements et de douleur abdominale.
Tandis que dans d’autres cas, nous constatons une constipation continue au lieu de la diarrhée. D’autres symptômes typiques sont le retard de croissance dans le cas des enfants, le météorisme et la distension abdominale. Indirectement, nous constatons une anémie, voire même une irritabilité constante.
Maladie cœliaque potentielle
Ce type de maladie cœliaque fait référence aux personnes qui ne présentent pas de symptômes mais pour lesquelles il a été démontré une forte probabilité de développer cette pathologie. Cela peut se vérifier grâce à des examens génétiques, comme la détermination du gène HLA-DQ2/DQ8.
Toutefois, chez ces patients, une biopsie du tissu de l’intestin grêle ne révèle aucun signe de la maladie. Selon un article du Journal Médical du Chili, ces personnes devraient idéalement être suivies de près. Même si elles n’ont pas besoin de réaliser une diète stricte sans gluten.
Maladie latente
Dans ce cas, la personne a reçu un diagnostic positif, mais après un certain temps, aucun symptôme ou trouble intestinal n’est constaté. Par exemple, un patient diagnostiqué pendant l’enfance qui, en réalisant un régime stricte sans gluten, ne souffre plus de la maladie malgré la réintroduction de cette protéine.
Maladie cœliaque réfractaire
La maladie cœliaque réfractaire fait référence aux cas qui, malgré une alimentation sans gluten, présente encore des symptômes ou des signes de la maladie. Afin de pouvoir confirmer cette donnée, il est nécessaire que la personne reste pendant plus de six mois sans aucun contact avec la protéine.
“Pour confirmer les formes réfractaires de la maladie, le patient doit rester plus de six mois sans aucun contact avec la protéine.”
Conclusion…
Le plus important à retenir, c’est qu’il n’existe pas une seule forme de la maladie cœliaque. Sachez également qu’elle peut laisser des lésions intestinales chez des personnes qui n’expriment pas de symptômes. Dans la plupart des cas, il n’est donc pas facile d’obtenir un diagnostic.
Par ailleurs, il est nécessaire de confirmer à temps la présence de cette pathologie car les dommages intestinaux peuvent devenir irréversibles et avoir des conséquences graves. Ils peuvent notamment entraîner une malnutrition ou un retard de la croissance chez les enfants.
Ainsi, en cas de suspicion de symptômes gastro-intestinaux lors de l’ingestion de gluten, il est primordial de consulter un médecin. Des tests complémentaires sont également accessibles et peuvent être effectués relativement facilement.
Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique
- De La, G., Roselló, C. U., De La, C., Pérez Labrada, C., Delgado Mosquera, A. E., Ferreiro, R. Á., & Rosa Téllez Velázquez, D. (n.d.). CELIAQUÍA, ENFERMEDAD SISTÉMICA AUTOINMUNE.
- Asociaciones entre la celiaquia y la Diabetes mellitus. La experiencia cubana | Santana Porbén | Revista Cubana de Alimentación y Nutrición. (n.d.). Retrieved September 29, 2020, from http://www.revalnutricion.sld.cu/index.php/rcan/article/view/768/pdf_129
- ¿Qué es la enfermedad celiaca? | FACE. (n.d.). Retrieved September 29, 2020, from https://celiacos.org/enfermedad-celiaca/que-es-la-enfermedad-celiaca/
- Cerda-Contreras, E., et al. “¿ Es posible una mejor identificación de la enfermedad celiaca en sujetos mexicanos por medio de HLA-DQ8 que de HLA-DQ2?.” Revista de Gastroenterología de México 83.4 (2018): 410-413.
- Bejares, M., Oyarzún, A., Lucero, Y., Espinoza, N., Bascuñán, K., & Araya, M. (2015). Búsqueda activa de enfermedad celíaca en familiares de primer grado de casos celíacos. Revista Medica de Chile, 143(12), 1521–1526. https://doi.org/10.4067/S0034-98872015001200003
- Muñoz Tello, Paola. “Prevalencia mundial de la enfermedad celíaca.” (2018).
- Gil-Gulías, Lorraine, et al. “Enfermedad celiaca refractaria: cuando la dieta sin gluten no sana.” Revista Clínica de Medicina de Familia 9.2 (2016): 110-113.
- Moscoso, Felipe, and Rodrigo Quera. “Enfermedad celíaca. revisión.” Revista médica de Chile 144.2 (2016): 211-221.
- Parera Pinilla, Clara Luna, Bárbara M. Ochoa Fernández, and Concepción Bonet de Luna. “Enfermedad celíaca: quién sabe dónde.” Pediatría Atención Primaria 20.79 (2018): 269-276.