7 données importantes sur le cancer de l'ovaire

Puisque le cancer de l'ovaire ne présente pas de symptômatologie spécifique lors des premiers stades, il est fondamental de tenir compte des possibles facteurs de risque et de consulter un gynécologue régulièrement.
7 données importantes sur le cancer de l'ovaire

Dernière mise à jour : 14 mars, 2019

Le cancer de l’ovaire est une maladie chronique et mortelle qui se développe lorsque les cellules de cet organe grandissent de manière incontrôlée.

Tous les ans, des milliers de femmes reçoivent le diagnostic et même si on peut le traiter, c’est la huitième cause de mort féminine dans le monde.

Le problème, pour les patient-e-s et pour la communauté médicale est qu’il est malheureusement très difficile de le détecter lors de ses stades initiaux. Quelques femmes seulement parviennent à recevoir le traitement quand il est encore temps.

En outre, peu de femmes s’informent sur son développement et ses facteurs de risques. Elles ignorent ainsi qu’elles ont de gros risques d’en souffrir.

À cause de toutes ces raisons, nous avons ici rassemblé 7 données importantes que nous devrions tous connaître à propose de ce cancer.

Découvrez-les !

1. Symptômes du cancer de l’ovaire

Le cancer de l’ovaire est une maladie difficile à diagnostiquer à cause de l’absence de symptômes évidents lors des stades initiaux de développement.

Cependant, plus il avance, plus il peut manifester des choses, auxquelles il faut prêter attention.

Voici les plus importantes :

  • L’inflammation abdominale
  • Les douleurs pelviennes
  • Les indigestions fréquentes
  • Les envies fréquentes d’uriner
  • La sensation de fatigue
  • La perte soudaine de poids

2. Facteurs de risque du cancer de l’ovaire

Le plus gros facteur de risque du cancer de l’ovaire sont les antécédents familiaux.

Tout indique que la mutation spécifique de certains gènes, avec le temps, conduit au développement anormal de cellules.

Cependant, tous les cas ne viennent pas de la génétique et de fait, ils peuvent être associés à certaines habitudes ou agents externes.

Le risque d’en souffrir augmente dans les cas de :

  • Les femmes de plus de 50 ans
  • Les traitements avec des médicaments ou des drogues pour la fertilisation
  • L’usage de thérapies hormonales
  • La consommation d’alcool et de tabac à l’excès
  • L’obésité

3. Ce cancer peut affecter toutes les femmes

Bilan médical

Si l’exposition continue à des facteurs de risque suppose un danger pour le développement de cette pathologie, toutes les femmes, dans une certaine mesure, sont exposées à cette maladie à n’importe quel moment de leur vie.
Les changements hormonaux pendant la ménopause augmentent le risque, mais cela peut aussi arriver à des âges plus jeunes.

Chaque année, 140.000 femmes meurent ainsi de cette maladie et dans le monde entier, on diagnostique presque 250.000 cas nouveaux.

Les bilans réguliers, ainsi que les habitudes saines, sont déterminantes pour y faire face le plus tôt possible.

4. On le connaît sous le nom d’assassin silencieux

Au vu de la manière dont il se développe dans le corps, beaucoup de gens ont catalogué comme un “assassin silencieux”, se référant à l’absence de symptômes lors des stades initiaux.

En effet, peu de personnes ont des signes clairs lors des premiers stages, ce qui empêche de suspecter la maladie.

Un grand pourcentage des cas montre des réactions claires quand les cellules ont déjà envahi le système et de fait. Elles se sont généralement étendues à d’autres parties du corps.

5. Le cancer de l’ovaire offre une espérance de vie de 5 ans

46 % des femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire continuent à vivre au moins 5 ans après le diagnostic.

Cette espérance de vie varie en fonction du degré de développement de la tumeur et de l’âge qu’a la patiente quand elle est diagnostiquée.

6. Sa détection à temps est la clé pour le traiter avec succès

La détection précoce du cancer de l’ovaire est déterminante pour apporter un traitement efficace et moins agressif.

Lorsqu’on parvient à le diagnostiquer dès les premiers phases, les patient-e-s ont jusqu’à 90 % de probabilités de le surmonter.

Ainsi, il est fondamental de tenir compte de ses symptômes et face à tout doute, de consulter un-e médecin ou un-e gynécologue.

7. La cytologie ne sert pas à le détecter

Une femme chez sa gynécologue

Beaucoup de femmes pensent à tort qu’on peut le détecter grâce à la cytologie vaginale (frottis). Bien qu’il soit important de la faire, elle ne permet pas de détecter des anormalités dans cette partie du système reproducteur.

Le test de Papanicolaou (frottis vaginal) détecte des changements dans les cellules du col de l’utérus et il ne faut pas le confondre avec l’examen qui détecte le cancer de l’ovaire.

Ce dernier doit être analysé avec un examen pelvien et une analyse de sang.

Puisque toutes les femmes ont, dans une certaine mesure, un risque de souffrir de cette maladie, l’idéal est de bien connaître toutes ces données et de consulter un médecin dès que l’on a un doute.

Ainsi, plus les examens pertinents seront réalisés tôt, plus vous aurez de probabilités de le détecter tôt, avant qu’il ne soit trop tard.


Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.