
Un opioïde est différent d’un opiacé. Même si la croyance populaire considère que les opioïdes ne sont que les drogues externes qui provoquent une addiction, ce n’est pas tout à fait vrai. Les opiacés s’utilisent depuis des milliers d’années comme…
Le bromure d'ipratropium est indiqué dans le traitement du bronchospasme réversible lié à la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).
Le bromure d’ipratropium est un principe actif qui appartient au groupe des médicaments appelés bronchodilatateurs anticholinergiques par inhalation. Ce médicament agit en relaxant les muscles des bronches. Il facilite ainsi le passage de l’air, et donc la respiration.
Par ailleurs, ce médicament est indiqué dans le traitement du bronchospasme réversible associé à la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). Lorsqu’il s’utilise avec d’autres médicaments agonistes µ2 inhalés, il est indiqué pour le traitement de l’asthme aigu et chronique.
Le bromure d’ipratropium est un antagoniste compétitif des récepteurs muscariniques d’acétylcholine. Il a un effet puissant sur les récepteurs bronchiques, qu’il soit administré par voie intraveineuse ou par inhalation. En revanche, il n’entraîne pas de tachycardie. D’autre part, il inverse également la bronchoconstriction induite par les agonistes cholinergiques inhalés.
Les doses doivent s’adapter aux besoins individuels du patient. Les doses répétées peuvent s’administrer jusqu’à ce que le patient soit stable. Toutefois, l’intervalle de temps entre chaque dose doit être déterminé par le médecin.
Il est recommandé de ne pas dépasser la dose journalière prescrite, aussi bien concernant le traitement aiguë que le traitement préventif. Le bromure d’ipratropium peut se combiner avec des agonistes bêta-2-adrénergiques à action courte dans la même pulvérisation.
La solution doit s’utiliser le plus vite possible après avoir fait le mélange. Tout excès doit être jeté. Ce médicament peut s’administrer en utilisant les différents appareils de pulvérisation qui se trouvent sur le marché.
Découvrez également : Asthme aiguë sévère : symptômes et traitements
Le bromure d’ipratropium est contre-indiqué si vous êtes allergique à ce produit ou à d’autres substances similaires telles que l’atropine ou ses dérivés. Il ne doit pas non plus être utilisé dans les cas de crises aiguës de toux, de respiration sifflante et de bronchospasme qui nécessitent une réaction rapide.
Par ailleurs, il faut faire preuve de prudence dans l’usage des agents anticholinergiques chez les patients avec un glaucome à angle fermé, d’hyperplasie de la prostate ou d’obstruction de la vessie. De plus, une attention particulière doit être accordée aux personnes souffrant de fibrose kystique car elles peuvent être plus sujettes aux troubles de la motilité gastro-intestinale.
De manière exceptionnelle, des réactions d’hypersensibilité sont survenues immédiatement après l’administration de bromure d’ipratropium. Ces réactions comprennent des symptômes comme l’urticaire, l’œdème de Quincke, une éruption cutanée, un bronchospasme, l’œdème oropharyngien et l’anaphylaxie.
Lorsque l’aérosol de bromure d’ipratropium est mal administré et pénètre dans les yeux, il peut déclencher des complications oculaires telles que :
Quand le médecin vous prescrit ce médicament, il est important que vous appreniez à l’utiliser correctement. Vous devez éviter tout contact ou pulvérisation de la solution dans les yeux.
Par conséquent, chaque fois que vous utilisez ce médicament, suivez ces étapes :
Lisez aussi : L’asthme : comment fonctionnent les antiasthmatiques ?
Les preuves montrent que l’administration conjointe de bromure d’ipratropium et de bêta-adrénergiques et les dérivés de la xanthine peut renforcer l’effet bronchodilatateur. Cependant, ce médicament peut s’employer avec d’autres médicaments communément utilisés dans le traitement de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).
En outre, le risque de glaucome aigu chez les patients avec des antécédents de glaucome à angle fermé peut s’accroître avec l’administration conjointe du bromure d’ipratropium pulvérisé et des agonistes bêta-2-adrénergiques.
Comme tous les médicaments, le bromure d’ipratropium peut générer des réactions adverses. Bien que ce ne soit pas le cas pour tout le monde. Voici les effets indésirables les plus fréquents :
D’autre part, peuvent apparaître également d’autres réactions adverses peu courantes, comme l’hypersensibilité, une réaction allergique grave, la vision floue, une mydriase, une augmentation de la pression interne de l’œil, une rougeur et des douleurs oculaires.
Enfin, seul ou combiné avec un bêta-adrénergique, le bromure d’ipratropium a un effet thérapeutique dans le traitement du bronchospasme associé à la bronchiolite virale et la dysplasie bronchopulmonaire chez les nourrissons et les jeunes enfants.