7 astuces pour combattre l'anémie ferriprive sans consommer de fer
Saviez-vous qu’il existe des moyens naturels de prévenir et de combattre l’anémie ferriprive sans prendre de suppléments de fer ? Eh bien oui, croyez-le ou non, il est possible d’y remédier sans se tourner uniquement vers la consommation de suppléments de fer.
Nous vous en dirons donc davantage ci-après sur l’anémie ferriprive, ses causes, son traitement et autres aspects intéressants. Prends note !
Anémie ferriprive : causes et traitement
L’anémie ferriprive correspond à une carence en fer pouvant résulter de divers problèmes. Selon les experts de la Mayo Clinic , chez les adultes, les causes les plus courantes sont:
- Grossesse.
- Perte de sang.
- Manque de fer dans l’alimentation.
- Incapacité à absorber le fer.
On dit souvent que les règles abondantes sont la cause la plus fréquente chez les jeunes femmes, mais ce n’est pas la seule.
Ce trouble peut également résulter d’un déséquilibre temporaire en raison d’un plus grand besoin de ce minéral, comme pendant l’adolescence, la grossesse ou l’allaitement.
Traitement
Le traitement consiste généralement en l’ administration de suppléments de fer par voie orale, dans le cadre d’une alimentation équilibrée. Comme le déclara le Dr Evan Braunstein “pour restaurer complètement les réserves de fer de l’organisme, les suppléments de fer doivent être consommés pendant une période d’environ 6 mois après que l’hémogramme soit revenu à la normale”.
Parallèlement au traitement, il sera essentiel d’avoir une bonne alimentation ainsi que d’autres bonnes habitudes de vie. Ce n’est qu’alors que le patient pourra constater une réelle amélioration.
Comment lutter contre l’anémie ferriprive sans prendre de fer ?
Bien que le traitement médical soit essentiel pour parvenir à une amélioration, il existe des méthodes complémentaires qui peuvent être utiles.
1. Thérapie avec l’eau
Selon les croyances, l’hydrothérapie (qui est une thérapie aquatique revitalisante qui utilise de l’eau à différentes températures et pressions) pourrait être un traitement d’appoint pour l’anémie ferriprive. Plus précisément, on pense que l’ eau stimulerait la circulation et, par conséquent, la fabrication de globules rouges.
Bien qu’il n’y ait aucune preuve scientifique pour indiquer qu’il en est ainsi, certaines personnes y recourent. Elles réalisent donc des bains tempérés des pieds et des bras ainsi que des bains froids de poitrine et du dos.
2. Le folate
Le folate fait partie des vitamines du complexe B . Il est donc naturellement présent dans les produits frais. Il existe néanmoins une autre forme de folate appelée acide folique, qui s’ajoute aux aliments enrichis et à certains suppléments vitaminiques.
Le folate peut se trouver dans: les fruits (comme les oranges), les légumineuses (comme les haricots) et les parties de bœuf (en particulier le foie). D’autre part, l’acide folique se trouve dans : la farine de maïs (utilisée pour faire de la pâte à tortilla) et dans d’autres céréales et pains enrichis.
De sorte qu’une alimentation équilibrée, qui comprend des aliments riches en acide folique, est un autre moyen de lutter contre l’anémie ferriprive.
3. Une salade par jour
Nombreuses sont les personnes qui pensent que pour augmenter la consommation de fer il faut augmenter la consommation de viande rouge. Ce n’est en réalité pas le cas.
La meilleure chose à faire est de combattre l’anémie ferriprive de manière saine est d’incorporer une salade avec des ingrédients riches en fer, en acide folique et en autres nutriments à chaque repas.
La salade peut contenir :
- Choux.
- Concombre.
- Tomate.
- Poivre.
- Carotte.
- Betterave.
- Germes.
- Fruits secs et graines.
- Laitue et différents types de feuilles vertes (roquette, cresson, etc.).
4. Une pointe de citron
Le fer s’absorbe mieux lorsque nous le consommons avec de la vitamine C ou acide ascorbique. Vous pouvez donc prendre un complément alimentaire riche en vitamine C de façon quotidienne, ou bien vous habituer à rajouter une pointe de jus de citron frais dans vos plats.
Voici d’autres aliments riches en vitamine C :
- les agrumes
- les fruits rouges
- l’acérola
- le poivron
- la papaye
- le kiwi
- la goyave
- le cynorrhodon
- le persil
5. Attention aux produits laitiers
De la même manière que la vitamine C améliore l’assimilation du fer, le lait et les dérivés font l’effet inverse. Pour cette raison, si nous avons une anémie ferriprive, nous devons réduire la consommation de ces ingrédients. Ou, au moins, les consommer séparément des autres aliments.
Lisez aussi : 5 boissons saines pour traiter l’anémie
6. Régulez le cycle menstruel
Si la carence en fer est la conséquence de menstruations excessivement abondantes, en plus de suivre les conseils ci-dessus, nous devrions également consulter le gynécologue pour réguler le cycle menstruel.
7. Prenez le soleil
L’un des remèdes les plus simples et les plus agréables pour prévenir et traiter l’anémie ferriprive est de prendre un bain de soleil quelques jours par semaine, avec une protection solaire bien sûr.
Il ne faut toutefois pas prendre le soleil sans crème solaire, car c’est un facteur de risque qui peut nuire à la peau et à la santé. Il est important d’acquérir cette habitude dans la mesure du possible, car un manque de vitamine D est également lié à ce type d’anémie .
Les doutes ? Consultez votre médecin
Il existe de nombreuses façons de lutter contre l’anémie ferriprive . Les propositions précédentes doivent être validées par un médecin avant de les mettre en pratique, sans jamais suspendre un traitement.
Elles ont toutefois été très efficaces pour de nombreuses personnes, bien que la science continue d’en étudier certaines.
Toutes les sources citées ont été examinées en profondeur par notre équipe pour garantir leur qualité, leur fiabilité, leur actualité et leur validité. La bibliographie de cet article a été considérée comme fiable et précise sur le plan académique ou scientifique
- Bastos Oreiro, M. “Anemia ferropénica: Tratamiento.” Revista Española de Enfermedades Digestivas 101.1 (2009): 70-70.
- Fernández, N., and B. Aguirrezabalaga. “Anemias en la infancia. Anemia ferropénica.” Bol Pediatr 46.1 (2006): 311-7.
- Garay, J. Bilbao. “Anemias carenciales I: anemia ferropénica.” Información Terapéutica del Sistema Nacional de Salud 30.2 (2006): 35-41.
- Sacirovic, S., Asotic, J., Maksimovic, R., Radevic, B., Muric, B., Mekic, H., & Biocanin, R. (2013). Monitoring and Prevention of Anemia Relying on Nutrition and Environmental Conditions in Sports. Materia Socio Medica, 25(2), 136.
- World Health Organization. (2017). Nutritional Anaemias : Tools for Effective Prevention. World Health Organization (pp. 1–83).