A ceux qui sont partis, à ceux qui dorment dans nos cœurs
29 septembre 2020
Même si on vous dit le contraire, ne réprimez pas vos sentiments. Pleurez s'il le faut, car cela vous aidera à vous défouler, à vous détendre et à canaliser votre douleur.
Ceux qui sont partis, nous les portons dans nos cœurs. Dans ce recoin où dort l’éternel, là où résident nos biens les plus précieux.
La perte d’une personne, sa mort, est une chose qui n’est facile pour personne. Et qui plus est, qui nous obligera à déployer une série de stratégies auxquelles personne ne nous a préparés.
Comment pouvons-nous dire au revoir à quelqu’un qui était à nos côtés il y a encore quelques instants ? La mort ne connaît pas les raisons, et encore moins les moments.
Parfois, elle nous prend des personnes qui n’avaient pas encore rempli leur “quota de vie“, des jeunes qui ont encore des centaines d’expériences à vivre et qui, néanmoins, ont quitté notre côté en nous laissant un vide.
La mort devrait nous permettre de faire nos adieux. Ce devrait être comme une gare, où nous pouvons dire au revoir à nos proches, les prendre dans nos bras longuement et intensément, dire ces mots que l’on garde toujours au fond de nous et qui se transforment parfois en regrets amers.
Cependant, puisque la vie construit son chemin ainsi, nous devons nous y adapter et comprendre, premièrement, que nous ne sommes pas éternels, que tout cela autour de nous n’est qu’une courte promenade. D’où la nécessité de vivre chaque jour pleinement.
Nous devons veiller à nous laisser bercer par la nuit chaque soir, sans avoir de compte à régler, sans oublier un “je t’aime”, sans être obligés de nous reposer aux côtés de la colère et de la rancune.
Profitez de chaque instant avec vos proches, favorisez le bonheur dans chacune de vos respirations quotidiennes.
Après avoir clarifié cet aspect essentiel, voyons maintenant quelles lignes directrices nous devons suivre pour faire face à la perte d’un être cher et “surmonter” le fait qu’ils ne sont plus là.
Nous sommes certains que vous avez entendu parler du deuil, ce processus émotionnel qui suit tout type de perte, qu’il s’agisse d’une séparation d’avec un partenaire ou, dans ce cas, du décès d’un être cher.
Il est essentiel que nous prenions en compte le fait que la gestion d’une perte nécessite de gérer de multiples émotions.
Les personnes qui décident de “plonger” instantanément dans la normalité de leur routine, sans reconnaître la douleur, peuvent finir par avoir des problèmes à l’avenir. Voyons maintenant quelles sont les phases du deuil :
1. Etapes d’acceptation de la mort de ceux partis trop tôt : le refus
Comment puis-je accepter que mon partenaire ne soit plus là ? Comment puis-je accepter que je ne verrai plus ma mère, ma sœur, cette âme sœur ? C’est très compliqué, et cette première phase est basée sur l’impact émotionnel de la perte, ce que nous ne croyons pas vraiment.
2. La colère, la rage ou l’indifférence
Nous devons garder à l’esprit que nous ne réagissons pas tous de la même manière. Il y a ceux qui seront indignés et pleins de colère, en colère contre eux-mêmes, contre les autres et contre la providence.
Cependant, il y a ceux qui se taisent, qui ne peuvent pas pleurer ou qui évitent d’en “parler”.
3. Etapes d’acceptation de la mort de ceux partis trop tôt : la négociation
A ce stade, nous supposons certaines choses. Cette accident, cette maladie… C’est arrivé et il ne sert à rien de se mettre en colère contre le monde.
Maintenant, nous acceptons de parler à d’autres personnes, nous voyons comment les jours passent et, en effet, cette personne n’est plus avec nous.
4. La douleur
Ici, la douleur apparaît dans toute sa dureté et, en tant que telle, nous devons l’exprimer, la vivre, la crier et l’aérer autant qu’il le faut. Ne laissez personne vous dire “ne pleurez pas”, parce que vous en avez besoin et que nous devons canaliser les émotions.
Croyez-le ou non, l’acceptation arrive. Nous finissons par assumer la perte et le vide et, même si nous savons que la vie ne sera jamais la même, elle doit continuer son cycle et nous poursuivrons notre voyage sans oublier.
Parce que nos proches sont encore dans nos mémoires, sans doute seront-ils heureux de savoir que nous avons ouvert les yeux sur le monde à nouveau. Et que nous nous sommes donné la possibilité d’être heureux. Oui, il est possible de surmonter ceux qui sont partis.
Gardez à l’esprit que si le processus de deuil dure depuis plus de 6 mois et que nous sommes toujours dans un état de tristesse où nous avons perdu notre autonomie dans notre vie quotidienne, nous devrions demander une aide professionnelle. C’est important.
Le quotidien, ainsi que la routine, la famille et les amis, seront votre meilleur soutien.
Petit à petit, cela fera un peu moins mal, et vous ne devriez pas vous sentir du tout coupable. Parce que le souvenir de cette personne vivra toujours avec vous. Il fait partie de vous, de votre essence, de votre être et de chaque respiration que vous prenez.
Ce n’est pas grave si vous souriez à nouveau. Car il ou elle sera dans chacun de vos sourires en train de se réjouir que vous retrouviez un peu de votre joie. Ne soyez pas obsédés par ces derniers jours, le souvenir de la maladie, de l’accident, de ce moment où vous n’aviez plus le contrôle.
Chaque jour, vous devez faire un effort pour évoquer les bons moments que vous avez vécus. L’amour que vous avez reçu. Les mots gentils et sincères… Concentrez-vous sur les émotions positives pour pouvoir surmonter et vous souvenir avec amour de ceux qui sont partis.
La vie est un voyage où chaque instant compte. Ce que vous avez vécu dans le passé marque ce que vous êtes maintenant. De sorte que cette personne est une pièce de plus de votre essence vitale. Vous la portez en vous et le ferez toujours. Vivez à nouveau avec plénitude et espoir. Car tout cet amour vécu marque aussi ce que vous êtes maintenant.
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